Il doit être quelque chose comme quatre heures et le soleil qui vient me caresser la nuque me dit que je vais encore m'attraper un coup de soleil, il faudra qu'un jour je demande l'asile climatique à la Laponie… Les huîtres et le vin blanc, dont j'ai presque abusé cet après-midi-là du côté d'Oléron, me font glisser dans une douce torpeur, j'ai juste la main qui tombe dans l'eau… un peu froide pour moi, c'est que j'ai la dernière phalange délicate, la dernière et les autres et tout le reste aussi d'ailleurs...
A force de n'avoir à combattre que les touches d'un ordinateur depuis des lustres je me rends compte que je vire au délicat qui rechigne même à mettre le bout du doigt dans une eau trop tiède... Quand le bateau s'arrête, il faut sauter dans une boue un peu collante avant d'arriver dans les parcs. Ils s'étalent sous nos yeux sur des centaines de mètres comme un garde à manger en attendant un repas gargantuesque… enfin à condition d'arriver à ouvrir ces kilomètres de coquilles… Et alors que je joue les touristes huîtriers, profitant même de quelques nouvelles huîtres, mon appareil attrape au vol le travail d'un ostréiculteur. Sa barge est déjà pleine et lui continue à charrier les huîtres plantées plus qu'à mi-cuisse dans l'eau. Subitement je trouve qu'il fait bien froid et que les nasses semblent bien lourdes. Notre guide nous raconte alors avant, quand il a commencé et que l'unique petite cabine qui trône sur les barges pour se protéger de tout, du froid comme de la pluie n'existait même pas. Il nous parle encore des hivers et de la rudesse des parcs à ce moment-là, et des bateaux qui allaient alors bien doucement. Mon imagination n'arrive alors même pas à créer une image de moi au milieu des parcs en plein hiver, mon esprit se refuse à ça… Et lui alors continue à nous parler des huîtres, des spéciales, ces superbes huîtres colorées de vert et des pousses en claire et des… Il continue de vouloir nous transmettre sa passion… Mon œil, lui, revient constamment vers le ballet de l'ostréiculteur du bout des parcs, ces gestes se répètent encore et encore, la barge semble pouvoir contenir toutes les huîtres du bassin… Il ramasse, il porte, il pose, il ramasse, il porte… On me tend une huître, je la soupèse, elle est bien lourde et d'un coup je me dis qu'il faut bien de la peine pour produite tant de plaisir… Mais l'œil de celui qui me la tend me dit que ce plaisir que je vais m'attraper à croquer son huître, est de ce qui le pousse à se lever chaque matin pour aller dans les parcs et ramasser, porter, poser… et recommencer… Alors je déguste doucement l'huître avec une gourmandise visible et sincère et un sourire un peu béat, et là je me rends compte que celui qui m'a tendu l'huître sourit aussi… Huîtres qui se mettent au vert... Ingrédients : des huîtres – 1 petit bouquet de persil – 3 ou 4 càs d'huile de tournesol – de l'huile de sésame Mettez l'huile de tournesol dans une poêle et chauffez-la à feu très fort. Quand elle fume presque jetez le bouquet d'un coup, faites alors attention aux projections d'huile. Faites frire le persil juste le temps qu'il soit bien croustillant. Laissez un peu refroidir et versez le tout dans un mixer, ajoutez une cuillère à soupe d'eau et mixez le plus finement possible. Ajoutez deux ou trois traits d'huile de sésame et mixez de nouveaux. Vous n'avez plus qu'à ouvrir les huîtres et à servir avec deux ou trois traits de sauce. Et si vous ne savez pas les ouvrir… Et si vous aimez les huîtres ou si vous voulez les découvrir, rendez-vous aujourd'hui, vendredi 15 octobre, à Bercy village à Paris entre 11h et 15h et entre 17h et 21h où vous pourrez tout apprendre sur ce savoureux coquillage et déguster des huîtres de Bretagne, de Normandie et du bassin de Marennes Oléron… sans doute celles que j'espère aller dévorer moi-même. Mais pourquoi, finalement une petite spéciale pour commencer… est-ce que je vous raconte ça…
