vendredi 28 novembre 2008

Soiiissonnnnns... soiiisonnnnns !!! sur l'air de New-york New-york... et l'ulitme glace croustifondante aux Daim's !

Pinpinpinparapinpinpin... pour ceux qui n'auraient pas reconnu, là dans deux secondes je rentre en transe sauvage sur l'air de New-york New-york, le ballet espagnol d'une main et toute la sensualité du fauve qui doit bien dormir quelque part en moi de l'autre. Et La Minelli elle n'a qu'à bien se tenir parce que j'vais t'en donner moi du New York ! J'ai toujours eu le balais espagnol inspiré et dans ces moments d'art lyrique à l'état brut, voire brutal, j'augmente la taille des fissures de la maison à grands coups de plus-faux-tu-chantes-c'est-pas-possible-mais-ça-empêche-pas, enfin tant que je n'ai pas de témoins à la maison, faut quand même se mettre des limites...
Pourtant, longtemps j'ai pensé que je chantais juste, et en ce temps-là le public ne me dérangeait pas, moi peut-être plus... mais comme c'était de vrais amis ils souffraient mais ne disaient rien. Et j'aurai pu comme ça fracasser les oreilles de générations d'amis sans me rendre compte de rien.
Seulement un jour il y a eu ce prof de musique qui voulant tester mes capacités vocales m'a proposé une chanson toute bête, enfin c'est ce que je pensais en tout cas. C'était une bluette de Joe Dassin où il s'agissait d'aller siffler je ne sais plus où, un rien pour moi qui t'attaquais Marianno avant même le premier café pour m'éclaircir le gosier, roupie de sansonnet que je me suis dit.
Je m'étais donc exécuté, mais curieusement dans les yeux de mon maître, qui est passé du rose frais au gris un peu bouchonné pendant que j'interprétais, j'ai vu que pour lui c'était plutôt la chanson que j'exécutais définitivement. Et quand j'ai fini, la seule chose qui soit sorti de sa bouche restée ouverte c'est un ah oui quand même... je l'ai mis sur le dos de mon interprétation peut-être un peu inattendue et sur le fait que les artistes qui innovent sont souvent incompris, j'étais en passe de devenir un artiste maudit...
Ce n'était pas ça qui allait m'arrêter même si ce ah oui quand même... me taraudait un peu l'esprit, à tel point que j'ai décidé de tordre le cou à cette crainte et pouvoir redevenir comme ça le chanteur du dimanche heureux que j'étais.
Un peu fourbe j'ai alors invité le pire chanteur de mes connaissances, un ami capable de chanter comme un disque décentré sans même s'en rendre compte, le pauvre. Et après les discussions classiques des ado qui se retrouvent, le tour de toutes les filles que nous connaissions et de celles avec qui nous avions pris un râteau, les mêmes... j'ai lancé, avec le naturel d'un castor cul de jatte au milieu d'une quatre voies, et si on chantait ? Heureusement j'ai des amis bonnes pâtes et il a juste répondu, ne voyant pas le piège avancer, fais chauffer le micro je sens que je vais péter de l'aigu ! Et là traitreusement j'ai lancé la sauce, le premier 45 tours de Téléphone qui passait en boucle sur ma chaine compacte d'alors, 1m20 de long et 14kg5, du compacte de l'époque... je lui ai tendu le micro et j'ai appuyé sur la touche Record de la cassette, traitreusement... mais c'était pour la bonne cause !
Et après son show je m'y suis collé et j'y suis allé avec de la franchise dans la voix... et clac, j'arrête la cassette et clac, on écoute, et je ris intérieurement pendant qu'il chante et j'ai l'impression qu'il rit intérieurement pendant que je chante ! Et au final on a refermé nos bouches et juste dit tous les deux... ah oui quand même... ma carrière de chanteur, maudit ou pas, était finie !
Maintenant je sais et tant qu'il n'y a personne j'm'en fous je chante ! Et c'est pas la tribu de loups blancs qui squatte ma porte qui va m'arrêter ! Soiiisonnnnns... soiiisonnnnns !!! Pinpinpinparapinpinpin...
Petite glace aux Daims et à plein de choses qui craquent et qui fondent (une petite recette inspirée par le semi-freddo de Jamie Oliver)
Ingrédients : 4oeufs blancs et jaunes séparés - 100g de crème fraîche entière - 50g de sucre - 150g de Daims - 75g de chocolat - 75g de pistache émondées - du miel liquide - sel
Mettez dans un saladier les jaunes d'oeufs et le sucre, coupez les gousses de vanilles dans la longueur et grattez les petites graines de manière à les faire tomber dans le saladier, battez le tout bien bien jusqu'à ce que ça éclaircisse et que ça mousse, il faut bien insister sinon les différents éléments risquent de ne pas s'amalgamer correctement.
Dans deux autres saladiers, battez séparément la crème d'une part et les blancs avec une pincée de sel d'autre part.
Versez la crème sur la crème aux jaunes, mélangez, incorporez ensuite délicatement les blancs à la cuillère en soulevant bien.
Incorporez enfin les Daims que vous aurez écrasés au marteau, un petit coups bien sec sur le crâne et l'affaire est faite, ne les déballez pas avant ! Incorporez aussi le chocolat coupé en copeaux.
Mettez au froid une bonne paire d'heures.
Pendant ce temps faites caraméliser les pistaches. Hachez-les grossièrement, faites bien chauffer une poêle jetez-y les pistaches et saupoudrez avec le sucre, laissez caraméliser.
Laissez refroidir les pistaches et finissez de les hacher.
Au moment de servir, découpez de jolies parts de glace (il est possible que les jaunes soient légèrement plus présents dans le fond), saupoudrez généreusement de pistaches, s'il vous reste quelques Daims et un peu de chocolat en copeaux vous pouvez aussi, et d'un peu de miel... après préparez-vous à devoir défendre votre part !
Au fait dans quelques jours c'est le Lasagne Day... alors Tic-tac... Tic-tac... à vos recettes ! Et surtout lisez les indications concernant les infos qu'il nous faut là : Le Lasagne Day et pensez à nous pauvres organisateurs... Tic-tac...
Mais pourquoi, c'était pas sur la jetée qu'il allait siffler... c'était pas sur les cailloux... est-ce que je vous raconte ça...
PS : Il resterait quelques places pour les ateliers du samedi à Soissons alors venez vous amuser avec nous ! Tous les renseignement sur le blog du salon : Salon du blog culinaire

mardi 25 novembre 2008

Le monde devient fou ! Ils jonglent avec des poêles et moi je fais la chandeleur en novembre... et tournée de crêpes pour s'en remettre...

