Quand on arrive quelque part avec ma petite famille, aussitôt la porte franchie, tout le monde se sépare et chacun fonce vers ses priorités.
La bande des moufflettes et le hamster se rue en direction des chambres, et en criant, hurlant et surtout poussant, pour essayer d'attraper la meilleure chambre… la meilleure dans ce cas est proportionnel au nombre de personnes qui la veulent, plus il y a de demande plus c'est vraiment celle-là que je voulais, papa ! hooo papa mon papa... Bon avec les années les choses commencent à se calmer et les goûts de chacun à se différencier, du coup je n'ai presque plus à subir leurs yeux suppliants devant la chambre de toutes les envies.
Pendant ce temps, Marie, toujours aussi joueuse, essaye de monter d'un coup nos cinq sacs-valises géants, pleins à craquer de vêtements, de livres, de bouffe et d'objets aussi divers que variés… Et régulièrement à chaque fois elle me lance, Chouchou c'est lourd !!! et quand je lui dis, ben fais plusieurs voyages… c'est curieux elle n'a pas l'air d'apprécier mes conseils… Et donc pendant que Marie s'arrange avec notre demi-tonne de bagages, moi je vais directement au cœur de la maison, dans la cuisine !
Je crois que la cuisine est la pièce, plus que toutes les autres, qui raconte au mieux qui vit dans la maison… Chez moi par exemple, il suffit d'ouvrir un tiroir, enfin d'essayer, pour se rendre compte en le recevant sur les pieds du type de paroissien qui vit là… De la même manière mes plans de travail où s'empilent friteuse, machine à café, robots divers et variés et un tas d'autres choses… mes plans de travail aussi me racontent.
Et à chaque fois que je découvre une cuisine je traque les mêmes signes, les casseroles et les épices, oui mais lesquelles ? celles d'ici ou celles qui indiquent les voyages culinaires ? Et puis les livres, bien sûr, et des fois au milieu de ceux-là il m'arrive même de trouver un carnet de recettes comme ici… là ça demande plus d'attention. Et des fois quand les chambres sont réparties et que les sacs sont défaits j'entends des voix au loin, j'entends à peine ...ian !… ian ! et quand Marie me retrouve enfin, elle me dit m'enfin tu nous entends pas ça fait une heure qu'on crie ton nom… et quand elle voit mon air béat et que je ne lui réponds que d'un sourire, elle devine que je viens de voyager au cœur de la cuisine et au cœur de ceux qui l'habitent… et surtout que le voyage fut bon.
Omelette à la belge, chicon et crevettes
Ingrédients : 4 œufs – 1chicon (endive) – 100g de toutes petites crevettes cuites et décortiquées (ici je n'ai trouvé que des roses mais les petites grises sont bien aussi) - 1petit oignon (on peut utiliser un oignon nouveau) – 4ou 5 tiges de ciboule – 10g de beurre – 1pincée de sucre - sel et poivre
Couper l'endive en rond d'un petit centimètre en enlevant le cœur qui est très amer, réservez-en un peu pour la fin. Emincez finement l'oignon. Emincez les ciboules. Battez rapidement dans un bol les œufs salés et poivrés.
Mettez un peu de beurre dans une poêle à feu assez fort et dorer très très rapidement les crevettes puis réservez-les.
Remettez un peu de beurre dans la poêle et ajoutez l'endive et l'oignon et faites dorer rapidement le tout, cela doit commencer à dorer mais sans trop cuire il faut garder du croustillant. Enlevez de la poêle.
Mettez un dernier petit morceau de beurre, versez les œufs puis les endives aux oignons et laissez prendre votre omelette en la couvrant un peu. Quand elle est à votre goût, ajoutez les crevettes, les ciboules et le peu d'endive que vous avez préservé. Rectifiez en sel et en poivre et dégustez de suite.
Mais pourquoi, et maintenant direction Liège pour une journée… une journée belge ! est-ce que je vous raconte ça…
PS : Le fromage en photo est du Herve un fromage produit à quelques lieux de Liège et si vous voulez tout savoir sur ce fromage et sur bien d'autres choses tenant à la gastronomie Belge allez chez Philou !
La bande des moufflettes et le hamster se rue en direction des chambres, et en criant, hurlant et surtout poussant, pour essayer d'attraper la meilleure chambre… la meilleure dans ce cas est proportionnel au nombre de personnes qui la veulent, plus il y a de demande plus c'est vraiment celle-là que je voulais, papa ! hooo papa mon papa... Bon avec les années les choses commencent à se calmer et les goûts de chacun à se différencier, du coup je n'ai presque plus à subir leurs yeux suppliants devant la chambre de toutes les envies.
Pendant ce temps, Marie, toujours aussi joueuse, essaye de monter d'un coup nos cinq sacs-valises géants, pleins à craquer de vêtements, de livres, de bouffe et d'objets aussi divers que variés… Et régulièrement à chaque fois elle me lance, Chouchou c'est lourd !!! et quand je lui dis, ben fais plusieurs voyages… c'est curieux elle n'a pas l'air d'apprécier mes conseils… Et donc pendant que Marie s'arrange avec notre demi-tonne de bagages, moi je vais directement au cœur de la maison, dans la cuisine !
