mercredi 21 avril 2010

Week-end en Corrèze au pays du tourisme tranquille où le temps a le temps !

Depuis longtemps je passe mon temps à courir en pensant qu’on peut aller plus vite que les trotteuses des pendules. Du coup j’ai tendance à passer des week-ends de lapin crétin à essayer de faire quelques milliers de choses sans réussir à vraiment en faire une seule.

Et pourtant ce que j’aimais avant c’était laisser couler le temps, le laisser couler comme un sirop qui dégouline le long d’un verre en s’accrochant comme s’il pouvait s’arrêter à chaque seconde. Mais maintenant je n’ai plus le temps… en tout cas c’est ce que j’aime croire, alors il faut faire, faire, faire…
Et l’autre week-end quand je suis arrivé du côté de Brive la Gaillarde avec Marine, Jo, Véronique, Karen, Frédéric et Emilie, en posant le pied dans les rues de la belle corrézienne, j’ai senti que ma patte gauche de lapin crétin commençait à se mettre en marche… C’est un syndrome que je connais bien, elle commence par s’agiter, puis elle frappe le sol, doucement au début, et puis de plus en plus frénétiquement, et là wazaaaaah ! Il faut que je fasse, que je fasse n’importe quoi, n’importe comment !
Et alors que j’étais déjà en position départ dans toutes les directions en même temps, j’ai entendu Régine et Nicolas, nos G.O. du week-end, nous dire qu’on allait jusqu’à l’hôtel pour se poser tranquillement… Tranquillement a raisonné plusieurs fois dans mon oreille, sans que j’arrive à vraiment comprendre le sens de ce curieux mot… Sans doute un truc de corrézien que je me suis dit.
Et puis sans que je m’en rende vraiment compte au fil du week-end j’ai doucement glissé dans une paisible tranquillité où le temps pouvait passer sans que j’essaye de le retenir, il faut dire qu’ici on sait ralentir le temps jusqu’au plaisir...
Ici, on boit l’apéritif sur des nappes à carreaux et l’on sert des jolis petits vins aromatisés à la pêche, à la figue ou à l’orange dans des verres ballons aux rondeurs que l’on ne peut s’empêcher d’attraper. Ici, sur ces tables posées sous les tonnelles, on prend le soleil à grandes volées et les repas s’étalent le long d’après midi de plaisir. C’est qu’ici on fait bien une chose avant de passer à la suivante...
C’est ce que j’ai compris quand nous sommes rentrés dans la boulangerie de la place d’Aubazine où l’odeur du levain nous attendait. Dans cet atelier enfariné tout porte la marque de la main, de cette main qui prend le temps de bouler le pain sous sa paume, de froncer les tartelettes à la noix qui deviendront toutes craquantes, ou même de poser les fruits sur une pâte qui va les avaler doucement… Et puis tout ira ensuite dans le grand four avant d’être servi à des clients gourmands qui savent, eux aussi que certaines fois il vaut mieux attendre…
Le temps doit prendre son temps, c’est aussi ce que j’ai compris au milieu des vignes, parce que le vin de paille est de ces vins que l’on doit apprendre à attendre. Les grappes pour ce vin doivent être séchées plusieurs mois pour se concentrer en sucre et en goût avant d'être pressurées. Jean-Louis Roche nous a parlé de son vin au milieu de ses vignes, et puis nous a accompagnés jusqu’à la petite chapelle de Queyssac-les-vignes parce qu’ici on fait un peu tout et puis on a le temps d’un détour…
Et encore compris en arrivant chez Alain Roche ce producteur de fraises qui nous a accueillis
d’un c’est dommage mais il n’y a pas encore de fraises… Et qui, l’œil malicieux, nous a répondu, parce qu’elles n’ont pas encore poussé… quand nous avons demandé ben pourquoi ? Et puis il nous a accompagnés au pied des tunnels, montré les pieds qui prospéraient à leur rythme, parlé des saisons, de celle des gariguettes et puis des autres variétés… et à force de l’entendre je me suis attrapé le goût des fraises et l’envie de les attendre…
Et d’autres nous ont parlé des veaux et de leurs mères qui accompagnent leur croissance jusqu’au bon terme, et d’autres de couteaux damassés qui se construisent couche après couche, et d’autres de pommes, de fromages, de miel… et d’autres… Ils nous ont tous parlé de leur Corrèze, de cette Corrèze où l’on peut découvrir un tourisme tranquille, paisible où le temps qui passe vous rapproche un peu plus du plaisir, d’une Corrèze où le lapin crétin qui sommeille en moi s’est tranquillement endormi pour me laisser profiter de tout … A suivre…
Si vous voulez vous aussi vous faire votre idée de la Corrèze n’hésitez pas vous trouverez ici : Vacances en Corrèze - toutes les infos nécessaires pour rejoindre cette réjouissante contrée.
Petits sablés aux noix
Ingrédients : 200 g de beurre mou - 150g de sucre roux - 300 g de farine - ½ càc de bicarbonate – ½ càc de baking powder (ou de levure chimique) - 120g de noix et autant de cerneaux entiers que de petits sablés – du sirop d’érable
Mélangez et tamisez ensemble la farine, le bicarbonate et le baking powder.
Passez au hachoir les noix jusqu’à les réduire presque en poudre.
Mettez le beurre et le sucre roux dans un batteur et battez le tout jusqu’à obtenir un mélange bien homogène et léger. Ajoutez le mélange de farine et battez de nouveau. Ajoutez les noix et mélangez une dernière fois.
Répartissez la pâte dans des moule à muffins, il faut mettre environ 1cm de pâte. Mettez une noix au milieu de chaque sablé.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 12 à 15 minutes.
Laissez ensuite tiédir dans les moules, démoulez posez sur une grille puis arrosez chaque sablé d’un bon trait de sirop d’érable. Laissez complètement refroidir. Mangez sans attendre !

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Mais pourquoi, waahhaaaaaazaaaaaaa ! Ça va il ne faisait que dormir le crétin ! est-ce que je vous raconte ça...

8 commentaires:

  1. Bonjour Dorian,
    J'ai lu avec délectation ton billet sur la Corrèze ou plutôt sur l'art de prendre le temps. Les coréziens ont bien raison de ne pas vouloir mettre Cronos en colère, c'est un gars terrible que ce dieu là. Aux petits gâteaux aux noix il préfère la chair tendre de ses enfants.
    Merci Dorian pour ce joli billet.

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  2. Pleins de bons souvenirs en tous cas ;)

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  3. Ton billet me donne envie de revoir le château de Val ! Petite, je passais toutes mes vacances entre le Gers, la Corrèze et le Cantal ;-)

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  4. Ca me semble être une bonne façon d'éloigner tout lapin crétin, ça ! As tu testé les vin paillé, je connais de nom mais jamais goûté. Sais tu où les trouver à part chez les producteurs? En as tu rapporté dans tes bagages ?
    Ethyliquement vôtre, Tiuscha.

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  5. Superbe article mon beau, tu as une très belle plume ;)

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  6. Merci Dorian pour ce très bel article. Tu as capté exactement ce qu'on voulait te donner, tant mieux... Tchao l'ami et bravo.

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  7. Super billet, ça donne envie de partir ! Comment faire pour trouver de bonnes adresses pour ce genre de weekend ? Sans se faire avoir avec tous les sites de bonnes adresses vraiment qualitatif, ?

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  8. Lola tu peux contacter le CDT de la Corrèze qui te donnera plein de bonnes adresses

    Le tél : 05 55 29 98 78 demander Régine.

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