J'ai quelquefois parlé par ici de mes curieuses
habitudes, de celles qui me prennent dès que la maison s'est vidée et que je ne
suis plus sous les regards…
Comme je suis celui qui reste le plus à la maison, assez
logiquement, il m'arrive de passer un p'tit coup de balai de temps en temps. Et
là selon l'inspiration ou la musique qui passe par la radio je peux devenir
zoulou blanc, onduler des hanches et jeter les bras en l'air comme dans le
meilleur bollywood ou regarder mon balai droit dans les yeux et lui lancer avec
des frémissements de danseur de tango dans la voix, tou sé qué je vé te faire
vibrer toi ! ça ne rend pas vraiment le balayage plus efficace mais ça te met
la journée dans le bon sens…
Après je me rappelle que la seule fois que j'ai
vraiment dansé avec une fille dans les bras j'ai failli lui casser les deux
chevilles avant la fin d'un slow, et je retourne sagement à mes travaux.
Mes connaissances de l'Argentine se limitent à ces tangos
frénétiques et à quelques noms de footballeurs… et côté cuisine… c'est presque
le vide interstellaire, je suppose qu'on y mange beaucoup de viande et que le
dulce de leche se tartine là-bas comme le Nutella dans une famille d'écureuil.
Du coup quand j'ai reçu Argentina le livre de Marcello
Joulia paru chez Hachette Cuisine je me suis dit que je pourrai enfin en savoir
plus sur cette cuisine-là et je n'ai vraiment pas été déçu !
D'abord parce qu'en commençant à parcourir le livre je me
suis rendu compte que les recettes étaient servies par les photos de G. Czerw
accompagné par le stylisme de S. Dupuis-Gaulier et que ce photographe-là a le
chic pour rendre la gourmandise des plats irrésistible. Et ensuite bien sûr,
grâce aux recettes j'ai effectivement découvert que l'Argentine qui se mange
est beaucoup beaucoup plus intéressante et variée qu'on ne le pense
habituellement.
En bonus Marcello Joulia a eu une foutue bonne idée,
confier à dix chefs d'ici, Piège, Hermé, Grébaut… mais aussi de là-bas de
cuisiner l'Argentine comme ils l'entendent et il y a dans ces dix plats de bien
belles choses !
Alors si comme moi vous voulez voyager, parce que ce
livre est un beau voyage, et découvrir la cuisine argentine, n'hésitez pas !
Argentina, cuisine authentique et recettes de chefs est fait pour vous !
Alfajores à la maïzena
Ingrédients : 100g de beurre bien mou – 100g de sucre
glace – 6 jaunes d'œuf – 1càc d'extrait de vanille – le zeste d'1/4 de citron
vert – 60g de farine – 270g de Maïzena -10g de bicarbonate – 2 ou 3 belle
pincée de sel – du dulce de letche – de la noix de coco râpée déshydratée
Versez dans un saladier ou le bol d'un batteur, le beurre
et le sucre glace tamisé et fouettez le tout jusqu'à obtenir une crème
onctueuse. Ajoutez les jaunes un par un tout en fouettant et en attendant
qu'ils soient bien incorporés avant de passer au suivant. Ajoutez l'extrait de
vanille et le zeste de citron et fouettez juste pour mélanger.
Ajoutez dans le saladier la farine, la Maïzena, le
bicarbonate et le sel et mélangez rapidement à la spatule, le mélange peut
rester grossier. Versez ensuite le mélange sur une table farinée et pétrissez
jusqu'à obtenir une pâte homogène, n'insistez pas plus que nécessaire.
Ecrasez la pâte de manière à obtenir un disque d'une
vingtaine de centimètres, filmez et laissez reposer au frais.
Etalez la pâte de manière à lui faire faire 5mm
d'épaisseur, pas plus ! Certaines des miennes sont un peu trop épaisses et
c'est moins bien les biscuits ont tendance à être un peu pâteux.
Ensuite découpez votre pâte avec un verre ou un
emporte-pièce d'environ 6m de diamètre et posez-les au fur et à mesure sur une
plaque couverte de papier sulfurisé.
Enfournez la ou les plaques dans un four préchauffé à
180° pendant une dizaine de minutes, les biscuits doivent à peine être dorés.
Laissez-les refroidir sur une grille.
Ensuite vous n'avez plus qu'à les garnir de dulce de
leche et les faire rouler dans de la noix de coco en râpée déshydratée
Ouvrage offert
Mais pourquoi, et puis d'abord je n'ai jamais marché sur
les pieds de mon balais… est-ce que je vous raconte ça…
J'aime bien tes références musicales ;-)
RépondreSupprimerDans une autre vie, je l'ai joué ce tango de Piazzolla.
Merci pour ce voyage en Argentine et ces gourmandises qui m'ont l'air drôlement réconfortantes.
J'ai l'impression que nous avons en commun d'avoir eu plusieurs vies ,-) !
SupprimerAhhh les alfajores! En Argentine j'en ai croqué des très gourmands à trois étages, deux couches de dulce de leche !!!
RépondreSupprimerTrois étages ! whaooo pas raisonnable du tout et donc tellement tentant ,-) !
SupprimerSi je ne dis pas de bêtises je crois que Marcelo Joulia possède un restaurant de spécialités argentines et une épicerie juste en face dans le 11ème arrondissement de Paris.
RépondreSupprimerTon tango avec le balai a dû t'affoler un brin et du coup tu nous fais des biscuits de 6m de diamètre ;o)) Ben oui je lis les messages à fond moi ;o))
RépondreSupprimerBon ok ........je sors mais avant je note la recette. Ne tape pas avec le balai la vieille dame respectable que je suis !!
Bisous
Michèle
Oh moi aussi je suis TANGO !!!! ... l’élégance et la sensualité.
RépondreSupprimerC’est surtout une danse de sentiments. Loin d’être neutre et académique, elle reflète un état émotionnel. Comme cette belle gourmandise que tu nous propose et je demande encore .... nul besoin de diplôme, ni d’être danseur professionnel pour croquer dans cette belle réalisation Alfajores à la maïzena
bon weekend Dorian
Jenna