samedi 28 juin 2008

Paris, Bordeaux, Grenoble… je pique-nique, tu pique-niques, nous pique-niquons… les pique-niques des blogueuses et des blogueurs fleurissent !

Bordeaux demain, Paris les dimanches 6juillet et 3août, Grenoble peut-être le 12 juillet… décidément les pique-niques sont d’époque pour les blogueuses et les blogueurs et leurs lectrices et lecteurs… bon cela dit se poser les fesses sur l’herbe en décembre c’est bien aussi, on peut amener sa petite glace bien prise sur un cure dents et son grog bouillant, pour y tremper les pieds et les fesses sous peine de glaciation sauvage, et partager tout ça avec les ours blancs et les pingouins, mais je ne suis pas sûr quand même… L’été c’est quand même bien et ça permet de voir venir, de planifier, de prévoir !
Enfin se projeter dans un avenir très lointain, du type le lendemain matin, ça n’a jamais été mon fort, alors faire un saut dans la quatrième dimension de
dans plusieurs semaines, voire mois… là c’est carrément le domaine de la fantaisie voire même de l’irréel en ce qui me concerne ! En fait ce n’est pas que je n’y arrive pas, c’est juste que j’ai peut-être une manière de faire…et puis en plus c’est que j’suis pas aidé moi !
Pas plus tard que l’autre jour j’arrive dans la cuisine quasiment en transe, nageant dans une angoisse visible, alors que Marie y batifolait joyeusement. Elle jouait dans l’eau et la mousse tout en nettoyant les 3m78 de vaisselle qu’il m’avait fallu pour préparer deux œufs sur le plat… et là alors qu’elle folâtrait moi je me glaçais le sang à cause d’une prévision qui m’échappait, et du coup je lui demande… dis Chouchou tu te souviens de quel jour je t’ai dit que je devais travailler la semaine prochaine, tu te souviens j’ai dû t’en parler en décembre, tu te souviens ? tu t’souviens ! Là, sentant qu’elle entre dans une scène qu’elle a déjà peut-être vécue, elle s’agace légèrement, quand elle a les yeux trop blancs à force de vouloir regarder le plafond dans les yeux sans lever la tête, c’est qu’elle est agacée.
Non, qu’elle me répond enfin, je sais pas mais regarde sur le calendrier t’as bien dû le marquer… Tu veux dire, que tu sais plus, tu veux dire que TU l’as même pas noté quand je te l’ai dit ! tu veux pas dire ça Chouchou ? que je lance alors en commençant à ronger les deuxièmes phalanges de mes doigts sentant que la date de mon rendez-vous s’envole… et à ce moment le peu de rationalité qu’il me reste s’échappe et je me transforme alors en poule toupie et je répète sans arrêt mais qu’est-ce que je vais faire, qu’est-ce que je vais faire tout en tournant en rond sur place et en battant les ailes… Et voilà ce qui arrive quand on prépare trop les choses…
Après Marie me dit, que j’ai qu’à appeler et moi je lui demande qui j’appelle et elle me dit celui avec qui t’as rendez-vous ! et là je lui dis pourquoi je l’appelle ? pour lui dire quoi, que tu notes même pas ses rendez-vous… après elle me dit des choses avec des mots… enfin elle m’explique sa façon de voir avec des images et des animaux…Et tout ça juste parce qu’elle note rien...
Du coup les dates des pique-niques je les ai notées moi-même, avec un joli crayon rouge sur un joli papier blanc… Chouchou t’aurais pas vu mon papier ? celui où j’ai noté les dates là, les dates, en janvier que je t’avais dit sur quel papier… Chouchou ???
Poivrons en tartinade
Ingrédients : 2 poivrons rouges et 2 oranges épluchés, égrenés et coupés en gros cubes –250g de tomates cerises coupées en deux - 2oignons rouges émincés – 2gousses d’ail hachées grossièrement – 1 petit piment rouge coupé en deux – 3ou 4branches de basilic – 1dizaine de tiges de thym – 1càs d’huile d’olive - sel
Mettez l’huile d’olive dans une poêle à feu moyen, ajoutez-y l’oignon et l’ail et laissez fondre sans colorer. Ajoutez alors les poivrons, remuez bien et laissez encore sur le feu pendant 5 bonnes minutes. Ajoutez le piment, les tomates, la moitié des herbes et 10cl d’eau et laissez gentiment compoter pendant au moins 30 à 45 minutes. Il faut qu’à la fin les poivrons soient bien confits mais pas qu’ils soient entièrement défaits, à vous de cuire à votre goût. Quand c’est prêt, retirez du feu et saupoudrez des herbes restantes, salez si nécessaire. Servez avec de belles tranches de pain bien grillé sur lesquelles vous verserez un filet d’huile d’olive ;
Salade à plein de choses et aussi au thon
Ingrédients : 1petit boite de thon de 80gr – ½ à 1 boite de haricot blanc de 250g – 80g de tomates séchées émincées – 4ou 5 petites branches de cœur de céleri découpé en tranche d’½ cm - 2ou 3càs de pignons grossièrement hachés – 1càc de zeste de citron émincé très fins – 1gousse d’ail hachée très fin – ½ piment rouge - 2càs de persil grossièrement haché – 1 ou 2belles branches de basilic effeuillées - gros sel – huile d’olive – vinaigre balsamique rouge et blanc
Mettez les tomates séchées émincées dans une casserole avec 1 ou 2càs d’eau, couvrez et faites cuire à couvert pendant 5minutes. Egouttez s’il reste de l’eau et laissez refroidir.
Mélangez dans un petit saladier le thon, les haricots, les tomates séchées et céleri, assaisonnez assez généreusement avec l’huile, du sel et les deux vinaigres.
Mélangez ensemble les pignons, le zeste, le piment, l’ail, le persil et le basilic et versez le tout sur le contenu du petit saladier. Mélangez juste au moment de servir.
Et comme on ne change pas une équipe qui gagne on reprend les mêmes propositions de fonctionnement que l’an dernier !
Petit pique-nique entre amis… des blogs ! propositions... pour les dates parisiennes
- Qui vient ? Les amateurs de blog… ceux qui ont un blog et ceux qui aiment les lire ! et on peut venir avec amies, maris, grand-mères, oncles, enfants… ou tout seul !
- Quand vient ? Les dimanches 6juillet et ou 3août à partir de midi… mais vous pouvez arriver plus tard ! Nous y serons jusqu'à… je pense la fin de la sieste mais chacun peut partir quand il le veut bien sûr ! et par exemple d'aller faire ses courses à Bercy village, tout proche…
- Où vient ? Dans les jardins de Bercy (nous serons sous la croix sur la 'tite carte) accolés au métro Cour Saint-Emilion (ligne 14) ou Bercy un peu plus loin… ne vous inquiétez pas cette partie du jardin n'est pas gigantesque et sur l'herbe des blogueurs ça se voit !
- Pourquoi vient ? Pour être ensemble et manger un bout…
- Avec quoi vous vient ? Chacun prend son pique-nique, et ça peut être un casse-croûte jambon beurre… et pour les plus courageuses ou courageux, elles ou ils peuvent prendre quelque chose de plus, une boisson, un truc salé, un truc sucré… un truc quoi… à faire goûter à ceux qui sont autour. Ne faites pas pour 15, pour 2 ou 3 c'est déjà bien ! Eventuellement un truc pour manger dessus (nappe, plaid, couverture…), mais l'herbe pour pique-niquer c'est bien aussi !
- Avec quoi moi viens ? Avec un stock d'assiettes, en carton mais avec des petites fleurs, de gobelets et de couverts, en plastique forcément… donc n'apportez pas tout ça à moins que vous ne vouliez manger dans votre vaisselle en porcelaine et vos verres en cristal !Des idées, des questions, des suggestions à vous de jouer maintenant ! Et si vous avez vraiment peur de ne pas nous trouver n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail je vous dirais comment faire sonner mon portable ,-)!!!
Et à Aurillac au fait ? ça pique-nique aussi sur les bords de la Jordanne ? Malheureusement je n’y serai pas cette année, je ne partagerai pas des sacrés bons moments avec l’équipe de là-bas et la bande des blogueurs de cette année, malheureusement… mais vous si vous êtes par-là allez-y et faites plein de bises bavouilleuses de ma part à tout le monde ! D’ailleurs la ou le premier qui m’attrape notre Benjamin et lui en fait une bavouilleuse pour moi… je lui envoie quelques tablettes de chocolat ! Mais je veux la photo… je compte sur vous !