Y'a des jours comme ça où quand je veux enfiler mes pantoufles le matin au tombé du lit... faut dire que le matin ça n'a jamais été mon truc, sauf quand je le regarde se lever juste avant d'aller me coucher... Du coup pour moi me lever a toujours été un arrachement. Comment dire, c'est comme quand on essaye d'enlever des nouilles qu'on a laissées juste un peu coller dans le fond de la casserole pour avoir ce petit goût incomparable de presque brûlé, de juste attaché. Et bien à chaque fois ça loupe pas on a beau gratter, le meilleur reste au fond de la casserole bien collé... et moi c'est pareil quand on m'arrache du lit, le meilleur de moi reste attaché dedans le lit!
Le reste, ce qui sort du lit, c'est souvent pas brillant brillant, c'est souvent un mélange d'ours mal léché et d'hypersensible râleur. Du coup forcément la chose grognante que je suis alors ne supporte pratiquement rien, ni la lumière, ni le bruit, et surtout pas la contrariété ! Et pourtant certains de ces jours quand je veux donc enfiler mes pantoufles et qu'au bout d'un moment je me rends compte que la pantoufle en question pousse des miaulements désespérés et surtout commence à me ruiner le pied je me dis que ça sent la contrariété et que je devrais me recoucher. Pourtant parce que je ne suis pas si mauvais que ça et que Marie, qui n'a finalement que peu de patience vu les cris qu'elle finit par pousser, alors qu'elle n'essaye de me lever que depuis seulement 3h16, insiste, je finis par me lever...
Généralement ces jours-là je reste roulé en boule sur le canapé dans une sorte de zénitude aux canines retroussées... je reste zen tant que l'extérieur ne s'approche pas de moi, sinon je mords ! Et lové ainsi je peux rester longtemps à ne rien faire, à philosopher sur la relativité du vide.
Ce matin, c'est ce que j'étais parti pour faire après ma tentative d'enfilage de chat-pantoufle, jusqu'à ce que je me dise tiens j'irais bien voir sur 'ternet si je trouve pas une de ces curiosités dont je suis friand. Et là, là je tombe là-dessus...


Je regarde une fois, deux fois, trois fois... et je n'arrête plus de regarder je n'essaye plus de comprendre ce que je regarde et encore moins de m'en détacher... du Pan Juggling, je regarde du Pan Juggling ! Et je dois avoir les yeux tellement exorbités devant le spectacle que même les chats commencent à me regarder d'un drôle d'air, comme si subitement j'allais me lever en hurlant et courir jusqu'à mon placard à poêle... et je me demande comment ils ont deviné ça les chats...
Parce que quand je suis sorti de ce regardage hypnotique je me suis rué dans la cuisine en criant c'est la chandeleur, c'est la chandeleur ! chandeleur !!! Et je suis parti faire des crêpes... et ce qui s'est passé alors entre moi, les crêpes et mes poêles ne vous regarde pas... ma fierté n'y survivrait pas ! Et voilà en tout cas le résultat final après bien des aventures...
Crêpes d'automnes aux poires fondantes, croustillantes et parfumées
Ingrédients :
Pour la pâte à crêpe : 250g de farine - 2oeufs - 50cl de lait - 1cuillère à soupe d'huile neutre - 1càc de levure chimique - du beurre pour les faire
Pour les poires, pour 1 personne : 1 poire - 2 étoiles de badiane - 1belle pincée de cannelle - 2càc de gelée de coing
Pour le chocolat (pour deux) : 50g de chocolat noir noir - 1belle cuillère à soupe de crème fraîche
Pour finir : une poignée de noix de pécan grossièrement hachées
Commencez par faire la pâte, battez rapidement les œufs et l'huile dans un saladier, puis ajoutez progressivement la farine mélangée à la levure et le lait. Quand tout est mélangé, n'hésitez pas à donner un grand coup de mixeur plongeant s'il reste des grumeaux. Réservez.
Pelez et coupez les poires en deux, enlever le cœur et la partie fibreuse qui rejoint la queue de la poire. Plantez une étoile de badiane à la place du cœur et remplissez de gelée tout le reste. Refermez la poire, badigeonnez-la avec la gelée restante après l'avoir posée sur un carré de Carta Fata ou de papier alu à défaut (merci Stéphanie pour cette découverte !). Refermez le film comme une papillote, ficelez et enfournez dans un four préchauffé à 200°.
Faites alors vos crêpes. Et quand vous avez fini faites fondre le chocolat avec la crème fraîche.
Il n'y a plus qu'à tapisser une assiette avec deux belles crêpes en faisant de jolis pliages, à poser les poires dessus, à les parsemer de noix de pécan grossièrement hachées, à les arroser du jus de cuisson et du chocolat fondu... tout ça à votre goût, et après essayez la zenitude aux canines retroussées des fois qu'on essaye de vous prendre votre crêpe et hypnotisez-vous au Pan Juggling !
Et vous au fait le Pan Juggling vous en pensez quoi ?
Mais pourquoi, et si je me lançais dans le cocotte-en-fonte-juggling moi... est-ce que je vous raconte ça...
PS : L'étrange photo en forme de bloc de plastique, dans une autre vie c'était bien mon tiroir à légumes après un passage au four... la vie est décidément bien cruelle !

dimanche 23 novembre 2008

Elle est belle, elle est belle ma tripe... « Nuggets » de rognons de bœuf, sauce tartare...

