C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane, à l'Italie… forcément c'est l'Italie !!!

Tacaclac Tacaclac Tacaclac !!! On sortait remontés comme des diables en faisant claquer nos crampons sur le béton des vestiaires Tacaclac Tacaclac Tacaclac !!! Le moral au plus haut prêts à livrer bataille jusqu'au dernier sang ! En plus nos couleurs c'était le jaune et le vert, comme le Brésil, du coup on se donnait des surnoms brésiliens, histoire de se la jouer ! forcément, eeeeh Jairziiinho la balle là… lààà ! ça le fait plus que, Bernard le ballon ! passe le ballon purée Bernaaarrd !!! Du coup, on jouait à coup de Rivelinoooo la passe ! et de en avant Tostao ! Remonté à fond qu'on était en sortant ! Bon en rentrant en général c'était une autre histoire… faut dire que notre plus mauvais score cette année-là ça avait été 28 à 0 et que nous n'avions pas marqué le moindre but de toute la saison ! Nous étions sans doute la plus mauvaise équipe de l'ouest parisien… mais nous avions des excuses !!!
Déjà notre entraîneur, enfin entraîneur… il avait sans doute regardé un jour un match à la télévision… et encore, certaines fois je me demandais… en plus il avait l'habitude de pointer chez Préfontaine, il cachait son carburant dans un vestiaire où il allait régulièrement s'approvisionner, du coup après il avait le geste approximatif et la consigne hésitante, des fois il levait le bras pour nous diriger et… et il restait comme ça, le bras levé en tanguant au gré du vent, sans rien dire, de longues minutes… très longues minutes, avant de repartir en hurlant dans un yaourt incompréhensible ce qui devait être une consigne !
Et si l'entraîneur c'était pas terrible, le terrain… nous, on appelait ça la taupinière, les autres équipes, elles, parlaient de Verdun quand elles venaient chez nous. C'était un terrain curieux galeux par certains endroits, digne d'une jungle équatoriale par certains autres… dur comme du béton par beau temps et se transformant en rizière dès la première goutte d'eau ! C'est à croire que ce terrain détestait le foot et nous le faisait savoir à sa manière !
Enfin il y avait les joueurs… au début de l'année, pendant le deuxième entraînement, notre goal s'était brisé la main lors d'un arrêt, il avait mis la main sur la trajectoire du ballon et… elle en était tombée… On avait alors décidé de mettre dans les buts celui qui courait le moins vite, quand il courait… Ce n'est qu'au premier match qu'on s'est rendu compte qu'il avait peur du ballon ! Les seuls ballons que notre goal arrêtait étaient ceux qu'il n'arrivait pas à éviter ! Et tout était comme ça dans notre équipe, les avants attendaient sur la ligne médiane des ballons qui n'arrivaient jamais de l'arrière… forcément puisque les ballons passaient leur match au fond de nos filets !!! Moi je n'étais pas le plus mauvais joueur… ce qui ne veut pas dire non plus que j'étais bon… Un jour, un des avants m'avait dit, p'tain t'as bien joué aujourd'hui 'reusement que t'étais là sinon on s'en prenait au moins 30… forcément quand on a perdu 17 à 0… mais tout ça n'était pas grave, pas grave du tout… héééééééé la balle là Rivelino, la passe là… purée mais non les rouges c'est les autres, tu fais chier Bernard !!!
Bon ce soir ils vont sortir en faisant Tacaclac Tacaclac Tacaclac !!! remontés comme des diables et gagnera qui gagnera… même si moi j'ai bien une petite envie ,-)! Et en attendant plateau télé italien !
Tiramisu presque glacé
Ingrédients pour un récipient de : 500g de mascarpone – 2oeufs + 1blanc – 100g de sucre – 1càs de marasquin – 1 paquet de boudoirs - 2 ou 3 tasses de café allongé – 1càs d'amaretto – du cacao en poudre – du chocolat noir en copeaux
Dans un saladier versez le mascarpone, les œufs et le blanc d'œuf, le sucre et le marasquin, mélangez au batteur jusqu'à obtenir un mélange homogène et aéré, réservez-le au frais. Mélangez le café et l'amaretto dans un récipient, il faut qu'il soit au moins aussi grand que les boudoirs. Etalez une couche très fine de crème au mascarpone puis saupoudrez avec du cacao en poudre. Il faut maintenant mettre par-dessus les boudoirs. Mais avant de les étalez dans la crème prenez-les deux par deux et trempez-les dans le mélange au café, trempez rapidement (on plonge on ressort on ne laisse pas dans le liquide). Ensuite vous les posez à plat ou sur la tranche selon l'épaisseur de boudoir que vous souhaitez mais sans les tasser. Ensuite saupoudrez de copeaux de chocolat et versez par-dessus toute la crème restante. Secouez l'ensemble de manière à bien remplir avec la crème, étalez le dessus. Mettez au frigo pendant au moins 2heures, puis au congélateur 30min avant de servir. Au bout de ce temps sortez le plat et saupoudrez généreusement de cacao en poudre et de copeaux de chocolat noir. Coupez… et servez !
Spaghetti aux tomates, aux olives, aux piments et… deux ou trois choses encore
500g de spaghetti – 2 càs d'huile d'olive – 6 anchois à l'huile rincés, égouttés et émincés – 3 gousses d'ail émincées en fines tranches – ½ càc de piment doux en poudre – 800g de tomates coupées en boîte - 1càc de câpres – Une vingtaine d'olives noires dénoyautées coupées en 2 ou 4 – 1 ½ càc de piment frais émincé le plus fin possible – 1 pincée de sucre - 3 ou 4 càs de persil plat grossièrement émincé – sel et poivre – du parmesan
Dans une casserole de grande taille ou dans une très grande poêle (au final il faudra rajouter les pâtes, donc grand !) mettez l'huile à chauffer à feu moyen. Quand elle est bien chaude ajoutez les anchois, l'ail et le piment en poudre, remuez sans arrêt pendant 4 ou 5min le temps que l'ail commence à prendre couleur. Ajoutez ensuite les tomates, les câpres, les olives 1càc de piment frais et le sucre, remuez bien et laissez mijoter sans couvrir pendant une vingtaine de min toujours à feu moyen, remuez régulièrement.
Pendant ce temps, faites cuire les spaghetti selon les indications en les laissant un peu fermes dans une grande quantité d'eau salée. Dès que la cuisson est à point égouttez les pâtes sans trop insister puis transvasez-les dans la poêle et faites revenir 3min sans arrêter de remuer.
Mélangez le persil et la ½ càc de piment frais restant, quand les pâtes sont prêtes saupoudrez-les de ce mélange et éventuellement, c'est aussi bien sans, de parmesan en copeaux !

Mais pourquoi, et après j'fais quoi moi, le tour ? est-ce que je vous raconte ça…

PS : Vu vos premières réactions l'idée d'un KikiveutkikivientPiqueniquer entre nous (nous ce sont les amateurs de blogs culinaires qu'ils aient un blog ou pas d'ailleurs) dimanche 6 Août à midi dans un parc ou un jardin public parisien est donc maintenant adoptée !!! reste à déterminer le lieu… toutes les idées sont bonnes à prendre pendant que je continue à chercher !