Mais pourquoi, elle m’a dit d’aller chanter là-haut sur la colline… laylaylaylay… est-ce que je vous raconte ça…

PS : Diane a eu la très bonne idée de proposer une bourse d'échange des livres de cuisine lors du 1er pique-nique... alors passez chez elle pour tous les détails de l'opération là : Troc livres de cuisine

vendredi 27 juin 2008

$ha m’a dit pas chiche… chiche que j’ai dit ! Et c’est comme ça qu’on change de pays pour une jolie salade thaï…

Quand Charline m’a lancé Esketékap de faire une de mes recette ? J’ai eu un petit sourire qui voulait dire, ça fait longtemps qu’on m’a pas dit ça ! J’ai le sourire qui dit, lui aussi, bien des choses des fois… bien, bien longtemps même, que j’ai pensé. Faut dire qu’en des temps préhistoriques, avec quelques amis, nous avions l’habitude de manier le t’es pas cap à tour de bras, pour tout et surtout pour rien…
Une jolie blonde qui passait par là, t’es pas cap d’aller lui dire, vos beaux yeux me font mourir d’amour, belle marquise… cap ! Et on ramasse un râteau de plus à ranger dans la cabane du jardin… quelques verres qui se préparaient… pas chiche que tu fais boum boum avec tous ceux-là… chiche ! Et sans modération boum, boum et reboum et là t’as le feu partout et tu commences à essayer d’enlever la buée que t’as sur les lunettes, sauf que justement des lunettes depuis que tu portes des lentilles… Et quand c’est une petite brune qui passe alors, pas chiche ! siche ! Tes peaux bieux me font bourrir d’abour, ma barquise… Elle rit, moi aussi en massant mes tempes qui font maintenant boum, boum, boum… et je me souviens du proverbe fille qui rit… mais justement elle ne rit plus et je retourne à l’intérieur mon p’tit râteau sous le bras. P’tain de pays, de p’tain de pays que je dis en rentrant dans le bar, on change de pays qu’il me dit l’autre, pas cap ?
Pendant un moment je me suis dit que je devais réfléchir avant de répondre, et puis je me suis rappelé que c’était justement ma tête le truc qui était en train d’exploser… cap que j’ai lâché. Quatorze heures plus tard on battait le pavé londonien mon mal de tête, moi et l’autre, c’était dimanche après-midi, forcément c’est le samedi soir que toutes les filles sont des marquises. Heureusement cette fois on a juste dit et si on rentrait finalement, on est rentré... et heureusement aucune rousse n’est passée par là.
Et c’est comme ça que d’autres fois on s’est retrouvé à ramener chez lui un guitariste barbu qui faisait du stop, heureusement n’il n’était que de Rouen, malheureusement il a chanté tout le chemin… qu’on a porté bien des sacs de vieilles dames, mon ami va vous aider que disait l’un ou l’autre, un t’es pas cap dans les yeux… qu’on a goûté à la petite cuillère ces étranges bouteilles de piment que l’on trouve sur les tables des restaurants chinois et pour une fois bu beaucoup, beaucoup… d’eau ! Et comme ça ne suffisait pas, pas cap de lui dire à la petite serveuse qui pouffait derrière ses carafes, vos beaux yeux… et elle continue à rire en l’écoutant, et encore après quand il laisse un petit bout de papier avec son téléphone dessus, pour une fois j’aurais tant aimé le piment… On a fait ça et tellement d’autres choses…
Et puis les pas chiche sont devenus plus rares et encore plus rares en même temps que les amis de l’époque… mais des fois ça me reprend avec Marie et c’est comme ça qu’une fois j’ai lancé un chiche qu’on s’en va vivre à l’étranger… et ça a failli… parce qu’elle a dit chiche ! Et Marie aussi s’y met des fois, Chouchou chiche qu’on fait plein d’enfants… au moins trois… chiche !
Alors forcément le est-ce que t’es cap de Charline, je ne pouvais que reprendre la balle et c’est comme ça que je suis parti en voyage culinaire du côté de la Thaïlande pour une sacré petit salade en version originale, très originale !
La salade Salade de dés de lieu jaune glacés de $ha (entre paranthèses ce sont les quantités utilisées pas Charline, je n’ai pratiquement pas changé la recette…)
Ingrédients : 450g (400g) de filet de lieu jaune (le lieu doit aussi faire l’affaire) - 2 càs de Nuoc Mâm - 2càs de jus de citron vert -1càc de sucre de canne - 1cm de gingembre râpé finement - 2càc de purée de piment rouge - 1 petit piment rouge frais épépiné et détaillé - 2càs de citronnelle finement émincée - 2càs d’oignon rouge (des échalotte d’Ase pour Charline) – 2 ou 3 oignons nouveaux – 4 ou 5càs de coriandre fraîche hachée grossièrement hachées – 2 ou 3càs de menthe fraîche – de l’huile d’olive – du sel
Dans un récipient de type saladier, mélangez la sauce de poisson, le jus de citron vert, le sucre de canne, le gingembre râpé finement et la purée de piment rouge.
Coupez le filet de lieu jaune en gros dés afin d’en préserver la texture. Déposez- le dans le récipient et enrobez-le avec la sauce.
Ajouterzle piment épépiné et détaillé, la citronnelle hachée, l’oignon rouge et environ un tiers de l’oignon émincés, de la coriandre et la menthe fraîche.Mélangez soigneusement.
Égouttez, et réservez la sauce. Faite revenir dans une poêle 5 minutes à bon feu, dans un peu d’huile d’olive. Lorsque les dés sont saisis, ajoutez la sauce et portez à ébullition, enlevez alors du feu. Transvasez dans un saladier. Réservez 4 heures au frais.
Juste au moment de servir émincez l’oignon nouveau restant, effeuillez la coriandre et la menthe, déchirez-les à la main si elles sont trop grandes. Saupoudrez avec ce mélange la salade et mangez vite !
Le Esketécap est un petit jeu bien sympathique qui traîne sur la culinosphère dont vous retrouverez les règles en tapant sur là : Esketécap. Quant à moi j’ai choisi de ne pas passer la balle… à moins que ça tente quelqu’un de se lancer… Chiche ?
Et n'oubliez pas Verre'In c'est tout bientôt fini... alors vite vite !
image hébergée par photomaniak.com

Mais bourquoi belle parquise vos yeux… hein bourquoi vos yeux ! est-ce que je vous raconte ça…

samedi 21 juin 2008

Sex machine get up ! get on up ! et petit coquelet plus que furieux… du groove dans la marmite !!!

