Quand j’étais petit j’étais un gouffre à Coca Cola, une sorte de chute du Niagara vers l’intérieur… Le problème c’est qu’à la maison le Coca arrivait à peu près aussi souvent que les nouveautés dans les joyeuses épiceries polonaises du temps de la guerre froide… Rarement n’était pas le mot, mon frère et moi, on disait que c’était entre le miracle et jamais. Du coup quand il y en avait je me transformais en ventouse à bouteille et je ne la quittais que quand j’en avais jusqu’au nez, quitte à ce que ça déborde certaines fois. Après forcément il fallait subir le frangin qui se rendait compte un peu tard qu’il ne lui restait qu’un quart de gorgée sur le litre, parce qu’alors c’était du litre et du litre en verre qu’on buvait !
Et un jour que j’étais sur mon arbre à philosopher et à me gratter le collier de Rahan en plastique en même temps, je me suis demandé comment je saurai quand je serais grand. J’ai d’abord commencé par éliminer tout l’improbable, tout ce qui n’avait rien à voir avec ça, les filles par exemple, et j’ai fini par conclure qu’être adulte c’était pouvoir acheter autant de Coca que j’en veux !
Et même si il y a beaucoup de mes rêves d’enfants que j’ai laissé sur le côté, comme celui d’être en même joueur de foot et Joss Randall, je me souviens que lors de ma première paye je me suis quand même acheté un pack de six à étiquette rouge.
Quand j’étais petit j’étais donc un gouffre à Coca-Cola… et je le suis resté. Bon maintenant à cause de mes vieilles artères où sont passées bien des choses curieuses, je suis passé au Zéro. Mais ça n’empêche pas les bouteilles de filer bon train, si j’en crois les râleries de Marie qui essaye de me faire croire que c’est à cause de moi si elle sait marcher pratiquement à l’horizontale tellement elle est toujours chargée de ma boisson préférée, et tout ça juste pour deux packs… de douze…
Par contre je n’ai jamais essayé de cuisiner avec, parce que ça ne paraît pas, mais j’ai du principe moi, les boissons c’est des boissons et… c’est tout ! Du coup pas de Coca dans ma cuisine, parce que si on commence à mélanger on ne sait pas où… et puis le temps est assez déréglé comme ça ! Mais un jour Elodie, une de mes fées clochettes pour cuisinier en manque d’inspiration, est venue tinter à mes oreilles un, la cuisine au Coca ça te dit ? Là, je me suis rangé le principe, parce que les principes c’est bien mais faudrait pas pousser Raymond dans les hortensias sous peine de principes. Et je suis donc parti l’affronter, ce Coca dans ma cuisine, avec une petite recette de cochon et de Coca…
Un Coca mon cochon ?
Ingrédients : 650g de poitrine de porc frais en un seul morceau – 15cl de Coca Cola – 15g de gingembre en tranches – 2 étoiles de badiane – 1gousse d’ail écrasée – 1 bâton de réglisse – 1càc de pâte de curry rouge – ½ càc de coriandre en graines grossièrement écrasées – 1càs de miel – 1càs de sauce soja
Mettez la poitrine de porc dans une terrine possédant un couvercle, puis ajoutez le Coca, le gingembre, la badiane, l’ail, le réglisse cassé en morceaux , le curry, les graines de coriandre, le miel et la sauce soja. Couvrez et enfournez pendant 2h dans un four préchauffé à 170°. Retournez à mi-cuisson.
Découvrez alors la terrine et poursuivez une demi-heure de plus, attention qu’il reste toujours du liquide dans la terrine et que ça ne brûle pas.
Quand c’est fini, si ce n’est pas déjà le cas, vous pouvez réduire le jus en sirop léger, et vous n’avez plus qu’à trancher en arrosant de cette sauce.
Et moi aujourd’hui j’ai pris ma petite auto et direction le centre du monde ! Soissons !
Mais pourquoi, et dire qu’ils sortent des 20cl en Australie alors que j’attends toujours le 20litres… est-ce que je vous raconte ça…
P.S. : Et si vous voulez retrouver les aventures de Coca-Cola et des blogueuses racontées par Adèle... c'est là : l'aventure !