C'est toujours le mois de la grande tripaillerie ! Et voilà que les tripes peuvent aussi être cuisinées à la dernière minute... à croire que la tripe peut tout !

« Nuggets » de rognons de bœuf, sauce tartare. Attention je n'ai pas testé la recette ! Ingrédients : - 600 g de rognons de bœuf parés - 50 g de farine - 1 œuf - 100 g de corn flakes nature - huile de friture - un petit bol de mayonnaise - 3 càs de vinaigre de vin - 1 dizaine de cornichons - sel et poivre du moulin Couper les rognons en gros dés. Hacher les cornichons et les incorporer à la mayonnaise avec le vinaigre. Passer les cornflakes au mixer pour les réduire en chapelure grossière. Préparer 3 bols distincts avec la farine, l’œuf battu à la fourchette et la chapelure. Saler et poivrer les rognons avant de les passer successivement dans la farine, l’œuf puis la chapelure. Les faire dorer dans une huile de friture pas trop chaude et les égoutter sur du papier absorbant. Servir avec la sauce tartare. Et si vous avez deux minutes allez donc voter pour Inoule lors du grand défit tripier, sa recette est... hummm ! et en plus elle je suis sûr qu'elle a fait sa recette... alors Votez ! : Le grand défit tripier.  

Mais pourquoi, et les lampes avec des bulles dedans on pourrait aussi les remettre à la mode... est-ce qu'ils nous cuisinent ça...

vendredi 21 novembre 2008

Et McCain créa la... patate ! La patate ? c'est pas Pasteur qui avait découvert ça ? McCain et les légumes oubliés le paradoxe au fond de la cocotte..

Régulièrement certaines blogueuses et blogueurs sont sollicités par des marques pour tester des nouveaux produits, boustifaille ou p'tits instruments et moi qui ne suis pas à une contradiction près je joue le jeu de temps en temps...
Je ne suis pas une contradiction près, parce que quand je regarde par ma fenêtre je me vois dans le paysage en jardinier écolo heureux qui ferait presque une syncope parce qu'il a écrasé une limace. Je suis là chapeau de paille sur l'oreille et les poches pleines des framboises et de mures élevées à l'ombre des coccinelles... un peu du Walt Disney en version jardinière... Mais je reste derrière ma fenêtre à espérer qu'un jour ça se fasse...
Je suis aussi du genre à passer une heure à attendre que Franck mon marchand de marché de fruits et légumes à moi, veuille bien finir de prendre des nouvelles de madame Truckalapin qui la semaine n'était pas si bien que ça et qu'elle finisse d'hésiter entre une ou deux bottes de radis... alors que je serais presque prêt à lui offrir ces foutus radis du moment qu'elle se décide ! Et tout ça parce que lui et quelques autres commerçants chez qui j'ai mes habitudes, comme mon 4 saisons d'à côté, produisent ou proposent des petits fruits et des p'tits légumes qui fleurent la bonne terre et l'agriculture bien faite...
Et j'en ai plein d'autres des habitudes comme ça, biocoop et petites pastilles vertes sur tout ce qui bouge, c'est tout juste si j'ai pas fait passer le contrôle technique aux chats... petites graines et fromage de chèvre, le grand jeu quoi ! Chez moi la nature et la saison c'est une passion...
Mais en même temps, tapi à côté du vertueux, dort l'autre là, à regarder de drôle de produit en répétant mon prrrécieux ! mon prrrécieux !!! Et lui il se damnerait pour le dernier Fanta à l'écorse de pouravier synthétique du Vénézuéla ou des chewing gum à la figue de barbarie et au sirop de cactus, il vendrait sa belle-mère pour essayer le dernier épluche-tomate à tête rotative, l'arracheur de pépins de raisin thermique et pour goûter la nouvelle crème à la zanagome de synthèse croustillante, parce que justement elle croustille !
La vie du contradictoire n'est pas facile vous pouvez me croire, l'un n'étant qu'un perpétuel reproche pour l'autre... et vice versa !
Et voilà comment je me suis retrouvé une après-midi en bonne compagnie du côté de l'atelier des chefs à goûter la nouvelle découverte de Mc Cain... des patates presque prêtes à manger ! et plus précisément les JAC... JAC comme juste à cuisiner. La JAC comment dire c'est une patate désabillé, précuite et donc toute prête à frémir, à fondre ou à croustiller juste pour vous. Et pour tester leur préparation moi aussi je suis allé au bout de mes contradictions en les associant à des légumes oubliés.
JAC et les légumes oubliés
Ingrédients : 1 sachet de pomme de terre - 5 ou 6 gousses d'ail en chemise grossièrement écrasées avec le plat d'un couteau - des légumes oubliés, racine de persil, cerfeuil tubéreux, navets noirs, panais, topinambours... - Thym, laurier, romarin - huile d'olive - sel et poivre
Versez les pommes de terre Mc Cain et les gousses d'ail dans un grand plat allant au four, versez 1 ou 2 càs soupe d'huile d'olive, saupoudrez généreusement d'herbes, remuez très rapidement le tout et enfournez four préchauffé à 200°.
Pendant ce temps jetez les légumes que vous aurez épluchés dans une grande casserole d''eau bouillante salée et faites précuire 5 minutes les plus facile à cuire, persil, cerfeuil, panais, topinambours... et poursuivez 5 minutes de plus pour les navets et autres légumes plus récalcitrants. Égouttez-les bien et au bout de 10 minutes de cuisson des patates, ajoutez-les. Remuez un peu et poursuivez la cuisson au four pendant 10minutes. N'hésitez pas en fin de cuisson à passer le tout quelques instants sous le grill de manière à bien dorer le tout.
Enlevez les herbes cuites et saupoudrez le tout de quelques herbes fraîches. Et posez au milieu de la table...
Là à peine que j'ai posé le plat j'ai entendu mon hamster dire à ma Marie... maman y'a papa qui recommence ! voyant sans doute de loin la queue rebiquante de la racine de persil. Et j'ai vu la nuée des miens se mettre autour de la table, prendre fourchette et commencer à demander et c'est quoi ça et c'est quoi que ça... et écarter consciencieusement les légumes oublié d'une fourchette distante dès la réponse donnée pour aller chercher la patate qui était juste en dessous. Résultat quand j'ai fini la pédagogie il ne restait plus de patates !
Moralité chacun dans son genre, chacun dans son style et son public, chacun peut trouver sa place... et pour ne pas finir comme une fable... bien sûr on peut faire la même recette avec des patates crues, ça sera plus long mais aussi moins cher, puisque la véritable critique que je pourrais faire c'est bien celle-là... dis Madame McCain tu ne pourrais pas les faire juste un chouille moins chers tes petites JAC ?
Et si quelqu'un veut les essayer il me reste un bon pour les avoir gratuitement, alors au plus rapide qui voudra et qui saura dire ce qu'était le bloc de plastique, en photo, dans sa vie précédente...
Mais pourquoi, au fait c'est où Soissons déjà... et c'est quoi cette histoire de vase d'abord... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 17 novembre 2008

