Depuis quelques temps, j'ai la Marie qu'est un peu chiffon, un je ne sais quoi de mauvaise humeur qu'elle traînerait pour je ne sais quelle raison inexplicable. Elle qui pourtant était le pinson joyeux de la maison et qui gazouillait même quand je ruinais la cuisine comme jamais en deux jours de festival, c'était à tel point qu'on aurait plus vite fait de la reconstruire que de la ranger... et n'empêche qu'elle restait notre mésange d'appartement. Enfin ça, c'était avant… Cette année elle n'a pas vraiment fait piou-piou, vraiment pas en rentrant dans la… zone dévastée. Mais ça ne date pas de là sa chiffonnade frénétique.
Déjà quelques jours avant je l'avais remarqué, toujours des petits riens. Comme mon petit linge de cuisinage qui était dans la pile à repasser que j'ai retrouvé roulé en boule dans un des tiroirs du congélo. Ou ma dernière petite collec' de couteaux que je retrouve rangée bien plantée en rang sur le thuya du fond, justement celui qu'elle n'aime pas trop. Et plein plein d'autres petites choses, un peu comme si elle essayait de m'envoyer un message qui concernerait peut-être la cuisine… Enfin c'est en tout cas ce que j'en ai déduit avec mon sens du raisonnement sans faille.
Et en me grattant la tête, je me suis dit bizarre, bizarre je me demande si j'ai pas déjà vécu ça. Je me demande si quand j'ai fini mon premier bouquin dans une apnée culinaire de trois semaines, elle ne virait pas aussi à la chiffonnade et plus dernièrement à chaque long tunnel culinaire pour tel ou tel projet… bizarre, bizarre faudrait que j'analyse ça à tête reposée, y'a peut-être un indice…
Et puis l'autre jour, ça s'est encore confirmé. Alors que je venais de passer quelques heures à éplucher la presse internationale, enfin l'internationale de la bouffe, de préparer mes douze recettes et demi de la journée, écrit quelques articles en retard, répondu à quatre cent deux mails divers et variés… enfin d'une diversité variée tournant autour de… la bouffe.
Donc, quand après tout ça et quelques autres bricoles, je suis monté me coucher à 4h18 et que je lui ai dit bon demain c'est repos, j'ai senti comme une petite lumière s'allumer dans ses yeux et comme une frétillance ronronnante la prendre. Et puis il a suffit que je finisse ma phrase par j'vais suivre un cours avec Alain Passart pour que ce soit tout autre chose qui se déclenche.
Et me voilà avec une baveuse éructante qui me dit de ces choses que je ne pourrais même faire lire aux parents des enfants qui se perdre par ici ! Et puis elle s'est retournée en me claquant un et puis ton Alain tu peux te le… Alors moi aussi je me suis tourné et j'ai juste dit, au fait je pensais t'emmener à la mer, peut-être du côté de Quiberon… subitement j'ai eu un dos ronronnant.
Je n'ai pas pensé que c'était le moment de lui parler de la petite manifestation gastronomique que j'avais repérée par là-bas, pas le moment du tout.
Et comme je suis quand même allé retrouver Alain Passart grâce à l'invitation de LG, voilà une petite recette inspiré de ce que j'ai vu là-bas et puis promis juré après j'arrête la bouffe jusqu'à demain… matin à l'aube ! vers midi… demain ou un autre jour sans fin !
Petit plaisir d'automne… figues, raisins et poireaux
Ingrédients : 3 figues – 3tranches très fines de lard fumé (coupé à la trancheuse) – 12 grains de raisin – 3 poireaux nains ou 2 très fins –5g de beurre - quelques pincées de fleurs de thym ou de thym - sel et poivre
Commencez par fendre les figues en 4 mais sans les détacher complètement. Entourez-les ensuite avec les tranches de lard.
Coupez les poireaux en fins tronçons et les raisins en deux.
Mettez le beurre dans une poêle, puis ajoutez les poireaux et faites cuire tout doucement à feu bien doux. Au bout de 2 ou 3 minutes ajoutez une càs d'eau et prolongez la cuisson jusqu'à ce que les poireaux soient à point, c'est-à-dire bien cuits mais encore croquants. A ce moment ajoutez le raisin remuez et laissez sur le feu une minute, puis réservez.