Get up ! get on up…Stay on the scene, like a sex machine ! À la maison c’est souvent que je cuisine en musique et des fois même c’est de la musique que je fais avec ma propre bouche… de la musique… Je crois que n’ai jamais su chanter, enfin quand je dis que je ne sais pas chanter ça veut dire que quand je pousse la chansonnette à la fenêtre les vers de terre deviennent subitement stériles et les troènes rentrent sous terre, un tsunami à côté d’une de mes bluettes c’est du pet de lama à côté de l’explosion d’une supernova ! Du coup j’hésite à glapir en public… j’hésite vraiment beaucoup… beaucoup…
Le problème c’est que vit en moi une sorte de mélange de Luis Mariano et de Marilyn Manson condamnés au monde du silence… la Castafiore chez Cousteau en quelque sorte… Alors forcément toutes ces voix souffrent en silence dans le dedans de moi-même ! Enfin en silence tant qu’il y a du monde à la maison, que les voisins ne sont pas encore partis au boulot, parce qu’après quand je suis seul, enfin seul dans la ville, je laisse enfin rugir ces fauves qui sont en moi et là c’est Saturday Night Fever in my Kitchen…
Souvent je commence doucement, je m’échauffe, je fais monter la chaudière en pression un p’tit Mariano, une petite violette impériale, une petite belle de Cadix et le moteur ronronne déjà sentant que le sang et la sueur vont être au rendez-vous. Alors je peux commencer à m’attaquer au lourd, au sérieux, au qui groove plus que grave ! Même si en même temps je n’oublie pas que je cuisine parce que quand j’ai la fièvre qui me prend le corps j’ai du mal à me maitriser !
Et puis au bout d’un moment l’hidalgo devient une sorte de mister Hyde de la funkytude, un James… un Brown… un James Brooown ! Là j’ai déjà perdu mes trois quarts de litre de transpiration et j’ai chaud, terriblement chaud et je pousse le cri Aaaaaaaaaaaaaihhhhhh comme James et comme lui mon corps se perd dans la danse… Enfin il se perd mais en évitant deux ou trois truc quand même…
Le grand écart par exemple j’ai laissé tomber depuis le jour où j’avais voulu montrer tous mes progrès à Marie, et qu’elle m’avait demandé, alors Chouchou tu commences quand ? alors que moi j’étais là les muscles tendus, la limite de la souffrance déjà bien dépassée, les crampes aux aguets et les jambes écartées d’un bon… mètre…
L’arrachage de tee-shirt aussi j’évite depuis une tentative d’effeuillage où je m’étais imaginé tel un mélange de Tom… Tom Cruise et de Hulk me déhanchant sur des rythmes torrides arrachant mon tee-shirt sous les yeux admiratifs de Marie… et au total après avoir tiré sur la chose dans tous les sens et avoir constaté que le marcel c’est foutrement résistant et décidé de l’enlever à l’ancienne je m’en suis tellement bien tiré que Marie a du venir me délivrer de ce foutu maillot… Et là quand finalement elle a réussi à m’enlever le truc qui m’avait mélangé la tête et les bras, quand elle m’a retiré du filet, j’ai bien vu dans ses yeux que ce n’était pas à Tom qu’elle pensait en me regardant avec son air amusé !
Mais à part ces détails et deux ou trois autres, rien ne m’arrête plus, le diable du groove est en moi et je déchire grave ma race en reprenant Stay on the scene like a sex machine et là le fouet à la main, je regard mauvais et la frétillance poussée à l’extrême quand je t’attrape la crème d’une main et le fouet de l’autre, elle sait cette crème que je vais y montrer qui c’est Neness ! Get up, get on up ! Get up, get on up… Stay on the scene, like a sex machine…
Et cette fois c’est un coquelet furieusement furieux que m’a inspiré James… James Brooown ! À l’occasion de la très bonne idée de Gracianne et Estèbe de mettre du groove dans la marmite !
Petit coquelet plus que furieux !
Ingrédients : 1 beau coquelet (enfin pas trop sinon c’est un poulet…)
Pour la marinade furieuse : 1 citron vert – ½ orange – 1càc de graines de fenouil – 1càc de sumac (facultatif) – 2ou 3 belles tiges de romarin – 1dizaine de brins de thym frais – 1ou 2gousses d’ail en chemise – 1càs de Tabasco – 1càc de sucre roux
Pour le reste : 3ou 4càs d’amandes effilées légèrement grillées – 1dizaine de tiges de persil grossièrement hachées– 4ou 5 tiges de thym frais effeuillées et grossièrement hachées – 1càc de zeste de citron jaune très finement émincé (vous pouvez ajouter un d’orange) – 1gousse d’ail hachées finement – du Tabasco, beaucoup de Tabasco !
Commencez par préparer la marinade. Découpez en bande un ½ zeste de citron et la ½ orange. Coupez le citron en deux, coupez en tranches fines une moitié, 5 ou6 tranches c’est assez et pressez l’autre moitié. Pressez l’orange, et mettez dans un plat, les jus, les zest et les tranches de citron.
Ajoutez alors dans le plat, les graines de fenouil grossièrement écrasées, le sumac, le romarin et le thym grossièrement effeuillé, l’ail en chemise écrasé avec le plat d’un couteau, le Tabasco et le sucre roux.
Fendez ensuite le ventre du coquelet en deux de manière à pouvoir l’aplatir, massez-le alors avec la marinade et oubliez-le toute la nuit au frigo. Si vous vous réveillez dans la nuit retournez l’animal.
Le lendemain secouez la bête et passez-le au grill ou au barbecue jusqu’à ce qu’il soit bien doré et croustillant.
Pendant ce temps mélangez les amandes, le persil, le thym, le zeste de citron jaune et la gousse d’ail.
Quand la bestiole est bien dorée arrosez-la de Tabasco à votre goût, mais plutôt plus que moins et couvrez du mélange précédent, mangez vite pendant que c’est tout chaud et tout hot et brûlant…
Il y a quelques temps je vous disais le bien que je pensais de l’émission du Roux, la version Nord-Ouest de Côté Cuisine. Et il se trouve justement que l’émission sera diffusée par France 3, la semaine du 23 au 27 juin à 11H15, sur le réseau national hertzien, donc visible par tous. A l’occasion Eric Roux recevra Anne Majourel, Des Demeures du Ranquet à Tornac et tous les deux vont souffler sur les braises… du barbecue… Alors à vous de vous faire votre idée !

Mais pourquoi, allez une dernière fois Get up ! Get on up !... like a… est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 18 juin 2008

Fainéantise et mauvais parents ou quand tout l'monde finit par pique-niquer devant la télé… et ultime salade de printemps, tomates, pêches et soleil !