Quand le Il commence à agir comme une Elle... les catastrophes sont en vue ! Et une mini ma cocotte...

En ce moment à la maison je suis passé en mode enchainement de tâches, cours d'espagnol, petites recettes de tous les côtés, une couche de sociologie et je vais chercher les enfants, la réunion de machin et le rendez-vous avec truc... rien de terrible quand même. Et puis quand Marie rentre, je reprends les bonnes habitudes du mâle régnant en me glissant dans le canapé d'où je lâche, si tu savais c'te journée que j'ai eu Chouchou... Bon je garde un œil sur la cuisine où j'ai laissé bloblotter le repas du soir, mais pour le reste, comme tous les garçons j'attends que ça se fasse tout seul... enfin que Marie le fasse toute seule.
Et puis à force d'enchaîner toutes ces activités je me suis pris au jeu, grisé je me suis dit, allez t'es chaud tu peux faire deux choses en même temps, t'es cap, vas-y ! Et aussitôt, aussitôt dit... et ça m'a semblé tellement facile que je me suis demandé pourquoi elles en font tout un fromage les filles, c'est tellement with the finger in the nooz and one hand in the dans l'dos. Et me voilà lancé dans le petit rangement de frigo pendant que les feuilles d'espagnol se classent presque toutes seules et que je remanie mon carnet de rendez- vous... c'était tellement facile que je me suis dit que je pouvais encore un peu plus, juste que j'accélère, j'te marque mes rendez-vous sur les mains pour les trier, décembre main gauche janvier à droite, que j'te réinvente un classement espagnolosociolo, et que le tiroir du frigo je vais te le coller au four pour un séchage rapide et que... c'est là que j'ai entendu ma fille me dire... Papa je veux plus être neurologue ! Tout va bien, je vais bien ! que je me suis dit.
Et j'ai géré la question avec tact et finesse... J'ai menacé ma fille de l'enfermer chez les jésuites jusqu'à ses 28ans si elle ne passait pas ce foutu bac S et que sinon elle finirait caissière à Monoprix ou dans la délinquance, et qu'elle ne serait pas la première femme présidente de la république comme ça ferait tellement tellement plaisir à son papounet... Facile et sans transpiration et tout dans la nuance ! à tel point que quand j'ai fini de parler ma merveille est partie faire claquer la porte de sa chambre avec le menton tout tremblotant... C'est ça les filles, toujours émerveillées par la sagacité de leur papa...
Et donc après cette petite discussion de rien, enfin en regardant ma montre... purée quand même1heure et demie pour régler un petit problème de rien de tout, comme le temps passe... Et puis j'avais plus chaud que prévu, c'est curieux je me suis rendu compte en m'essuyant le front que j'avais des drôles de traces d'encre sur les mains... ça va bien partir au lavage, pas de quoi arrêter l'winner ! l'œil du tigre que j'ai... l'œil du tigre et peut-être aussi le naseau du tigre ou alors c'est qu'il y a une drôle d'odeur quand même... mais c'est pas ça qui va m'arrêter, hop je te prends les dossiers de sociologie espagnole... mais ça sent quand même la crotte de gnou caramélisée...
Et à ce moment-là, prêt que j'étais à relancer mon tout nouveau cerveau multi-tâches, mon cerveau de garçon a refait surface et il a résumé les étapes précédentes une par une, j'ai regardé mes mains à rendez-vous, j'ai ri nerveusement, j'ai regardé mon nouveau tri où après la conjugaison de hablar j'avais maintenant le chapitre expliquant les mécanismes de l'exclusion dans les années cinquante, et j'ai ri plus que nerveusement... et mon bac à légumes.. mon bac à légumes !
Quand Marie est rentrée, elle a donc retrouvé son Il à genou devant le four, son carnet de rendez-vous décalqué sur le front en train d'essayer de décoller l'ex-tiroir à légumes en plastique de son frigo qui finissait de blobloter dans le four après avoir complètement fondu... avec de curieux chiffons de papier qui avaient dû être un cours de sociologie dans une autre vie... et juste quand elle allait me demander ce qui... ma fille est entrée dans la pièce déguisée en fontaine et hurlant papa y m'aime plus mamam ! mamammm !!! J'ai juste dit, si tu savais c'te journée que j'ai eu Chouchou...
Si vous ne savez pas quoi m'offrir pour noël, c'était un Zanussi des années 80, mon frigo, maintenant borgne de bac à légumes et qui sait, ça pourrait peut-être sauver mon couple...
Et si vous avez d'autres envies de cadeaux regardez du côté des mi-cocottes Le creuset et du livre Mini-cocottes de L.Streeter et L.Nicolas que j'ai passé au presse purée et dont je parlerai un peu plus la prochaine fois...
Cocotte de poireaux à la crème et au curry
Ingrédients pour deux : 16 petits poireaux bien fins - 20cl de crème liquide - 50cl de bouillon de volaille - 1càs de moutarde à l'ancienne - un bouquet de thym citron frais (ou du thym classique à défaut) - du curry - sel et poivre
Commencez par couper les poireaux en tronçons d'un bon centimètre de plus que la hauteur des mini-cocottes. Lavez-les bien puis faites-les cuire pendant 4 minutes dans le bouillon de volaille porté à ébullition. Retirer puis passez dans de l'eau bien froide. Égouttez bien les poireaux.
Faites deux petites bottes de poireaux en intercalant quelques tiges de thym au milieu, puis placez-les debout dans les mini-cocottes.
Mélangez dans un bol la crème, 10cl de l'eau de cuisson des poireaux et la moutarde et versez une partie de ce liquide sur les poireaux de manière à remplir les cocottes pratiquement jusqu'au bord. Saupoudrez avec quelques belles pincées de curry.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant une bonne quinzaine de minutes. Éteignez le four et laissez encore cinq minutes.
Servez en saupoudrant de nouveau d'un peu de curry, de thym frais et d'un peu de sauce restante.
Des œufs au foie gras ma cocotte ?
Ingrédients pour deux : 4 œufs - 2petites brioches - 4càs de crème fraîche - une petite tranche de foie gras coupée en éclats - 1 spéculoos réduit en poudre- sel et poivre
Commencez par couper deux tranches de brioche d'un bon centimètre prélevées du fond des brioches. Faites les dorer rapidement et tapissez-en le fond des cocottes. Étalez une càs de crème fraîche et cassez les œufs dessus. Déposez le reste de la crème sur les œufs, salez et poivrez généreusement.
Placez les cocottes dans un plat contenant un centimètre d'eau et enfournez dans un four préchauffé à 180° une douzaine de minutes, n'hésitez pas à prolonger un peu la cuisson si les œufs ne sont pas assez cuits à votre goût. Parsemez de foie gras le tour de la cocotte et saupoudrez avec le spéculoos en poudre.
Servez le reste des brioches que vous aurez grillées.

