Depuis lundi LG m'a entraîné dans une quête du frigo perdu… Dans une drôle d'aventure, où de ville en ville et d'étape en étape, je suis l'avancée d'un frigo géant avec lequel j'ai rendez-vous jeudi du côté de la tour Eiffel.
Quand j'ai dit à Marie que j'avais un nouveau rencard, elle m'a regardé avec un des regards qui vous fait comprendre ce que ressent le bœuf quand on lui apprend qu'il va finir détaillé en barquette pour supermarché... Heureusement juste avant qu'elle… j'ai eu le temps de lui dire tu sais Chouchou c'est avec un frigo le rencard ! Rassurée elle s'en allait, quand prise d'un doute, se rappelant de mes curieuses habitudes avec les objets, elle m'a lancé, et il est comment d'abord ? J'ai juste eu le temps de lui dire, si tu savais, le plus grand du monde et avec des tiroirs qui… qu'elle avait retrouvé son regard de découpeuse. Je n'ai pas trouvé utile d'insister, en plus on ne se connait pas encore vraiment… pas encore.
Et puis au milieu de cette poursuite, d'un coup on m'a demandé, t'irais pas traîner du côté du potager d'Alain Passard pour une conférence de presse ? Le cuisinier de l'Arpège accompagnant lui aussi le faiseur de fraicheur pendant sa promenade le long du fleuve. Là, j'ai pris un air détaché, un peu comme du temps où mon père sentant que son fils avait une petite fatigue ou une grisaillerie de passage et qu'il me disait, tu n'irais pas te chercher un petit illustré à la librairie… Dedans j'étais au bord de l'explosion de joie mais dehors j'essayais de garder un visage imperturbable comme ceux de mes super-héros préférés quand ils ne sourcillaient même pas face à une attaque thermo-nucléaire et voir pire, pas même un mouvement de sourcil… Mais je savais bien, et je sais encore, que face aux bonnes nouvelles, même si j'essaye de me statufier, j'ai la main qui s'agite, j'ai le pied qui sautille, pour tout dire j'ai le nerf énervé !
Et c'est comme ça que je me suis retrouvé l'autre soir à l'ombre d'un grand arbre à l'attendre au pied de son potager.
Et quand il est arrivé, il a commencé à nous parler de légumes avec des mots à me les faire aimer mieux qu'un double T-Bone, une de mes petites faiblesses de carnassier. Il parle de la saison et des envies de regarder à ses pieds avant d'aller en cuisine… Et subitement, alors que j'avais déjà un filet de bave qui commençait à couler le long de ma joue, le voilà qui se lance dans un éloge de la paresse… Parce que les légumes vont et viennent, parce qu'il ne font que passer, Passard se passionne pour eux et puis… les oublie, finalement leur disparition à la fin de leur saison devient un confort et pas un manque… il les oublie simplement le temps d'une saison…
Et forcément quand on me parle de paresse… Je suis donc resté comme ça à l'écouter parler jusque tard, bien tard et ce n'est qu'avec la promesse d'une prochaine rencontre autour du panier de pique-nique qu'il était en train de composer pour les grandes retrouvailles sous la tour Eiffel que j'ai accepté de partir…
Du coup en rentrant chez moi je me suis dit et si je me lançais dans une recette paresseuse, dans une simple salade de tomates… la plus paresseuse…
Salade paresseuse aux tomates et aux cerises
Ingrédients pour deux : 4 ou 5 tomates de différentes formes et couleurs (ananas, noire de Crimée, cœur de bœuf ou de pigeon…) – 15 cerises jaunes – 3 ou 4 tiges de basilic (si possible différentes et en fleurs) – 1 ou 2 branches d'origan frais – 1càs de vinaigre balsamique blanc – 1càc de sucre en poudre - 1 ou 2 càs d'huile d'olive -sel
Couper les tomates en morceaux en variant les coupes, en deux pour les plus petites, en tranches pour les plus grosses. Salez-les et oubliez-les dans une passoires posée sur un saladier de manière à recueillir le jus qui va s'écouler. Laissez-les comme ça pendant une heure.
Coupez dix cerises en deux et enlevez les noyaux.
Récupérez le jus de tomate tombé dans le saladier et versez-le dans une casserole, il en faut 2 ou 3 cuillères à soupe, s'il n'y en a pas assez " sacrifiez " une tomate en l'écrasant sauvagement (gardez la pulpe au congélateur pour une sauce à venir). Ajoutez le vinaigre, les cerises restantes en les écrasant et mettez le tout sur feu moyen. Mélangez régulièrement jusqu'à obtenir une réduction presque sirupeuse. Filtrez alors et versez dans un petit bol, ajoutez l'huile et mélangez.