Et voilà c’est l’été et quel été ! les températures sont torrides, l’enfer semblerait un paradis de fraîcheur à côté de ça… Impossible pratiquement de se décoller de la chaise longue, un peu comme si la pression terrestre avait étonnamment augmenté juste sur… moi ! Alors je lutte, je lutte… mais l’adversité adverse c’est vraiment trop trop terrible, je perds un demi litre de sueur rien qu’en soulevant un doigt pour demander une bière… j’arrive à peine à compenser les pertes…
Oui je sais, j’en fais beaucoup et c’est pas encore l’été, et côté chaleur, le tropical show est encore en transit du côté du sud… Mais c’est juste que j’ai un coup de flemme du genre pousse de forêt de baobab dans le creux de la main et que comme j’ai un planning de président la semaine de sortie de l’album de… enfin un planning chargé quoi, j’aurai préféré faire passer ma fainéantise vivace sur le dos d’une météo frappeuse ! Avec la météo tout passe toujours, tous les changements, tous les problèmes c’est l’temps ma bonne dame, c’est d’la faute du temps…
Surtout que quand moi je suis fainéant c’est la porte ouverte à tous les renoncements, à toutes les mauvaises habitudes et j’en connais un rayon dans ce domaine moi ! tiens en ce moment, pendant que je me lamente le reste de la famille pique-nique devant la télé… alors qu’on avait bien dit pas de télé le soir… alors qu’on avait dit pas de manger devant la télé… alors qu’on avait… renoncé à bien des choses qu’on avait dit !
Je crois que la première crise de renoncite aigüe qu’on a eu avec Marie, ça a dû être les biberons des enfants… Faut dire que quand la merveille est arrivée, la première merveille, on était classé dans la catégorie des parents, que plus modèles tu finis en poster dans les crèches. Rien que du fait-main, du ciselé, du précis, de la bijouterie d’art qu’on faisait nous, et pas question laisser passer quoi que ce soit… enfin dans un premier temps. Et puis le premier baobab est apparu…
Ce jour-là, les yeux vitreux tenus par des allumettes sans doute parce qu’on avait passé la nuit à éplucher des lentilles… ou un autre truc qui nous semblait alors aussi vital pour l’alimentation de la merveille, quand soudain devant l’évier plein des vaisselles de la veille… il avait bien fallu cuisiner les lentilles le reste de la nuit ! Donc devant cet évier, avec mes yeux à yoyo, une drôle d’idée m’est venue… et si je stérilisais pas ce foutu biberon de… si je ne le faisais pas et si… personne ne me regardait, bon j’étais chez moi en même temps… Mais là la petite voix de ma conscience a résonné, tu finiras par te déguiser en Ronald Mac Machin, tu verras, et les bibs au hamburger sont pas loin ! J’ai failli faire cuire le biberon pendant une heure pour le laver de cette idée !
Mais le temps de me reprendre que l’idée avec creusé son trou… et si tu le stérilisais pas disait une autre voix aux accents plus diaboliques. Et puis je l’ai fait, je l’ai fait ! je l’ai fait !!! Et sans rien dire j’ai amené le biberon à Marie pour qu’elle le donne à la merveille qui gazouillait dans ces bras, moi je n’avais pas le courage de l’empoisonner.
Et puis à la fin j’ai craqué quand j’ai vu qu’elle ne changeait pas de couleur, j’ai avoué mon crime… Tu sais Chouchou que j’ai dit à Marie, la barbichette tremblante au bord des larmes de remord, j’ai pas stérilisé le biberon… Un silence pesant s’est installé et là elle a juste répondu, ben moi ça fait trois semaines que j’ai laissé tomber...
Il fait tellement tellement chaud aujourd’hui que je me demande si j’arriverai à me traîner jusqu’à la télé et jeter mon corps en travers de l’écran pour crier enfin, la télé ne passera pas ! Mais il fait tellement, tellement, tellement… chaud…

Salade tomates et fruits pour jour d’été
Ingrédients pour 2 personnes : 2 pêches blanches – l’équivalent de 2 tomates en tomates variées (ici des tomates cerise, cœur de bœuf vert, olivette) – 80g de feta émiettée –une quinzaine de feuilles de menthe et autant de basilic – 1càs d’huile d’olive – 1càs de vinaigre balsamique blanc (sinon du vinaigre de cidre c’est bien mais surtout pas du balsamique rouge) – 1càs de sirop de canneberge (on trouve ça facilement chez le marchand de meubles suédois dont le nom comment par Ik et fini par éa… sinon mettez 1càc de sirop de grenadine) – 4 ou 5 cerises (facultatif) – sel
Commencez par laver les pêches, sans les peler, puis coupez-les en quartiers. Faites de même avec les tomates. Lavez et puis coupez en deux les cerises. Posez dans un plat les pêches, les tomates et les cerises et mélangez rapidement.
Préparez la sauce en mélangeant l’huile, le vinaigre, le sirop et une pincée de sel, mélangez bien.
Emiettez la feta sur la salade, laissez tomber dessus les herbes, versez la sauce et servez. A manger bien frais quand il fait tellement, tellement… chaud !
Et pour l'accompagner pourquoi pas une petite omlette que vous avez déjà pu rencontrer sur notre petit blog préféré consacré au fromage, Qui veut du fromage ? le blog.
Omelette toute verte et dorée
Ingrédients pour 4 : 6 œufs - 1petit carré frais de 75g - 1 petite courgette - 75g de fèves fraîches (poids épluché) - 1 trentaine de petites feuilles de menthe - huile d’olive - sel et poivre
Commencez par cuire les fèves dans une casserole d’eau salée à feu assez vif. Dès que l’eau arrive à ébullition plongez les fèves et laissez- les cuire 2 ou 3 minutes puis passez-les sous de l’eau froide et laissez-les égoutter. Ensuite battez les œufs, saler et poivrer, puis émiettez grossièrement le fromage et mélangez bien. Taillez la courgette à l’économe en fines lamelles. Huilez légèrement une petite poêle d’environ 20cm. Versez-y les œufs au fromage. Ajoutez les courgettes en les répartissant. Ajoutez les fèves et une vingtaine de feuilles de menthe et poivrez un peu. Mettez la poêle à feu moyen le temps que le dessous ait commencé à bien dorer, environ une dizaine de minutes. N’hésitez à couvrir un peu si le dessous cuit trop vite alors que le dessus est encore très baveux. Quand la préparation est cuite à point, il ne reste plus qu’à la passer sous un grill bien chaud le temps que le dessus aussi soit bien doré (ne pas mettre la queue de la poêle sous le grill si elle ne résiste pas à la chaleur, il suffit de la laisser dépasser du four). Quand la préparation est bien dorée faites-la glisser sur une assiette, salez et poivrez si nécessaire, versez quelques gouttes d’huile et ajoutez les feuilles de menthe restantes. Il n’y a plus qu’à servir cette omelette avec une jolie salade verte pour en faire un plat complet parfait à manger aussi au soleil.