Mais pourquoi, et si on faisait sécher le linge au mico-onde ça le ferait peut-être... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 14 novembre 2008

Derniers regards vers un nouvel atelier Maggi... diablotins, anges gardiennes et recettes minute...

En cuisine à force d'en faire et d'en refaire à la maison j'ai fini par trouver mes marques. Il faut dire que j'ai une assistante de rêve, Une assistante toujours prête à cracher sa flamme et a transformer mes woks en éruption asiatique ou à modérer ses ardeurs et à lécher alors délicatement les fonds de mes casseroles afin de ne pas envoyer mes petits ragoûts en enfer!. Mais à l'atelier des chefs, même si on commence à se balader plus naturellement lors des Ateliers Maggi, Adèle, Réquia, Fred et moi, j'ai encore du mal à trouver mes marques. En plus la magasinière qui règne là-bas me regarde toujours avec air de dire 'tention gamin si tu me frottes je te plume comme une aile de poulet et tu vas sentir le cochon grillé... 'tention gamin ! et ça, ça n'aide pas...
E
t pour ne rien arranger dès que je suis confronté au stress je perds les pieds au moindre grain de sable et les grains de sable quand y'en a pas je me charge d'en trouver !
Tiens par exemple il suffit qu'on me regarde un tant soit peu intensément et même juste intensément pas plus que ça... Le genre de regard qui se pose sur le mur du fond et qui par hasard ne fait pas le point sur le truc là devant qui gène la vision et justement si le truc c'est moi, eh bien ça c'est suffisant pour que je parte en crispation intensive ! Et là, là ça me crispe le dos, un peu comme si j'avais un balai... enfin voilà quoi, et pendant ce temps mes bras et le bas de ma mâchoire eux se liquéfient ce qui fait que je ne peux plus que balancer les uns et bavouiller gentiment quand j'essaye de parler.... Et donc forcément quand j'ai en face de moi Mamina, Pascale, Alice et Aline qui attendent le couteau à la main, moi je ne rêve que d'une chose pouvoir continuer l'atelier sous la table en faisant au mieux les marionnettes de madame coupe et monsieur cuit !
Et comme si ça ne
suffisait pas voilà qu'apparaît un curieux diablotin, Stan, qui venait rejoindre notre équipe, en fait ils sont deux d'ailleurs Stan et Dam... Et ces deux-là à chaque fois que je recommençais à prendre pied, que j'arrivais à m'auto-persuader de mon invisibilité, que les yeux en face de moi ne voyaient que des couteaux et des ingrédients sautillants... à ce moment où ma chaudière interne de nervous breakdowm commençait à lâcher de la pression, eux-là me faisaient éclater de rire à grand coup d'attaques hystériques... tiens on se croirait à télé matin là qu'ils me glissent et me regardent alors comme si j'étais Sophie Davant...Et moi je devrais rester concentré, la catastrophe culinaire s'avançaient donc à grand pas !
Mais c'était sans compter sur l'ange gardien qui rôde par là, regardez bien sur les photos, elle a l'œil qui guette, qui surveille et vous sauve gentiment, souvent sans le dire... et tout au long de la soirée j'ai entendu sa voix. Tiens Dorian je t'ai nettoyé la friteuse, tiens je t'ai mis du poivre dans ton moulin, tiens j'ai enlevé ça du feu, c'est bien ce que tu m'avais demandé... comme si j'avais demandé quelque chose, tiens tu devrais... tiens... C'est à croire qu'elle m'aurait recousu un doigt si je me l'étais coupé, enfin ça je ne tiens pas à le vérifier...
Et finalement au lieu de la catastrophe annoncée, au milieu des regards des unes, qui en même temps taillaient, effeuillaient, façonnaient, des facéties des autres, qui d'ailleurs n'hésitaient pas à
mettre les mains dedans et de l'ange gardien du soir qui veillait discrètement sur ma cuisine... finalement il y a eu plus de rires que de peur !
Alors merci m'sieurs dames pour cette très bonne soirée autour des fonds sous toutes ces formes, merci à ceux des autres ateliers avec qui on a fait méli-mélo, et merci à Richard Yin pour ses photos et qui a même réussi à mettre sur une seule photo, diablotins, amies et ange gardien...
Et à la prochaine pour une nouvelle soirée Maggi...que ! En attendant voilà deux recettes minutes venant tout droit de l'atelier précédent consacré au dès Maggi, celles de cet atelier vont très vite arriver sur le blog des astucieuses.
Pizza Italie 1 – Suède 1
Ingrédients pour 4 pizzas : 4 petits pains suédois carrés - 12 petites tomates cerise - 4 c. à café de concentré de tomate - 4 c. à café de coulis de tomate - 16 petites feuilles de basilic - 80g de jambon cru coupé en chiffonnade - 2 boules de mozzarella di buffala - 1 Dé oignon Maggi - 1 Dé ail Maggi - Huile d’olive - Poivre
Dorez rapidement les petits pains suédois au grill pain, juste un peu.
Coupez en deux les tomates et en quatre chaque boule de mozzarella.
Étalez sur chaque petit pain suédois une cuillère à café de concentré de tomate et une de coulis de tomate. Émiettez sur la moitié des pains 1 Dé oignon, et 1 Dé ail sur l’autre moitié.
Répartissez alors dessus la mozzarella grossièrement émiettée à la main, deux feuilles de basilic sur chaque pain puis le jambon cru et les tomates cerise. Poivrez et versez quelques gouttes d’huile.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant environ 5 minutes, il faut que le fromage soit bien fondu.
Dès qu’elles sont cuites servez-les en disposant dessus les feuilles de basilic restantes.
Fromage très frais au vert et à l’ail
Ingrédients : 1 carré frais de 75g - 100g de fromage blanc - une douzaine de tiges de ciboulette - 1 petit oignon nouveau - 2 ou 3 feuilles de basilic - 1 Dé ail Maggi - poivre - des petites tranches de pain bien grillé - huile d’olive (facultatif)
Taillez la ciboulette en petits tronçons de biais. Émincez le basilic assez fin. Émincez l’oignon nouveau. Mélangez le carré frais et le fromage blanc à la fourchette sans trop insister.
Ajoutez les herbes, poivrez et mélangez très rapidement. Étalez sur les tartines et saupoudrez avec un 1 Dé ail émietté, versez une goutte d’huile d’olive si vous aimez.