Répartissez alors les tomates dans un plat, ajoutez les cerises, parsemez le basilic sur le tout et terminez avec la sauce.
Pour tous les détails de notre petit pique-nique de dimanche cliquez sur le logo et allez en bas de l'article... à dimanche !!!
Mais pourquoi, hooo mon frigooo tu es le plus… est-ce que je vous raconte ça…
Quand j'ai dit à Marie que j'avais un nouveau rencard, elle m'a regardé avec un des regards qui vous fait comprendre ce que ressent le bœuf quand on lui apprend qu'il va finir détaillé en barquette pour supermarché... Heureusement juste avant qu'elle… j'ai eu le temps de lui dire tu sais Chouchou c'est avec un frigo le rencard ! Rassurée elle s'en allait, quand prise d'un doute, se rappelant de mes curieuses habitudes avec les objets, elle m'a lancé, et il est comment d'abord ? J'ai juste eu le temps de lui dire, si tu savais, le plus grand du monde et avec des tiroirs qui… qu'elle avait retrouvé son regard de découpeuse. Je n'ai pas trouvé utile d'insister, en plus on ne se connait pas encore vraiment… pas encore.
Et puis au milieu de cette poursuite, d'un coup on m'a demandé, t'irais pas traîner du côté du potager d'Alain Passard pour une conférence de presse ? Le cuisinier de l'Arpège accompagnant lui aussi le faiseur de fraicheur pendant sa promenade le long du fleuve. Là, j'ai pris un air détaché, un peu comme du temps où mon père sentant que son fils avait une petite fatigue ou une grisaillerie de passage et qu'il me disait, tu n'irais pas te chercher un petit illustré à la librairie… Dedans j'étais au bord de l'explosion de joie mais dehors j'essayais de garder un visage imperturbable comme ceux de mes super-héros préférés quand ils ne sourcillaient même pas face à une attaque thermo-nucléaire et voir pire, pas même un mouvement de sourcil… Mais je savais bien, et je sais encore, que face aux bonnes nouvelles, même si j'essaye de me statufier, j'ai la main qui s'agite, j'ai le pied qui sautille, pour tout dire j'ai le nerf énervé !
Et c'est comme ça que je me suis retrouvé l'autre soir à l'ombre d'un grand arbre à l'attendre au pied de son potager.
Et quand il est arrivé, il a commencé à nous parler de légumes avec des mots à me les faire aimer mieux qu'un double T-Bone, une de mes petites faiblesses de carnassier. Il parle de la saison et des envies de regarder à ses pieds avant d'aller en cuisine… Et subitement, alors que j'avais déjà un filet de bave qui commençait à couler le long de ma joue, le voilà qui se lance dans un éloge de la paresse… Parce que les légumes vont et viennent, parce qu'il ne font que passer, Passard se passionne pour eux et puis… les oublie, finalement leur disparition à la fin de leur saison devient un confort et pas un manque… il les oublie simplement le temps d'une saison…
Et forcément quand on me parle de paresse… Je suis donc resté comme ça à l'écouter parler jusque tard, bien tard et ce n'est qu'avec la promesse d'une prochaine rencontre autour du panier de pique-nique qu'il était en train de composer pour les grandes retrouvailles sous la tour Eiffel que j'ai accepté de partir…
Du coup en rentrant chez moi je me suis dit et si je me lançais dans une recette paresseuse, dans une simple salade de tomates… la plus paresseuse…
Salade paresseuse aux tomates et aux cerises
Ingrédients pour deux : 4 ou 5 tomates de différentes formes et couleurs (ananas, noire de Crimée, cœur de bœuf ou de pigeon…) – 15 cerises jaunes – 3 ou 4 tiges de basilic (si possible différentes et en fleurs) – 1 ou 2 branches d'origan frais – 1càs de vinaigre balsamique blanc – 1càc de sucre en poudre - 1 ou 2 càs d'huile d'olive -sel
Couper les tomates en morceaux en variant les coupes, en deux pour les plus petites, en tranches pour les plus grosses. Salez-les et oubliez-les dans une passoires posée sur un saladier de manière à recueillir le jus qui va s'écouler. Laissez-les comme ça pendant une heure.
Coupez dix cerises en deux et enlevez les noyaux.
Récupérez le jus de tomate tombé dans le saladier et versez-le dans une casserole, il en faut 2 ou 3 cuillères à soupe, s'il n'y en a pas assez " sacrifiez " une tomate en l'écrasant sauvagement (gardez la pulpe au congélateur pour une sauce à venir). Ajoutez le vinaigre, les cerises restantes en les écrasant et mettez le tout sur feu moyen. Mélangez régulièrement jusqu'à obtenir une réduction presque sirupeuse. Filtrez alors et versez dans un petit bol, ajoutez l'huile et mélangez.