Mais pourquoi, pique-niquer dans un salon quelle drôle d’idée quand même alors que… est-ce que je vous raconte ça…

samedi 14 juin 2008

Petite recette sans conséquences… Petite Verre’In fraîcheur qui me rappelle que pour une fois je ne suis pas en retard…

Pratiquement à chaque fois que je participe à un concours, à un jeu ou même simplement que je dois rendre un boulot, je suis toujours sur le fil du rasoir et souvent d’ailleurs du mauvais côté du fil… j’ai toujours cette petite phrase qui tourne dans ma tête, t’inquiète t’as le temps qu’elle dit tant que c’est pas l’heure… Faut dire que dans ma famille c’était du classique de se dire que juste avant l’heure, même à quelques millièmes de seconde c’est pas encore l’heure…
C’est comme ça que la première fois où je partais en colonie, alors que le chauffeur du car allait mettre ma valise dans la soute… la dernière de toutes forcément, mon père, le dé à coudre au doigt et fil à la main continuait imperturbable à coudre mes dernières étiquettes sur mes vêtements ! Tant que la soute n’était pas fermée ce n’était pas encore l’heure, il avait donc le temps… Et tout était toujours comme ça à la maison…
Un peu comme si d’un seul coup les dernières minutes, les dernières secondes, pouvaient s’étirer à l’infini. Avec le temps j’ai appris que ce n’était pas vrai, mais je tente quand même ma chance, des fois que… ça arrive un jour !
Mais cette fois pas de risque d’être en retard pour participer au concours Verre’In organisé par 750g puisque je fais partie du jury, et à vous il vous reste jusqu’au 28 pour déposer vos recettes !
Mais je parle, je parle alors que c'est une recette sans conséquences, et comme toujours dans cette série pas d'histoire... ou presque, juste une recette puisque c'est le principe des petites recettes sans conséquences et en plus j’ai rendez-vous avec une cuillère…
image hébergée par photomaniak.com

Verre'In exotique et sauvaaage !
Ingrédients pour deux verre’in : 150g de chair de mangue bien mûre – 30g de sucre en poudre – du citron vert – 10à 12 framboises – 2tranches d’ananas coupées en petits cubes – ¼ de càc de gingembre râpé – 1petit piment (facultatif) et quelques autres parce que ça fait joli – du beurre - de la glace à la vanille
Commencez par faire une compote de mangue. Mettez la mangue coupée en morceau dans une casserole, ajoutez 20g de sucre, 2 ou 3 beaux traits de citron vert et versez par dessus 3cl d’eau. Laissez compoter en écrasant les morceaux régulièrement. Quand la compote commence à être bien épaisse, retirez du feu et donner un coup de mixer plongeant. Laissez tiédir.
Mettez dans chaque verre 4 ou 5 framboises, répartissez par dessus le coulis épais de mangue, laissez reposer (les saveurs vont comme ça commencer à se mélanger pendant que ça refroidi).
Faites chauffer une poêle et ajoutez un peu de beurre, quand il est bien chaud versez-y l’ananas, laissez un peu dorer puis ajoutez le sucre restant, 1piment coupé en deux et le gingembre et laissez gentiment caraméliser le tout. Si vous voulez juste avant de finir la cuisson ajoutez les piments pour faire joli et caramélisez-les aussi légèrement. Laissez refroidir.
Ensuite il n’y a plus qu’à déposer l’ananas sur la mangue aux framboises et à couronner le tout de glace à la vanille, la dernière framboise et des petits piments… Pour le moment si vous avez suivi la recette vous avez laissé le piment qui a cuit avec l’ananas, alors attention ! Moi je l'ai enlevé ,-)...
Ces petits piments sont arrivés chez moi il y a quelques temps, après un très très long voyage puisqu’ils sont venus depuis la lointaine Guyane grâce à la blogueuse à manteau rouge qui a eu la bonne idée de me les envoyer, merci Brigitte !


Mais pourquoi, pique-nique dans les prés, pique-nique… c’était pas ça la chanson… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 9 juin 2008

Y’a des jours où c’est l'boucher d'à côté que je verrais bien finir en steak haché ! Et travers de porc acheté chez mon p'tit boucher à moi…

Et y veux quoi le monsieur ? le monsieur c’était moi et celui qui me parlait c’était le boucher de la supérette de trois villages plus loin où je me suis arrêté en passant… et comme je ne me suis jamais senti concerné quand on dit le monsieur, il a fallu qu’il répète avant que je comprenne que c’était à moi qu’il parlait. Cela dit comme j’étais le seul à faire la queue, ça aurait du être un signe, mais bon…
Alors le monsieur… qu’il répète alors mon nouvel ami le boucher et le monsieur lui dit qu’il veut le morceau de travers, celui qu’a pas l’étiquette parce que forcément sur les deux qui sont en train de traîner dans son étal y’en a un qui a déjà eu autant de vies que les chats, alors si ça le dérange pas j’aimerai autant celui qui est encore vivant…
Bon pour lui je fais court et je dis juste, donnez-moi le travers-là celui qu’est pas sous le prix… et là voilà t’y pas qu’il commence à me prendre l’autre… heu justement c’est pas celui-là… ah il veut l’autre qu’il dit… avant d’ajouter et j’y fait quoi au travers ?
Rien, rien
que j’y dis joyeusement… je peux les couper, qu’il précise… Rien, rien que je redis en oubliant les gouzis dans la voix… parce que si il veut… Rien ! que j’aboie un chouille énervé !
Et là voila ‘ti pas qu’il commence à me découper mon petit travers que je regardais déjà avec amour en faisant des carrés dessus si profonds qu’il m’en faisait de la dentelle… et quand il a fini le massacre il me l’emballe et me dit et voilà comme neuf et y veut quoi d’autre le monsieur ?
Là sur le coup un peu étonné, je me dis que sous son côté bourru un petit être sensible vit peut-être là et peut-être un cerveau… Alors je lui donne une nouvelle chance d’atteindre mon cœur… j’vais y prendre quatre blancs de poulet que je lui dis. Et là comme attendu il me demande et j’y fais quelque chose ? J’avais décidé d’être bon je lui dis que je voulais bien qu’il me fasse des cubes, des jolis cucubes pour faire des jolies brochettes…
Ah des brochettes… je sais pas pourquoi mais j’ai compris son Ah des brochettes comme le glas de mes petits piques justement, comme si un noir destin allait s’abattre sur mes blancs de poulet et j’avais vraiment pas tort…
Et le voilà à m’expliquer que le cube c’est bien mais que le mieux c’est l’escalope parce qu’on peu y mettre, tiens on peut y mettre un pruneau… et pendant qu’il me dit ça le voilà parti pour me trancher mon blanc en escalopes fines… là, j’ai vraiment cru être dans la 4e dimension ! Justement je voulais faire des brochettes à la japonaise et l’idée de Japon aux pruneaux… Cubes ? que j’arrive à articuler, et là le bourru regarde ce qui était mes 4 escalopes qu’il avait tranchées bien fin et régulier et là il fini par lâcher mais si il veut je peux quand même lui faire des cubes…
Oui
que j’ai rugi ! des cubes, des cubes carrés… Bon ben j’en ferai des bonnes brochettes moi qu’il me dit en me mettant le poulet en tranches et voilà qu’il m’attrape 4 nouveaux blancs et me les découpe en vrac… je me console en pensant qu’il doit bien y avoir 2 ou 3 cubes dans le tas… Y veut peut-être autre chose ? qu’il me demande cette fois sans que j’ai le droit à mon monsieur habituel !
Il me fallait aussi des tranches de jambon à l’italienne, mais j’ai rien dit je l’imaginais déjà me le jambon entier en 4… alors j’ai juste dit rien, rien en me mordant les lèvres. Et quand je m’étais un éloigné je l’ai entendu dire au le monsieur d’après ben y’en a qui savent pas ce qu’ils veulent, j’vous l’dis que… et de lui demander j’y coupe le poulet ? J’ai pas pu m’empêcher de rire…
Y’a des jours comme ça où vaudrait mieux devenir végétarien que je me suis dit et puis je suis passé devant les fruits et légumes et la dame aux yeux révolver qui s’y tenais… du coup j’ai décidé de commencer Carême tout de suite ! Heureusement le lendemain mon petit boucher à moi que j'ai failli embrasser m'a donné pour p'tit travers juste comme je voulais...
Travers de porc marinés sucre, sel et épices
Ingrédients : 1kg de travers de porc découpé os par os et rien d’autre ! – 4càs de miel – 4càs de ketchup – 4càs de jus d’orange – 1càs de sauce pimenté asiatique du type Sriracha - 1càs de curry en poudre – 3ou 4 étoiles de badiane cassées en morceaux – ½ tige de citronnelle émincée assez fin – 1càc bien plein de gingembre râpé – ½ bâton de réglisse passé au taille crayon (sinon coupez-le comme vous pouvez) - du sel si nécessaire
Mettez les travers dans un grand saladier.
Mélangez tous autres ingrédients dans un bol, ils vont servir de marinade, remuez bien puis versez-les sur les travers et mélangez bien. Mettez au frais et oubliez le tout jusqu’au lendemain ou au moins pendant 4 ou 5 heures.
Ensuite il n’y a plus qu’à faire griller les travers en les retournant et les arrosant régulièrement sous le grill ou si un jour il finit par faire bon sur la flamme d’un barbecue.