Mais pourquoi, franchement j'ai une tête de Sophie Davant moi... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 12 novembre 2008

Bienvenue chez les ch'tis... ch'ti cheese cake et une étrange rencontre entre un foie gras et un spéculoos...

Des fois la vie c'est quand même vachement compliqué... quand je pense que je n'ai pas encore vu Bienvenue chez les ch'tis... Et oui c'est moi, enfin si j'ai bien compris je ne suis pas tout à fait le seul, et pourtant à chaque fois que je le dis je me rends compte de ce que les autres pensent de moi ! Et des fois je n'ai même pas à le dire...
L'autre jour par exemple, j'étais en plein boulot attablé au P'tit Quinquin un de mes bureaux, et j'étais là le journaux dans une main et mon petit café crème fumant du matin de l'autre, en plein boulot quoi... Et voilà qu'un camarade de travail s'arrête, se met lui aussi en position de productivité avancée, un café d'une main et je te pique les pages sport de l'autre... et je ne sais pas pourquoi, voilà qu'à un moment il me dit tiens en ce moment le foot ça me fait penser à Bienvenue chez les ch'tis quand il dit Tant que t'as po mal au cul, tu peux toujours t'assouère eud'ssu ! et conclu d'un le con... le con ! avant de me lancer hein ? hein ???Et ce hein là je sais ce qu'il veut dire, il veut dire... toi le frère que je n'ai jamais eu, toi mon quasi jumeau mon presque siamois, toi avec qui je partage mes joies, mes cafés et mes peurs, eh oui moi aussi les araignées... toi avec qui je me demande à chaque fois si le Petit Saint Germain va enfin gagner un match, si les voitures vont voler un jour comme dans James Bond, si c'est du rutabaga ou du topinambour... toi avec qui nous avons traversé le Yan Tsé, évité les balles des barbouses, toi avec qui nous avons éparpillé, éparpillé, éparpillé... et bu des trucs où il y avait aussi de la patate... toi tu es en train de me dire que tu m'abandonnes au milieu du gué, la jambe prise dans un crocodile, l'ennemi hurlant de partout et le PSG à la relance... toi tu vas me faire ça ! Et tout ça parce que t'as pas été voir Bienvenue chez les ch'tis !!! Il veut dire tout ça son regard et là moi je dis seulement heuuu...Alors il replie la page sport, la repousse comme si subitement Libé avait attrapé une lèpre bourgeonnante galopante... me regarde bizarrement et dit y'a des jours où tu fais vraiment chier à tout intellectualiser comme ça ! Et tout ça, juste parce que j'ai dit heuuu !Et c'est à chaque fois la même chose, à chaque fois que je le dis j'ai le droit à ces drôles de regards qui disent au début je ne te croyais pas comme ça et qui commencent à me scruter alors que j'entends dans leur yeux... finalement c'est peut-être que je ne te voyais pas tel que tu es... Vraiment ! Et voilà comment je finis presque dans le goudron et les plumes juste pour quelques heuuu !
Et tout ça parce que personne ne sais que ce heuuu veut finalement dire... tu sais moi le cinéma la dernière fois que j'y suis allé j'ai hésité devant la salle entre aller voir la Grande vadrouille et la Canonière du Yang Tsé... non d'ailleurs j'y suis retourné une fois y pas longtemps avec Marie, c'était juste avant qu'elle m'annonce l'arrivée de notre première, c'était hier quoi, c'était le temps où on fréquentait encore les porches mal éclairés... et te dire que j'ai oublié le titre du film, c'est rien de le dire... alors Bienvenue chez les ch'tis au cinéma je le verrai au environ de 2115 ! Quand on m'annoncera mon premier arrière petit enfant... et tu sais quoi je pense que j'oublierai aussi le titre du film... voilà ce qu'il veut dire mon heuuu...Bon mais c'est pas tout ça, aujourd'hui j'y retourne au cinéma et faut que j'y aille... enfin quand j'aurais choisi entre Y'a-t-il un pilote dans l'avion et Rambo...
Et tout ça ne m'empêche pas d'inviter les Ch'tis dans ma cuisine.
Ch'ti cheese cake au spéculoos et à a la chicorée
Ingrédients :
Pour le cheese cake : - 200g de fromage du type Philadelphia - 200g de mascarpone - 100g de crème fraîche - 120g de sucre en poudre - 1oeuf et un jaune - 30g de farine - du beurre - 30g de Spéculos - 2cuillères à café de sucre roux 

