Pain, beurre et confiture ou comment réveiller un ours endormi et petites tartines pour les ours gourmands !

Le matin quand je commence à me mettre en mouvement… pas quand je me réveille, ça n'arrive que bien plus tard, au début je me contente de bouger…

Donc quand je commence à bouger je n'ai qu'un neurone qui fonctionne celui qui me permet de mettre à l'équilibre la quantité de sang et de café qui coule dans mes veines. Et ceux qui me connaissent savent qu'à ce moment-là ce n'est même pas la peine de me demander mon nom ou le jour de la semaine ou qui sont les candidats de la présidentielle… à ce moment-là je ne saurais même pas dire si Giscard a été un jour président ou s'il était avant centre ou cycliste… alors le reste… Ceux qui me connaissent le savent bien.

Généralement je partage ces instants avec Rantanplan mon chat le plus con à l'ouest du Pecos qui lui aussi n'a qu'un neurone, sauf que lui c'est permanent. Nous nous regardons nos regards vides, moi préoccupé d'amener le café de la tasse à ma bouche et elle, Rantanplan est une fille, elle… je ne sais pas tellement le vide que je vois au fond de ses yeux semble insondable.

Et puis, petit à petit, quelques heures et litres de café plus tard, les autres neurones de l'ours que je suis alors commencent à se connecter. Et assez logiquement pour un ours c'est le neurone qui contrôle l'estomac qui se réveille en premier.

Là, je me souviens que j'ai faim, très faim même et que je suis gourmand… forcément comme un ours. Généralement un grognement retenti alors dans la maison, ou alors mes yeux essayent d'attraper Marie au passage. Et quand elle voit qu'une petite lumière s'est allumée, elle sait que c'est l'heure de la faim et elle m'amène ce qui va me permettre de tenir jusqu'au prochain repas qui pour moi sera souvent le goûter… pain, beurre, confiture et un doigt de café…

J'ai à peu près tout essayé à cette heure matinale, un peu après l'aube, vers 11h30… quand je commence donc à revivre et je me souviens même avoir fait la peau à quelques harengs de passage, mais généralement je reviens toujours à mes vieilles amours. Parce que c'est ce dont j'ai besoin pour me pourlécher les babines sans complication et avec gourmandise, pain, beurre, confiture… Et surtout pour que tout le reste de mon corps arrive à se remettre en marche et ne retombe pas comme un soufflé à la sortie du four… Pain, beurre, confiture…

Mais hier le pain que Marie m'a glissé sous le nez avait un goût qui m'a fait arrêté de le manger pour me dire, p'tain ce qu'il est bon !, et il m'a donné envie bien après, de faire d'autres tartines gourmandes avec du pain, du beurre, de la confiture et quelques petites autres choses…

Tartinettes abricot et framboises

Ingrédients : des belles tranches de baguette – du beurre salé – de la confiture d'abricot (j'ai utilisé la confiture d'abricot Bonne Maman) – des framboises – des amandes effilées légèrement dorées – du chocolat noir

La recette est toute simple, du beurre sur le pain, de la confiture généreusement, des framboises, n'hésitez pas sur les framboises, des amandes effilées et vous finissez avec un peu de chocolat râpé, pas trop de chocolat, juste comme pour assaisonner la tartinette…

Tartinettes framboise et mangue

Ingrédients :  des belles tranches de baguette – du beurre salé – de la confiture de framboises (j'ai utilisé du Fruité intense à la framboise Bonne Maman) – de la mangue bien bien mûre - quelques feuilles de menthe coupées pas trop fin - du chocolat noir

La recette est aussi simple. Ecrasez la mangue à la fourchette, un beau quartier par tartine, elle doit vraiment être bien mûre, presque confite. Ensuite du beurre sur le pain, de la confiture généreusement, de la mangue, de la menthe et vous finissez encore une fois avec un peu de chocolat râpé, pas trop de chocolat, juste comme pour assaisonner la tartinette…

Produits offerts

Si vous en avez l'occasion n'hésitez pas à goûter le pain de Pascal Barillon, n'hésitez pas ce boulanger met dans ses baguettes quelque chose qui ressemble à supplément d'âme qui donne à sa baguette un goût de gourmandise… La boulangerie de Pascal Barillon se trouve 6 rue des Abbesses dans le 18^e arrondissement parisien.

Mais pourquoi, et après les tartines… la sieste forcément… est-ce que je vous raconte ça…