A force de n'avoir à combattre que les touches d'un ordinateur depuis des lustres je me rends compte que je vire au délicat qui rechigne même à mettre le bout du doigt dans une eau trop tiède... Quand le bateau s'arrête, il faut sauter dans une boue un peu collante avant d'arriver dans les parcs. Ils s'étalent sous nos yeux sur des centaines de mètres comme un garde à manger en attendant un repas gargantuesque… enfin à condition d'arriver à ouvrir ces kilomètres de coquilles… Et alors que je joue les touristes huîtriers, profitant même de quelques nouvelles huîtres, mon appareil attrape au vol le travail d'un ostréiculteur. Sa barge est déjà pleine et lui continue à charrier les huîtres plantées plus qu'à mi-cuisse dans l'eau. Subitement je trouve qu'il fait bien froid et que les nasses semblent bien lourdes. Notre guide nous raconte alors avant, quand il a commencé et que l'unique petite cabine qui trône sur les barges pour se protéger de tout, du froid comme de la pluie n'existait même pas. Il nous parle encore des hivers et de la rudesse des parcs à ce moment-là, et des bateaux qui allaient alors bien doucement. Mon imagination n'arrive alors même pas à créer une image de moi au milieu des parcs en plein hiver, mon esprit se refuse à ça… Et lui alors continue à nous parler des huîtres, des spéciales, ces superbes huîtres colorées de vert et des pousses en claire et des… Il continue de vouloir nous transmettre sa passion… Mon œil, lui, revient constamment vers le ballet de l'ostréiculteur du bout des parcs, ces gestes se répètent encore et encore, la barge semble pouvoir contenir toutes les huîtres du bassin… Il ramasse, il porte, il pose, il ramasse, il porte… On me tend une huître, je la soupèse, elle est bien lourde et d'un coup je me dis qu'il faut bien de la peine pour produite tant de plaisir… Mais l'œil de celui qui me la tend me dit que ce plaisir que je vais m'attraper à croquer son huître, est de ce qui le pousse à se lever chaque matin pour aller dans les parcs et ramasser, porter, poser… et recommencer… Alors je déguste doucement l'huître avec une gourmandise visible et sincère et un sourire un peu béat, et là je me rends compte que celui qui m'a tendu l'huître sourit aussi… Huîtres qui se mettent au vert... Ingrédients : des huîtres – 1 petit bouquet de persil – 3 ou 4 càs d'huile de tournesol – de l'huile de sésame Mettez l'huile de tournesol dans une poêle et chauffez-la à feu très fort. Quand elle fume presque jetez le bouquet d'un coup, faites alors attention aux projections d'huile. Faites frire le persil juste le temps qu'il soit bien croustillant. Laissez un peu refroidir et versez le tout dans un mixer, ajoutez une cuillère à soupe d'eau et mixez le plus finement possible. Ajoutez deux ou trois traits d'huile de sésame et mixez de nouveaux. Vous n'avez plus qu'à ouvrir les huîtres et à servir avec deux ou trois traits de sauce. Et si vous ne savez pas les ouvrir… Et si vous aimez les huîtres ou si vous voulez les découvrir, rendez-vous aujourd'hui, vendredi 15 octobre, à Bercy village à Paris entre 11h et 15h et entre 17h et 21h où vous pourrez tout apprendre sur ce savoureux coquillage et déguster des huîtres de Bretagne, de Normandie et du bassin de Marennes Oléron… sans doute celles que j'espère aller dévorer moi-même. Mais pourquoi, finalement une petite spéciale pour commencer… est-ce que je vous raconte ça…
même pas celles de chez nous?? c'est dommage ça, mais bon, si c'est comme ça...
RépondreSupprimerCela si tu me prouves que celles de chez vous sont les meilleures du monde je suis tout prêt à être converti ! On part quand à la recherche de l'huître perdue ,-) ???
RépondreSupprimerDEAL!
RépondreSupprimerEn plus tu sais que je ne peux pas résister ,-) ! DEAL !!!
RépondreSupprimerJe découvre un blog passionnant fait par un passionné, moi aussi ze veux des z'huitres. Merci pour ta visite. A tres vite
RépondreSupprimer