Mais pourquoi, je me demande comment il ferrait le steak haché cui-là... est-ce que je vous raconte ça...

samedi 7 juin 2008

Mes p’tites adresses sans plus ni moins… Le Thensurabi et gulab jamun au dessert !

Avant de connaître le quartier indien, et certaines blogueuses… je croyais être le Marco Polo de la cuisine indienne, moi aussi j’avais traversé les mers et les océans à la recherche de l’Inde des épices, des tigres sauvages et de la cuisine indienne de laquelle je pensais tout savoir… Mais visiblement j’ai dû être aussi doué que l’autre navigateur de bac à sable qui a fini aux Amériques parce qu’une fois encore je me suis rendu compte que finalement je n’y connaissais rien, non rrrien de rrrien en arrivant dans ce quartier ! Peste et aubergine putréfiée que je me suis alors écrié avant de conclure d’un, on m’aurait menti ! en voyant l’étendue de ce que j’avais encore à découvrir !
Mais depuis grâce à quelques petites adresses et conseils avisés je me suis rattrapé, même si cette fois je sais que j’ai encore un demi continent culinaire à déguster… Et maintenant il arrive régulièrement, qu’à la maison on entende raisonner de drôles de cris, de drôles de plaintes... y’a papa qu’est revenu et qu’a pas pris de Pitu kotu ! Et il a pris du Kotu paratha au moins parce que sinon i’peut repartir (je ne garantie vraiment pas l’orthographe du nom de ces plats…)? répond l’écho… Et ça peut continuer comme ça longtemps en faisant le compte des plats des beignets des dosaïs, des biryanis et autres samossas… que j’ai pris ou oublié de prendre chez un de mes petits indiens préférés le Thensurabi au 60 rue Louis Blanc dans le 10e de Paris, et si j’ai vraiment oublié trop de choses, il arrive qu’on me suggère d’y retourner et plus vite que ça encore !
Alors si vous aussi vous voulez découvrir cette cuisine indienne là, n’hésitez pas, installez vous dans la salle avec l’Inde du 10e et essayez ces plats aux noms curieux Pitu, Kotu , Dosaï avec un thé aux épices ou une bière rugissante (évitez juste les gros beignets ronds aux légumes qui sont bof bof..). L’adresse est accueillante et les prix plus que raisonnables, et surtout la cuisine est ouverte, alors n’hésitez pas à aller choisir vos beignets à même la vitrine et profitez de la vue sur la petite bande de cuistots affairés. Ah ! une dernière chose si on vous demande pas trop piquant ?... un conseil répondez bien, pas trop piquant !
Gulab jamun
Ingrédients : 100g de lait en poudre - 2càs bien pleine de farine avec poudre levante - 2càs de semoule fine -2càs de ghee ou de beurre - 1càc de levure chimique - 4ou 5càs de lait - 400g de sucre en poudre -70cl d’eau -de l’eau de rose - de la cardamome en poudre - 1vingtaine de pistaches
Commencez par mettre l’eau et le sucre en poudre dans une casserole placée sur feu moyen. Laissez blobloter tranquillement jusqu’à obtenir un sirop pas trop épais, encore claire et liquide. Quand le sirop est à point ajoutez de l’eau de rose à votre goût (personnellement j’ai mis 1càs mais mon eau de rose est un peu fatiguée…) et réservez.
Pendant ce temps, mettez dans un saladier le lait en poudre, la farine, la semoule que vous aurez fait gonfler avec 1càs d'eau chaude, la levure, une bonne pincée de cardamome et le beurre et mélangez bien jusqu’à obtenir une sorte de sablé. Ajoutez ensuite le lait jusqu’à obtenir une pâte qui ne colle pas et qui soit assez souple. Laissez-la reposer une dizaine de minutes.
Partager ensuite la pâte en une vingtaine de parts, mettez une pistache au centre de chaque part et roulez-les en petites boules.
Quand elles sont toutes prêtes passez-les dans une friteuse à 150°, il ne faut pas que l’huile soit trop chaude pour cuire à cœur. Remuez constamment jusqu’à ce qu’elles soient joliment dorées, puis égouttez-les. Pendant qu’elles s’égouttent remettez le sirop à feu moyen et quand il est bien chaud versez-y les boulettes dorées. Faites les alors cuire une quizaine de minutes en tournant très régulièrement (surtout ne laissez pas bouillir le sirop il doit être bien chaud mais sans plus).
Ensuite il n’y a plus qu’à verser le tout dans une assiette creuse et les laisser refroidir en se gorgeant de sirop… vous pouvez servir avec des amades légèrement dorées et très grossièrement hachées et quelques petits morceaux de feuilles d’argent, parce que c’est jolie…
Attention cette recette est des fois curieuse... les gulabs sont bonnes si elles gonflent bien et deviennent presque spongieuses et surtout pas des petites billes toutes dures... or avec la même recette j'ai eu les deux résultats ! Alors si vous avec des trucs et astuces pour éviter ça, n'hésitez pas je prends !


Mais pourquoi, et le truc avec les machins dedans c’est comment son petit nom déjà… est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 6 juin 2008

Igor l’étrange homme escargot, l’heure de la PUB ! Et soupe à l’oignon pour tout le monde… tout un programme ! Il est beau mon programme il est beau !