Pendant la cuisson des poireaux, faites aussi sauter les figues au lard. Mettez une poêle à feu moyen mettez-y les figues, d'abord sur les fesses puis sur les côtés et enfin à l'envers. Il faut bien tout dorer.
Quand c'est prêt, il n'y à plus qu'à tout regrouper sur une assiette et à saupoudrer avec le thym (que j'ai oublié pour faire les photos...) poivrez à votre goût.
Et si vous voulez retrouver d'Alain Passart dans le détail, passez chez Anne, là, là et là où elles sont parfaitement détaillées et présentées... moi je vous en reparlerai sans doute plus tard.
Mais pourquoi, je suis pas en train d'oublier un moelleux sur le feu moi… est-ce que je vous raconte ça…
Déjà quelques jours avant je l'avais remarqué, toujours des petits riens. Comme mon petit linge de cuisinage qui était dans la pile à repasser que j'ai retrouvé roulé en boule dans un des tiroirs du congélo. Ou ma dernière petite collec' de couteaux que je retrouve rangée bien plantée en rang sur le thuya du fond, justement celui qu'elle n'aime pas trop. Et plein plein d'autres petites choses, un peu comme si elle essayait de m'envoyer un message qui concernerait peut-être la cuisine… Enfin c'est en tout cas ce que j'en ai déduit avec mon sens du raisonnement sans faille.
Et en me grattant la tête, je me suis dit bizarre, bizarre je me demande si j'ai pas déjà vécu ça. Je me demande si quand j'ai fini mon premier bouquin dans une apnée culinaire de trois semaines, elle ne virait pas aussi à la chiffonnade et plus dernièrement à chaque long tunnel culinaire pour tel ou tel projet… bizarre, bizarre faudrait que j'analyse ça à tête reposée, y'a peut-être un indice…
Et puis l'autre jour, ça s'est encore confirmé. Alors que je venais de passer quelques heures à éplucher la presse internationale, enfin l'internationale de la bouffe, de préparer mes douze recettes et demi de la journée, écrit quelques articles en retard, répondu à quatre cent deux mails divers et variés… enfin d'une diversité variée tournant autour de… la bouffe.
Donc, quand après tout ça et quelques autres bricoles, je suis monté me coucher à 4h18 et que je lui ai dit bon demain c'est repos, j'ai senti comme une petite lumière s'allumer dans ses yeux et comme une frétillance ronronnante la prendre. Et puis il a suffit que je finisse ma phrase par j'vais suivre un cours avec Alain Passart pour que ce soit tout autre chose qui se déclenche.
Et me voilà avec une baveuse éructante qui me dit de ces choses que je ne pourrais même faire lire aux parents des enfants qui se perdre par ici ! Et puis elle s'est retournée en me claquant un et puis ton Alain tu peux te le… Alors moi aussi je me suis tourné et j'ai juste dit, au fait je pensais t'emmener à la mer, peut-être du côté de Quiberon… subitement j'ai eu un dos ronronnant.
Je n'ai pas pensé que c'était le moment de lui parler de la petite manifestation gastronomique que j'avais repérée par là-bas, pas le moment du tout.
Et comme je suis quand même allé retrouver Alain Passart grâce à l'invitation de LG, voilà une petite recette inspiré de ce que j'ai vu là-bas et puis promis juré après j'arrête la bouffe jusqu'à demain… matin à l'aube ! vers midi… demain ou un autre jour sans fin !
Petit plaisir d'automne… figues, raisins et poireaux
Ingrédients : 3 figues – 3tranches très fines de lard fumé (coupé à la trancheuse) – 12 grains de raisin – 3 poireaux nains ou 2 très fins –5g de beurre - quelques pincées de fleurs de thym ou de thym - sel et poivre
Commencez par fendre les figues en 4 mais sans les détacher complètement. Entourez-les ensuite avec les tranches de lard.
Coupez les poireaux en fins tronçons et les raisins en deux.