Pour le caramel : - 90g de sucre - 12cl de crème fraîche - 40g de beurre - 2 cuillères à café de chicorée liquide - Fleur de sel
Commencez par préparer le fond. Ecrasez les biscuits et mélangez-les avec le sucre roux. Beurrez le moule, ajouter les biscuits au sucre, tournez pour faire adhérer aux parois puis tassez au fond.
Mettez ensuite dans un saladier le fromage, le mascarpone et le sucre, battez rapidement le tout. Ajoutez l'œuf et le jaune, et battez encore. Ajoutez la crème au préalablement battue à part et battez le tout ensemble. Ajoutez enfin la farine et battez une dernière fois rapidement. Versez dans le moule.
Passez le dos d'une cuillère à café dans la chicorée liquide et faire des cercles sur le dessus du cake. Enfournez dans un four préchauffé à 170° pendant une quarantaine de minutes. Coupez le four et laissez refroidir. Mettez ensuite au frigo jusqu'au lendemain. Le cheese cake aime se faire désirer...
Préparez enfin le caramel. Versez dans une casserole le sucre et faire fondre à feu doux, surtout sans remuer. Quand il a pris une jolie couleur brune, retirez du feu et versez la crème fraîche en une fois (attention aux projections c'est très très chaud). Remuez bien pour tout mélanger. Ajoutez ensuite le beurre coupé en cubes et continuez de remuer. Remettre le tout sur feu doux et remuez jusqu'à ce que le caramel soit homogène. Versez dans un verre, ajoutez une pincée de fleur de sel et laisser tiédir. Versez la chicorée liquide et remuez.
Servez le Ch'ti cheee cake généreusement arrosé de caramel à la chicorée et essayez avec un petit café tout chaud tout brûlant, et peut-être retrouverez-vous le soleil qu'il n'y a pas dehors...

Et comme Marion de Tomaten Quiche a la bonne idée de lancer la nouvelle édition du sucré s'invite chez le salé sur le thème des spéculoos voilà une petite recette pour cette édition... que vous pouvez aussi manger ! Entre le foie gras et le nord
Ingrédients : Du foie gras - du pain d'épices - des spéculoos - du beurre - vinaigre balsamique - fleur de sel et poivre du moulin
Commencez par beurrer un côté des tranches de pain d'épices, pas trop de beurre. Mettez ensuite une poêle sur feu assez vif et quand elle est chaude posez les tranches de pain d'épices dessus et faites-les joliment dorer (attention le pain d'épice a tendance à brûler assez rapidement). Laissez tiédir.
Quand elles sont tièdes répartissez dessus de belles lamelles de foie gras, puis faites dessus un joli trait en travers avec du spéculoos écrasé. Salez et poivrez assez généreusement, faites tomber quelques gouttes de vinaigre balsamique, 3 ou 4 pas plus par tartine, et dégustez.

Mais pourquoi, et moi d'abord j'chui allé dans le nord et même jusqu'à Dunkerque moi... d'abord... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 6 novembre 2008

Et un jour j'ai découvert les lasagnes... et bien plus tard j'en ai même fait ! Et vous ? Rejoignez-nous pour le 1st Lasagne Day !

Je n'ai jamais été à la cantine, enfin presque jamais. Ma mère n'acceptait pas que je sois nourri par une autre main que la sienne, alors que moi j'aurais bien aimé, mais vraiment bien ! Le problème c'est que ma mère a toujours confondu main et cordon ombilical... et encore aujourd'hui... Et moi dès cette époque où je portais des culottes courtes je me serais bien passé de mes petits allez et retours à la maison, et ce n'était pas à cause de la cuisine répétitive, ça ce n'était pas le pire, le pire c'était que tous les copains se mettaient en rang devant la cantine dans une assez joyeuse pagaille alors que moi je rentrais sans joie à la maison... surtout que j'étais le seul !
Ce n'est qu'à l'occasion de quelques semaines de classe de neige que j'ai rencontré ma première cantine. J'ai maintenant un peu perdu mes premières impressions et mes premières découvertes collectives d'alors, mais je me souviens quand même de mon étonnement parce que c'était bon ! enfin relativement bon... C'était en tout cas très loin de ce que m'avait laissé croire ma mère quand elle m'avait serré fort fort au moment de la séparation et m'avait glissé dans l'oreille, et surtout mange...mange... à ce moment-là j'ai cru entendre et surtout ne te laisse pas mourir de faim, malgré tout survit mon fils, survit !
Non seulement j'ai survécu, mais en plus je suis revenu avec des tas de bonnes idées pour varier un peu notre alimentation quotidienne. Il faut dire que j'avais découvert là-bas des grands classiques de la cuisine qu'aiment les enfants de tout pays, comme le hachis parmentier ou les lasagnes ! Quand je partageais ces repas avec tous les autres, j'étais horrifié parce qu'à chaque découverte, alors que moi j'avais l'impression de découvrir l'Amérique, l'eau chaude et le vaccin contre la fièvre aphteuse d'un seul coup, eux me regardaient blasés lâchant juste ouais c'est des lasagnes quoi et alors...
Mais quand j'ai informé ma maternelle de mes espoirs culinaires elle m'a regardé d'un air perplexe et a juste répondu, hatchi parementière y las lasañas... si si si... et je n'en ai plus jamais entendu reparler...
Heureusement depuis je me suis bien vengé.... Et vous d'ailleurs comment vous avez rencontré votre première lasagne et surtout comment les cuisinez-vous ? Et voilà bien la question qui nous a rapproché Gracianne, Marion et moi et qui nous a donné envie de lancer le 1st Lasagne Day ! Alors rejoignez-nous !