Igor l’homme qui perdit sa femme en Sibérie...
La drôle d’histoire qui suit cette accroche va vous conduire dans le passé bien bien étrange d’Igor à la recherche du drame qui le frappe, un drame terriblement terrible et terrifiant qui va peut-être lui coûter Pétrouchina, sa Pétrouchina, la fleur de sa vie… Mais j’en ai peut-être trop dit… le reste de l’histoire est sur le ScoopOtron là : la fin de l’histoire...
Mais Igor existe-t-il vraiment ? Ne serait-il qu’un personnage étrange et peut-être captivant qui va vous conduire tranquillement, tout doucement, aie confianccce… aie confianccce… à découvrir que c’est l’heure de la… PUB !
Eh ben oui c’est exactement ça ! Igor est né parce qu'Amaguiz le nouvel assureur internet a pensé et voulu publiciter différemment, et prêcher le faux pour promouvoir le vrai… enfin quelque chose comme ça, en principe en tout cas, mais n’oubliez pas que c’est encore l’heure de la… PUB !
Quoi qu’il en soit Igor est né de là, d’une proposition un peu curieuse faite à différents blogueurs de faire du faux, fausses histoires, faux portraits, fausses nouvelles… Nouvelles du monde, vous vous souvenez ? Ils annonçaient à la une que des mères siamoises avaient mis au monde des jumeaux siamois. Du coup le vrai, le faux, le vrai-faux et le faux-vrai… tout ça est bien étrange et se mélange, mais après tout, tout ça ce n’était finalement que l’heure de la… PUB ! Et maintenant… c’est plus l’heure !
Alors à vous de jouer…
À vous d’écrire votre vrai-fausse histoire et de rentrer en campagne si vous voulez… pour les détails c'est là : Moi aussi j’veux publiciter !
À vous de râler, pester, applaudir, crier, défaillir, maudire… les commentaires sont à vous…
Ou à vous, pourquoi pas, de m’envoyer sur une plage lointaine de sable… ensablée, entourée de vahinés trémoussantes et revêches (ça c’est mon contrat avec Marie, dans mes fantasmes lointains j’ai le droit aux vahinés trémoussantes à condition qu’elles soient revêches… ), où je mangerais d’une main des homards sortants à peine du feu, pendant que de la deuxième j’attraperai des cocktails luxuriants, alors que de ma troisième… oui je sais ça fait beaucoup trois mains, mais ici on ne compte pas à la dépense… j’essuierai une goutte de pluie tropicale roulant sur mon nez… et je ne vous raconte pas pendant la pluie…
Et tout ça simplement en votant pour moi là : Je vote pour l’envoyer sur une plage lointaine… et en cliquant ensuite sur les petites étoiles
Mais bien sûr vous êtes libre, entièrement libre, totalement libre de votre choix… à moins que… que la vérité ne soit ailleurs…
Et pour s’en remettre soupe à z’oignons pour tout le monde ! Une soupe sans le moindre soupçon de pub… quoique… ,-)
Soupe minute tou’z’oignons
Ingrédients : 1 petit oignon blanc – 3 petits oignons nouveaux – 4 tiges de thym frais effeuillé – 2ou 3 feuilles de basilic émincées (et quelques petites pour décorer) - 1càc d’huile d’olive – 2 dé oignon Maggi (vous pouvez aussi le remplacer par un cube bouillon de poule ou du bouillon maison si vous n avez) – 1 ½ gousse d’aïl écrasée - 5cl de vin blanc – 25cl d’eau - 4 à 5 tranches de baguette coupées de biais et grillées avec quelques goûtes d’huile d’olive
Emincez l’oignon le plus fin possible. Emincez les oignons nouveaux en tranches assez fines (environ 3mn ). Effeuillez le thym et émincez le basilic.
Mettez dans une poêle l’huile d’olive, faite la bien chauffer puis ajoutez le petit oignon, 2 des oignons nouveaux, l’ail et la moitié du thym, commencez à faire colorer sans arrêter de remuer.
Dès que les oignons commencent à prendre de la couleur ajoutez les dés d’oignon ou le bouillon et mélangez bien, laissez encore 1mn sur le feu.
Ajoutez alors le vin blanc, remuez et ajoutez l’eau et laissez sur feu assez vif quelques minutes (3 à 5 minutes). Poivrez assez généreusement et servez dans des tasses. « Plantez » dans la soupe 2 tranches de pain puis tous les ingrédients frais restant, l’oignon nouveau, le thym et le basilic, il n’y a plus qu’à déguster encore tout chaud bouillant.


Mais pourquoi, to be or not to be ! sacré marqueteur que ce Shakespeare quand même.. est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 5 juin 2008

Petite recette sans conséquences… petit voyage au Sénégal à la recherche du Yassa perdu !

Il y a quelques temps Renée est venue passer un peu de temps à la maison et ce jour-là de cuillères en fourchettes, à un moment nous avons commencé à papoter cuisine sénégalaise. Là, pris d’un coup de coq comme il m’arrive d’en faire, je lui ai dit tu sais que je fais le meilleurs Mafé… de ma rue…! je fais le coq, d’accord mais dans le genre coquelet raisonnable ! Comme à mon avis il ne doit pas y avoir beaucoup de cuiseur de Mafé dans ma rue je ne prends pas trop de risques… Et puis je lui raconte comment j’ai appris à faire le Mafé en traquant au pied de la casserole un ami pour enfin avoir sa recette, la recette du meilleur Mafé d’la rue (pour ceux que ça intéresse, la recette et l’histoire sont là : Le mafé çalàcuis). Et là, je rajoute, un de mes drames à moi, moi qui manque quand même cruellement de recettes, je ne dois en avoir que pour les 47générations à venir… mais quand une vous manque… j’avais loupé son Yassa, la recette de Yassa qui aurait pu devenir la meilleure d'la rue… Et là voilà que Renée me dit justement j’en ai une et avec tout tout les détails ! Je passais déjà une bonne journée mais là ça tournait au bonheur béat !
Et depuis quand on vient à la maison et que je veux faire le coquelet, maintenant je dis fièrement que je fais le meilleur Mafé ET le meilleur Yassa d’ma rue… et peut-être pas seulement de ma rue pour le Yassa…
Mais je parle, je parle alors que c'est une recette sans conséquences, et comme toujours dans cette série pas d'histoire... ou presque, juste une recette puisque c'est le principe des petites recettes sans conséquences et en plus j’ai un rendez-vous avec une poulette…
Le Yassa de poulet d’Renée (entre parenthèses sont indiquées les quantités d’origine que j’ai à peine changées)
Ingrédients : 1 beau poulet fermier d'environ 1,8 kg (1,5kg) coupé en morceaux, demandez à votre boucher -1 kg d'oignons -3 càs de moutarde – le jus de 5 (6) citrons verts – 4gousses d’ail -1 piment antillais frais (gros piment rond et rouge) – 8cl (10cl) d’huile d’arachide – 3ou 4 (2) feuilles de laurier – 4ou 5 brins de thym - 3 cubes Maggi (j’ai utilisé des Kub mais je pense que l’on peut utiliser du bouillon de poulet… Renée si tu me lis ,-)) - 20 grains de poivres – Sel et poivre
Epluchez et émincez les oignons (comme sur la photo).
Puis faites la marinade dans un grand saladier, mélangez le jus de citron, l'huile et la moutarde, un peu comme pour faire une vinaigrette, précisait la recette. Dans un mortier, pilez les gousses d'ail grossièrement (normalement il fallait les éplucher, j’ai oublié)avec cubes Maggi et deux pincées de poivre en grain. Versez ce mélange dans le saladier.
Ajoutez ensuite dans le saladier les oignons émincés, les feuilles de laurier, le thym et les morceaux de poulet et laissez mariner au frais (si possible une nuit) afin que le poulet s'imprègne bien de la marinade sinon au moins 6 heures, le mien est resté toute la nuit et c’est bien.
Le lendemain enlevez le poulet de la marinade.
Egouttez les oignons dans une passoire en les pressant bien pour en extraire le maximum de marinade. Réservez à part les oignons et la marinade.
Dans une marmite ou une grande sauteuse (l’avantage de la sauteuse c’est de pouvoir vérifier plus facilement si ça attache) et faites dorer les morceaux de poulet, réservez-le au fur et à mesure.
Faites ensuite revenir les oignons dans 1càs d’huile.
Dès qu’ils auront pris un peu de couleur dorée, ajoutez le jus de marinade, du sel si nécessaire, les 20 grains de poivre, les morceaux de poulet et le piment antillais, faites mijoter à feu doux, à moitié couvert, environ 40 mn en découvrant pendant les 10 dernières minutes (attention à ne pas remuer trop sauvagement le piment sinon…).
Goûtez et rectifiez l'assaisonnement si nécessaire, mangez avec plein de riz blanc.