Et un jour que j’étais sur mon arbre à philosopher et à me gratter le collier de Rahan en plastique en même temps, je me suis demandé comment je saurai quand je serais grand. J’ai d’abord commencé par éliminer tout l’improbable, tout ce qui n’avait rien à voir avec ça, les filles par exemple, et j’ai fini par conclure qu’être adulte c’était pouvoir acheter autant de Coca que j’en veux !
Et même si il y a beaucoup de mes rêves d’enfants que j’ai laissé sur le côté, comme celui d’être en même joueur de foot et Joss Randall, je me souviens que lors de ma première paye je me suis quand même acheté un pack de six à étiquette rouge.
Quand j’étais petit j’étais donc un gouffre à Coca-Cola… et je le suis resté. Bon maintenant à cause de mes vieilles artères où sont passées bien des choses curieuses, je suis passé au Zéro. Mais ça n’empêche pas les bouteilles de filer bon train, si j’en crois les râleries de Marie qui essaye de me faire croire que c’est à cause de moi si elle sait marcher pratiquement à l’horizontale tellement elle est toujours chargée de ma boisson préférée, et tout ça juste pour deux packs… de douze…
Par contre je n’ai jamais essayé de cuisiner avec, parce que ça ne paraît pas, mais j’ai du principe moi, les boissons c’est des boissons et… c’est tout ! Du coup pas de Coca dans ma cuisine, parce que si on commence à mélanger on ne sait pas où… et puis le temps est assez déréglé comme ça ! Mais un jour Elodie, une de mes fées clochettes pour cuisinier en manque d’inspiration, est venue tinter à mes oreilles un, la cuisine au Coca ça te dit ? Là, je me suis rangé le principe, parce que les principes c’est bien mais faudrait pas pousser Raymond dans les hortensias sous peine de principes. Et je suis donc parti l’affronter, ce Coca dans ma cuisine, avec une petite recette de cochon et de Coca…
Un Coca mon cochon ?
Ingrédients : 650g de poitrine de porc frais en un seul morceau – 15cl de Coca Cola – 15g de gingembre en tranches – 2 étoiles de badiane – 1gousse d’ail écrasée – 1 bâton de réglisse – 1càc de pâte de curry rouge – ½ càc de coriandre en graines grossièrement écrasées – 1càs de miel – 1càs de sauce soja
Mettez la poitrine de porc dans une terrine possédant un couvercle, puis ajoutez le Coca, le gingembre, la badiane, l’ail, le réglisse cassé en morceaux , le curry, les graines de coriandre, le miel et la sauce soja. Couvrez et enfournez pendant 2h dans un four préchauffé à 170°. Retournez à mi-cuisson.
Découvrez alors la terrine et poursuivez une demi-heure de plus, attention qu’il reste toujours du liquide dans la terrine et que ça ne brûle pas.
Quand c’est fini, si ce n’est pas déjà le cas, vous pouvez réduire le jus en sirop léger, et vous n’avez plus qu’à trancher en arrosant de cette sauce.
Et moi aujourd’hui j’ai pris ma petite auto et direction le centre du monde ! Soissons !
Mais pourquoi, et dire qu’ils sortent des 20cl en Australie alors que j’attends toujours le 20litres… est-ce que je vous raconte ça…
P.S. : Et si vous voulez retrouver les aventures de Coca-Cola et des blogueuses racontées par Adèle... c'est là : l'aventure !
alors là je suis bien intriguée!!!! je ne suis pas fan de coco mais dans une recette pourquoi pas????
RépondreSupprimerCela fait des mois que je me suis promis d'essayer de cuisiner au coca, hélas je ne vois jamais quand est bue la bouteille!
RépondreSupprimerSi, si c'est vrai, il m'est arrivé la même aventure avec la prâlinoise.
cette recette est terrible, j'ai déjà testé cette version avec du coca et j'adore. bise
RépondreSupprimerMais dis donc, ça a l'air bon ton cochon, aussi bon que ce que Charles nous avait préparé ;-)!
RépondreSupprimerCe billet est tout simplement fabuleux... Le Coca jusqu'au nez, je l'ai vécu moi aussi. Et de mon côté c'était la soeur qui était en pleurs parce que j'avais tout sifflé jusqu'à la dernière goutte (sachant que par ailleurs elle a dû me filer son poisson rouge parce que le mien était mort et que je menaçais de me tuer moi aussi, j'ai dû, je crois, être une petite soeur assez tyrannique), et la recette et les visuels sont juste sublimes... Merci Dorian pour tout, à peu près tout le monde a vu ton billet ce matin, j'avais pris mon ordinateur avec moi pour que tu sois un peu avec nous quand même... ;-( Bises pétillantes, à très très vite !