Répartissez alors les tomates dans un plat, ajoutez les cerises, parsemez le basilic sur le tout et terminez avec la sauce.
Pour tous les détails de notre petit pique-nique de dimanche cliquez sur le logo et allez en bas de l'article... à dimanche !!!
Mais pourquoi, hooo mon frigooo tu es le plus… est-ce que je vous raconte ça…
Wouahh, plus que sympas tes derniers rencards ! J'aurai adoré me laisser conté l'histoire des légumes sous le soleil au fond d'un potager !!! Et pour ta ptite salade de tomates pas si paresseuse que ça tout de même, t'aurai pas la paresse de nous y faire goûter dimanche par hasard ???
RépondreSupprimersuper jolie cette salade, une super rencontre en plus.
RépondreSupprimerj'suis très déçue je t'ai même pas vu sur la péniche !!! Et puis j'suis très jalouse car je suis fan de Passard et ça fait un moment que je ne l'ai pas rencontré !! en tout cas belle aventure ça c'est sûr !
RépondreSupprimerj'aime l'alliance de la tomate avec celle de la fraise, maintenant je vais essayer ce maraige que tu nous propose, avec quelques pistaches en plus....
RépondreSupprimerJustement j'allais quitter mon bureau pour un petit tour au marché (Rien de bien folichon, tourcoing, pas de petit papi qui vient avec sa cueillette, pas de producteur bio… mais encherchant bien on trouve quand même son bonheur) Je vais me trouver des tomates de toutes les couleurs, et revenir avec mon kilo de cerise bi hebdomadaire, aaaa, les cerises !
RépondreSupprimerBonne journée
(la chance que tu as : Passard...)
Je n'ai qu'un mot: VEINARD!
RépondreSupprimerOuais, t'es un veinard et tu as bien bien de savourer ce moment. Passard, c'est mon dieu, je le trouve génial. Mon repas chez lui reste mon plus grand moment gastronomique.
RépondreSupprimerS'il y a un personnage qui m'intéresse en cuisine c'est bien M Passart. Quelle chance tu as ! Sinon, je fais la danse du soleil pour dimanche.
RépondreSupprimerrhaaaaa, tristesse, désespoir!
RépondreSupprimerSi tu savais à quel point ta salade me fait envie!!! Au mois autant que ta salade de fruits qui fait faire hmmmmmm!
Et dire qu'après ce week end pas très loin de chez toi (le 77, c'est plus près que d'ici), je pars directement à Gujan avec torture gustative que je vais devoir me retenir pendant deux mois pour ne pas entendre deux fois par jour "c'est quoi le truc bizarre que t'as encore fait?!" alors imagine si je lui mets des cerises dans sa salade de tomates!
Je penserai à vous dimanche!
Je suis très fan aussi de Passard, tu as eu une sacrée chance de le rencontrer qui plus est dans son potager, merci de partager cette rencontre avec nous...
RépondreSupprimerIgnorante que je suis, je ne connais pas du tout mr Passard :( [comme dirait ma fille "on ne peut pas tout connaitre"].....
RépondreSupprimerSinon ta salade tomate-cerise me plaît beaucoup!
Rhaaa ! Mais comment tu fais toi pour être toujours au bon endroit au bon moment ! Moi aussi, je voudrais que M. Passard me susurre des noms de légumes à l'oreille !
RépondreSupprimerTa salade me tente beaucoup surtout avec la chaleur qu'on a eu aujourd'hui.
RépondreSupprimerSurtout que tomates et frigo ne font pas bon ménage... C'est comme les fraises.
RépondreSupprimerJe prends la salade et je te laisse le fridge. ;-)
Besos.
PS: mais c'est qui, ce Passard, au fait...? Je suis complètement déconnectée de Paris, on dirait...
RépondreSupprimerJe ne fais que ça des recettes de paresseuse en ce moment alors ça tombe bien!
RépondreSupprimerJe ne pourrai malheureusement pas être des vôtres ce dimanche. C'est bien dommage car j'avais beaucoup apprécié!
Bises
Un festival de saveurs ta salade, je suis séduite (et les tomates noires de crimée vont à merveille) comme quoi, la paresse a ses bons côtés :-). Ah, Passard et le potager, tu m'as fait bien rire avec ton histoire. Bonne journée
RépondreSupprimerje suis née dans un potager et je continue toujours à le regarder pousser à Annecy chez moman dont c'est la passion. entre les pois gourmands et les salades,vous êtes sure de me trouver. mais point de Passard entre les tomates et le griottier
RépondreSupprimerJ'ai une question: comment fais tu pour ne pas te fier au pif au paf et peser le sucre que tu mets dans ta salade. Cela m'émerveille.
RépondreSupprimer