Mais pourquoi, bon et après il me manque quoi comme recette… est-ce que je vous raconte ça…

mardi 3 juin 2008

Un dernier tour de Maggi en 10 minutes chrono ! le temps d’un redoutable tartare thaï… à table les fauves !

10 minutes chrono… pratiquement la 5e dimension quand je me mets en cuisine. Chez moi 10mn c’est le temps qu’il me faut pour penser que j’ai peut-être besoin d’un couteau, après il m’en refaut 10 pour le trouver et 10 nouvelles pour me souvenir pourquoi je l’ai entre les mains et 10… Et là, pas le choix, 10 minutes chrono c’est pour tout.
L’avantage de ce timing à la Jack Bauer c’est que je n’ai pratiquement pas eu le temps de me stresser le sang… enfin plutôt que les autres n’ont pratiquement pas eu le temps de se rendre compte que j’avais le sang figé par la terreur qui montait en moi ! Une terrible terreur qui montait, montait, montait… la peur du loupage !
A la maison j’ai un truc anti-loupage, la multiplication des petits plats… Dès que je sais que je dois faire à manger pour des copains, je commence par me faire un petit menu, quelques entrées, un petit plat ou deux, peut-être un dessert et dès que j’ai tout je recommence, je m’en refait un autre histoire d’avoir le double de recettes. Et comme ça, quand je vois que la petite compotée de légumes sauvages et bananes au frichti de rhubarbe, que je suis en train de faire, commence à virer à la poêlée martienne, à un truc entre la soupe de pneus et le concassé d’huitres en coquilles... pas d’problème ! je substitue, je déconstruis, je ventile… une fois tu la vois, une fois tu la vois plus… et hop par la fenêtre le désherbant vénusien, et au suivant ! au suivant ! Et comme généralement j’ai assez de stock, ça se voit pas trop, enfin à part sous la fenêtre où maintenant y’a des drôles de trucs qui poussent…
Mais là, pas question d’arriver avec mes 18 000 plats de rechange, on se loupe pas, just one to put on the pot ! comme on dit du côté de chez Shakespeare, alors forcément j’ai eu le globule rouge qui s’est sauvagement coagulé toute la soirée ! Et à force de se le dire, ça loupe pas. Et c’est comme ça qu’au moment où ma tension commençait à repasser sous les trois chiffres… l’omelette a frappé !
Et pourtant jusque là tout allait bien, surtout grâce aux filles qui jouaient les petites mains dans mon atelier avec une bonne humeur qui ne pouvait être que terriblement contagieuse, un peu plus et j’allais libérer le bouquet de ciboulette que j’étranglais nerveusement sous la table pour me détendre, un peu plus… quand j’ai été pris par un trop plein de confiance galopante ! l’erreur du débutant… et c’est comme ça que j’ai oublié une règle de base, l’omelette tu n’oublieras pas ou une carpette flapie tu auras !
Et ça n’a pas loupé, alors que je l’ai laissé toute dorée, gonflée de formes prometteuses, pleine de promesses voluptueuses… le temps d’aller chercher l’assiette, de papoter au passage, de picorer et de repapoter, quand je suis revenu je ne l’ai pas reconnue. C’était à tel point que j’ai demandé à la cantonade, ben où qu’elle est mon z’omelette… l’a pas bougée qu’on m’a répondu. Et c’est là que je l’ai vue, gisante dans la poêle… j’ai pas pu me retenir, j’ai crié, qui qu’a tué mon omelette ! en même temps que tous mes poils levaient les mains ! Elle était morte ! Du coup j’ai cherché une fenêtre, et rien, un animal affamé, rien non plus, un enfant que je pourrais corrompre, toujours rien ! Et l’évidence m’a frappé, il ne restait plus qu’une solution pour faire jouer les filles de l’air à l’indésirable, j’allais me l’avaler sauvagement (avec l’aide de quelques bouches complices…) !
Et c’est donc comme ça que finalement, toujours grâce aux filles qui jouaient les petites mains dans mon atelier avec une bonne humeur qui ne pouvait être que terriblement contagieuse et à ma grande bouche que cet atelier s’est finalement bien déroulé… même si curieusement… une recette… une recette ? Ah bon ?... et passée très très discrètement sans même s’arrêter !
Petits tartares’Thaï
Ingrédients par personne : 45g de steak haché très frais – 1douzaine de feuilles de basilic thaï et quelques une de plus quelques petites pour décorer – 6feuilles de menthe – 4petites tiges de ciboule – ¼ de càc de gingembre frais râpé – ½ piment oiseau émincé très fin (quelques lamelles au goût) - 2 càs d’huile neutre - 1 dé d’oignon Maggi - 1 càs de vinaigre balsamique
Emincez assez fin le basilic thaï, la menthe et la ciboule. Emincez le plus fin possible le piment oiseau.
Mélangez les herbes et la moitié du piment.
Placez la viande dans un emporte-pièce et tassez-la dans le fond, couvrez avec le mélange d’herbes et tassez de nouveau, retirez délicatement l’emporte pièce.
Préparez la sauce, émulsifiez avec un mixer plongeant le piment restant mélangé à l’huile, au vinaigre, au cube à l’oignon et au vinaigre balsamique.
Nappez la viande et les herbes de sauce et décorez avec les petites feuilles de basilic restantes.
Et si vous aussi vous voulez vous lancer en 10 minutes chrono toutes les recettes, les miennes et celles d’Adèle, de Fred et de Requia seront très bientôt sur le blog des astucieuses, là : le blog des astucieuses… et pour finir, merci à la bande de filles et de garçons à la bonne humeur contagieuse, merci Pascale, Alice, Domitille, Quitterie, Cathy, Bulle, ma camérawoman préférée, Charles, Murielle, Ana, Capucine, Noémie, Mathias… et à celles et ceux que j’ai oubliés de citer… rajoutez-vous ! et qui ont fait que ce soit un petit moment d’échange et de bonne humeur… Et merci à Cédric !

Mais pourquoi, c’est bien dans Roméo et Juliette, just one to put on the pot… est-ce que je vous raconte ça…