RépondreSupprimerHé, petit malin, tu ne dis même pas si c'est bon, le cochon au coca ! Alors peut-être que ça ne casse pas trois pattes à un canard !
RépondreSupprimerLe coca cola, c'est bien le machin qui sert à soigner les gastro-entérites ?
Bon, j'arrête de te taquiner.Faudra quand même que je goûte ça un jour avant de me décider a le cuisiner.
Je croyais que tu venais à l'atelier Coca moi, pff, quelle déception ;-)
RépondreSupprimerça m'intrigue vraiment mais je ne suis pas sûre de réussir à aller au-delà! c'est comme le chocolat dans la cuisine salée! mais si tu nous dis c'était délicieux, alors là , franchement, j'ose!!!! parce que toi avec tes jolis mots...
RépondreSupprimerIl faut oser ! Mais ça doit être pas mal avec toutes ces "épices" + le côté sucré/salé... A voir, si j'ose !
RépondreSupprimerAnne
Etes-vous certain de ne pas avoir été inspiré par votre muse Nigella. Je crois me souvenir qu'elle fait un sublime roti de porc au coca
RépondreSupprimerune fois dans des recettes d'inspiration loufoques, j'ai vu des spares ribs au coca.
RépondreSupprimerjamais tenté, mais ça les fait caraméliser. ça doit etre bon, un peu comme du poulet yakitori !
Après le cochon, Soisson! Tiens-nous au courant de tes pérégrinations...
RépondreSupprimerJe n'arrive pas à boire du coca.
RépondreSupprimerCa ne descend pas du tout !
Beaucoup trop sucré et gazeux pour mon petit intérieur :)
Je garde tout de même ta recette car depuis belle lurette Monsieur Y rêve d'une viande au coca ! Vais essayer de lui faire plaisir un de ces 4...
Je tenais aussi à te remercier. Ma recette de caramels mous à la courge proposé pour le coucours sur ô délices a remporté le 1er prix.
Je ne sais pas s'il s'agissait de ta recette favorite mais je te remercie quand même.
Suis très contente et toute excitée de passer commande !
Alors merci jeune homme :)
Alors quelques petites réponses en passant... histoire de me rappeler le bon vieux temps où j'avais le temps de répondre à tout l'monde...
RépondreSupprimerMarie-Claire tes taquineries ne me dérangent pas, le jour où je n'aurais plus assez d'humour pour les comprendre il sera temps que vous me laissiez mourir de faim ! Cela dit généralement je n'ai pas l'habitude de mettre par ici des recettes que je ne considère pas bonnes... et pour ce qui est de soigner les gasto-entérite c'est juste une de ces légendes urbaines... le coca ne soigne rien à par la soif... de ceux qui aiment en boire ,-) !
Et Claude non elle ne m'a pas inspirée ça mais bien d'autres choses ,-) par contre si vous savez où je peux trouver sa recette de cochon au coca je suis plus que preneur !
Et un dernier mot pour Nilufer... Je ne vois pas qui peut résister à ta recette de caramels mous à la courge ! En tout cas moi j'ai fondu pour elle et je suis ravi que tu es gagné !
Une recette bien "cochone" et bien parfumée, mon mari va être ravi!
RépondreSupprimerJ'ai été ravie de te rencontrer à Soissons, c'était vraiment génial de nous avoir fait participer à ta recette!
Bises
La cuisine c'est fait pour être partagée Lydian et partager ma petite recette a été un vrai plaisir !
RépondreSupprimerBonsoir Dorian,
RépondreSupprimerCe n'est pas exactement la recette à laquelle je pensais (je l'avais vu sur cuisine.tv) mais celle-ci a l'air appétissante
http://www.nigella.com/recipe/recipe_detail.aspx?rid=12746
Claude
Salut Claude
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour l'info ! je fonce de ce pas voir la tête de cette recette ! merci encore !!!
J'avais bavé devant la recette et la photo lors de la parution du billet...nous nous sommes régalés à midi. Vive le cochon, vive le coca et vive l'auteur de ce blog !!
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