Mettez le beurre dans une poêle, puis ajoutez les poireaux et faites cuire tout doucement à feu bien doux. Au bout de 2 ou 3 minutes ajoutez une càs d'eau et prolongez la cuisson jusqu'à ce que les poireaux soient à point, c'est-à-dire bien cuits mais encore croquants. A ce moment ajoutez le raisin remuez et laissez sur le feu une minute, puis réservez.
Pendant la cuisson des poireaux, faites aussi sauter les figues au lard. Mettez une poêle à feu moyen mettez-y les figues, d'abord sur les fesses puis sur les côtés et enfin à l'envers. Il faut bien tout dorer.
Quand c'est prêt, il n'y à plus qu'à tout regrouper sur une assiette et à saupoudrer avec le thym (que j'ai oublié pour faire les photos...) poivrez à votre goût.
Et si vous voulez retrouver d'Alain Passart dans le détail, passez chez Anne, là, là et là où elles sont parfaitement détaillées et présentées... moi je vous en reparlerai sans doute plus tard.
Mais pourquoi, je suis pas en train d'oublier un moelleux sur le feu moi… est-ce que je vous raconte ça…
bon....Dr Babeth te donne un bon conseil!....petit week end à 2 dans un endroit sans cuisine, sans marchand de journaux ni librairie, sans marchand de casserole, sans épicerie....ouh là!....je ne vois pas trop où!...enfin, tu as saisi l'idée générale non?....
RépondreSupprimerPetit conseil à Marie: ferme la cuisine, kidnappe-le et filez dans un coin calme et sans casseroles rien que pour vous ;)
RépondreSupprimerC'est joliment decrit, Dorian. Des fois, il faut savoir s'arreter.
RépondreSupprimerTrès bien écrit, mais hors de question de le mettre sous les yeux de mon mari, il pourrait contacter Marie et partir en WE avec elle, tous deux nez au vent pendant qu'on serait encore, nous, le nez dans la bouffe, comme tu dis...
RépondreSupprimerPas sûr que ce soit une option à risquer!
Allez, pars en WE avec elle, ou offre-lui au moins un soir au minimum 1 fois par semaine SANS tout ce qui n'est pas ELLE!!
Et je sais pourquoi je te raconte ça ;-)
Une fille ça se soigne, nan mais !! Et faut pas faire que lui préparer de bons petits plats. Entendre parler de la même chose toute la journée c'est...euh répétitif, c'est à dire chiant.
RépondreSupprimerdes petites vacances ? ^-^
Un p'tit dîner aux chandelles??
RépondreSupprimerNan j'déconne;)
Elle en a de la chance Marie d'avoir un homme qui lui cuisine des figues à la mode Alain Passart quand même!
Aaah... tu as un moelleux sur le feu? Ça veut dire que tu es bien rentré, donc... alors, dis, je l'attends celui-là!
RépondreSupprimerBonsoir à marie et couche-toi à 4heures 10, elle sera contente!
Bises.
Aller à Quiberon sans faire le tour de la ville pour trouver le meilleur Kouign aman, ça va être dur, non?
RépondreSupprimerTu m'as dis une fois, y a longtemps lors d'une rencontre express comme d'hab', que je cuisinsais beaucoup et tout le temps ! A vrai dire, je dois penser cuisine, un quart de temps dans la journée, ce qui fait un quart par rapport à toi ! Et malgré ça je me force à me détacher de ça, de ne rien faire d'autres, pas de feuilletage de revues, ni mêmes des articles ailleurs ni même des ateliers... Mais comment fais-tu ? Heureusement que Marie est là finalement :))
RépondreSupprimeril va falloir lever un peu le pied alors..enfin la spatule!!!! faut faire attention dis!!!
RépondreSupprimerIl est vrai que le blog, les mails et la cuisine nous prennent beaucoup de temps!
RépondreSupprimerC'est une bien jolie association de saveurs à laquelle je n'aurais pas pensé ! Toi aussi tu fais attendre ta mésange avant de manger ? du genre aaaaattennnnd je n'ai pas pris de photos !!!! moi ça à le don d'agacer mon entourage hihi !
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