Pour participer c'est simple, vous avez un mois pour trouver votre recette, avec vos ingrédients, vos proportions…avec une pâte maison c'est mieux mais sinon c'est bien aussi !
Ensuite si vous avez un blog, vous publiez votre recette sur votre blog entre aujourd'hui et le 6 décembre prochain et vous nous envoyez votre prénom, le nom de votre blog et la photo (480x640 c'est bien) de votre plat et hop direction le mail, là :
lasagneday@free.fr (ou sur l'un de nos trois mails)
Et si vous n'avez pas de blog vous nous envoyez votre prénom et la photo (480x640 c'est bien) de votre plat et hop direction le mail, là :
lasagneday@free.fr (ou sur l'un de nos trois mails)
Et nous après le 6 décembre nous publierons toutes vos recettes sur un des trois blogs ! Au fait il n'y a rien à gagner si ce n'est le plaisir du partage… c'est déjà bien non ? et n'hésitez pas à reprendre le logo… mais rien d'obligatoire comme toujours !
Lasagnes express tout en fraîcheur et en herbes
Ingrédients pour 2 affamés ou 3 personnes: 500g de viande hachée (j'ai utilisé uniquement du bœuf mais il ne faut pas hésiter les mélanges) - 1 courgette – 1oignon - 1ou 2 gousses d'ail - 2 càs d'huile d'olive - 2 ou 3 branchettes de thym frais effeuillé - 2 ou 3 branchettes de sarriette effeuillées - 2 ou 3 tiges de basilic effeuillées - ½càc de graines de fenouil - 600g de cubes de tomates en boîte - 2 boules de mozzarella - du parmesan - 1 douzaine de feuilles de pâte à lasagne (des grandes plaques rectangulaires) - Sel et poivre - 2 barquettes en aluminium
Préparation :
Commencez par râper (gros trous) la courgette et l'oignon, et l'ail (petits trous).
Mettez sur feu fort une casserole d'eau salée et deux poêles avec 1càs d'huile dans chacune.
Réservez un tiers des herbes.
Quand l'huile est chaude, versez dans une poêle la viande et dans l'autre les légumes râpés, courgette, oignon et ail et commencez à la faire colorer. Au bout de 3 min ajoutez dans la viande le fenouil, le thym et la sarriette et le basilic dans les légumes, poivrez généreusement les deux et prolongez la cuisson de 3min.
Mélangez alors les deux poêles puis ajoutez la tomate et les poivrons que vous aurez réduits en petits cubes puis prolonger encore la cuisson de 5min.
Pendant ce temps et dès que l'eau de la casserole bout, versez-y les pâtes et faites-les cuire 3min. Rincez-les ensuite à grande eau.
Défaites grossièrement la mozzarella.
Quand tout est prêt, montez les lasagnes. Placez côte à côte deux feuilles de pâte au fond de la barquette, faites dépasser les feuilles sur les côtés (regardez la photo pour mieux comprendre, je ne suis pas toujours doué pour les descriptions). Puis versez une couche de sauce à la viande, quelques herbes et de la mozzarella. Repliez ensuite la feuille de pâte et recommencez l'opération autant de fois que nécessaire pour arriver en haut de la barquette.
Terminez en refermant à moitié la feuille de pâte, finissez les herbes et couvrez le tout très généreusement de parmesan en copeaux.
Enfermez la boîte dans une papillote de papier aluminium que vous ne devez pas trop serrer. Enfournez le tout à four préchauffé à 200° pendant un quinzaine de minutes.
Il ne vous reste plus qu'à ouvrir la papillote et à profiter de la vue et de l'odeur... N'hésitez pas alors à dorer sous le grill avant de déguster après avoir saupoudré d'herbes fraîches.

Mais pourquoi, et dire que j'attends mis lasañas depuis plus de vingt ans moi... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 5 novembre 2008

Elle est belle, elle est belle ma tripe... Foie d’agneau au vinaigre balsamique et à l’orange !

Le mois de la tripe continue et les recettes aussi ! Et voilà donc une nouvelle idée pour remettre les abats sur nos tables...
Foie d’agneau au vinaigre balsamique et à l’orange. Attention je n'ai pas testé la recette ! Ingrédients : - 800 g de foie d’agneau tranché - 15 cl de jus d’orange - huile d’olive - 2 càso de vinaigre balsamique - 1 càc de sucre - 2 gousses d’ail - quelques brins de persil - sel et poivre Eplucher l’ail, le hacher avec le persil. Dans une poêle bien chaude, faire revenir le foie à l’huile d’olive, saler et poivrer. Le retirer et le garder au chaud entre 2 assiettes. Ajouter le jus d’orange, le sucre et le vinaigre dans la poêle. Faire réduire jusqu’à ce que la sauce soit sirupeuse. Servir le foie parsemé du mélange ail-persil, avec la sauce et un mélange de légumes assaisonnés à l’huile d’olive. Et si vous voulez retrouver la recette suivante de la série, une salade de langues d’agneau à la marocaine, direction : Mais pourquoi est-ce qu'ils nous cuisinent ça... où sera sans doute diffusée la suite des recettes de cette série tripière ! 
 
Mais pourquoi, je me demande pourquoi ça commence à sentir les lasagnes dans ma cuisine... est-ce que je vous raconte ça...
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