Je crois que la cuisine est la pièce, plus que toutes les autres, qui raconte au mieux qui vit dans la maison… Chez moi par exemple, il suffit d'ouvrir un tiroir, enfin d'essayer, pour se rendre compte en le recevant sur les pieds du type de paroissien qui vit là… De la même manière mes plans de travail où s'empilent friteuse, machine à café, robots divers et variés et un tas d'autres choses… mes plans de travail aussi me racontent.
Et à chaque fois que je découvre une cuisine je traque les mêmes signes, les casseroles et les épices, oui mais lesquelles ? celles d'ici ou celles qui indiquent les voyages culinaires ? Et puis les livres, bien sûr, et des fois au milieu de ceux-là il m'arrive même de trouver un carnet de recettes comme ici… là ça demande plus d'attention. Et des fois quand les chambres sont réparties et que les sacs sont défaits j'entends des voix au loin, j'entends à peine ...ian !… ian ! et quand Marie me retrouve enfin, elle me dit m'enfin tu nous entends pas ça fait une heure qu'on crie ton nom… et quand elle voit mon air béat et que je ne lui réponds que d'un sourire, elle devine que je viens de voyager au cœur de la cuisine et au cœur de ceux qui l'habitent… et surtout que le voyage fut bon.
Omelette à la belge, chicon et crevettes
Ingrédients : 4 œufs – 1chicon (endive) – 100g de toutes petites crevettes cuites et décortiquées (ici je n'ai trouvé que des roses mais les petites grises sont bien aussi) - 1petit oignon (on peut utiliser un oignon nouveau) – 4ou 5 tiges de ciboule – 10g de beurre – 1pincée de sucre - sel et poivre
Couper l'endive en rond d'un petit centimètre en enlevant le cœur qui est très amer, réservez-en un peu pour la fin. Emincez finement l'oignon. Emincez les ciboules. Battez rapidement dans un bol les œufs salés et poivrés.
Mettez un peu de beurre dans une poêle à feu assez fort et dorer très très rapidement les crevettes puis réservez-les.
Remettez un peu de beurre dans la poêle et ajoutez l'endive et l'oignon et faites dorer rapidement le tout, cela doit commencer à dorer mais sans trop cuire il faut garder du croustillant. Enlevez de la poêle.
Mettez un dernier petit morceau de beurre, versez les œufs puis les endives aux oignons et laissez prendre votre omelette en la couvrant un peu. Quand elle est à votre goût, ajoutez les crevettes, les ciboules et le peu d'endive que vous avez préservé. Rectifiez en sel et en poivre et dégustez de suite.
Mais pourquoi, et maintenant direction Liège pour une journée… une journée belge ! est-ce que je vous raconte ça…
PS : Le fromage en photo est du Herve un fromage produit à quelques lieux de Liège et si vous voulez tout savoir sur ce fromage et sur bien d'autres choses tenant à la gastronomie Belge allez chez Philou !
Bonnes vacances....
RépondreSupprimerBizzzzzz
Barbichounette
Salut Dorian !!
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce clin d'oeil très sympa et je te souhaite de merveilleuse vacances chez les p'tits belges !!!
Merci également d'avoir laissé le terme chicon dans le titre de ta recette.
A très bientôt
Bises
Alors comme ça tu nous laisses ! Allez t'as bien raison, amusez-vous bien et reviens avec pleins de recettes Belge une fois ...
RépondreSupprimerDorian, serait-il parti boire du peket? :D
RépondreSupprimerBonne découverte du folklore belge!
j adore le fromage belge mais bon origines obligent je prefere les francais ;O)
RépondreSupprimerpas de petites crevettes grises en Belgique?...tu dois être loin de la mer alors!....ou ce n'est plus ce que c'était mon bon monsieur!....merci pour la bonne recette aux chicons!....
RépondreSupprimerAh, le fromage de Herve! Ah, Philou! je vois que tu es touché par la "belgite aigue"... si en plus tu ajoutes bière et chicons,on va te retrouver avec l'accent en septembre car je crois que c'est aussi contagieux que la grippe H1N1!
RépondreSupprimerBonnes vacances à toi et à ta tribu.
Wouah! ça c'est de l'omelette!
RépondreSupprimerJe me suis permise de te tagguer : http://cookingtherapy.canalblog.com/archives/2009/08/16/14736557.html
Si tu as le temps, j'adorerais voir ce que tu fais de celui-ci!
Internet est une suoer source d'information mais maintenant on imrime les recettes et ces cahiers ont tendance à disparaitre.
RépondreSupprimertrès joli billet,et c'est tellement vrai qu'une cuisine reflète la vie et le caractère de ses occupants!
RépondreSupprimerEt en plus un hommage à la cuisine du plat pays! mes origines belges te disent merci... bonnes vacances.
Ah oui, c'est une vrai histoire belge, une fois !
RépondreSupprimerah la la, elle a de la patience Marie!!! Mais les voyages culinaires sont tellement agréables ! Bonnes vacances...
RépondreSupprimerJ'y retourne très bientôt, 3x de suite, pour diverses raisons, et j'ai trop hâte!
RépondreSupprimerBelle gastronomie que celle de Belgique ! et que je connais bien ! j'adore les petites crevettes grises qu'on peut manger entières juste enlever la tête !
RépondreSupprimerAh ! voila qui change ! je n'en ai jamais fait une pareille mais elle est vraiment tentante !
RépondreSupprimer* * Bises et bon dimanche Dorian
Le hervé fait envie, l'as tu testé avec du sirop de Liège ?!
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