La première fois que j'ai rencontré la coriandre, c'était
à un âge ou à peu près ma seule préoccupation était de collectionner les
râteaux dans ma réserve à rendez-vous ratés… enfin ce n'était pas vraiment le
but mais souvent le résultat…
Et pendant cette période de mon adolescence autant dire
que ce qui se mange n'était pas du tout du tout ma préoccupation première, ni
seconde d'ailleurs, ni… N'empêche que ce jour-là avec un autre chasseur de
râteaux nous avions décidé de tenter le petit chinois du bout de ma rue
histoire de nous remplir le ventre avant de partir en chasse.
La carte du restaurant m'avait paru tellement étrange, pleine
d'aliments inconnus et de préparations dont je ne savais rien que je m'étais
accroché aux avis de mon camarade d'aventure gastronomique. Le garçon ayant
quelques origines asiatiques et répétant sans arrêt ça mes parents y'z'adorent…
s'ils adoraient peut-être que j'aimerais que je m'étais dit.
Et c'est comme ça que j'avais choisi en entrée un potage
qui devait porter le nom d'une ville chinoise sans vraiment en dire plus sur ça
composition. Et quand j'ai vu arriver mon bol de soupe fumante couverte d'un
monticule vert, j'ai commencé à me dire qu'ils avaient de bien drôles de goûts
ses parents. Les seules herbes que je connaissais alors étaient celles des
terrains de football sur lesquels nous faisions semblant d'être des grands
joueurs de l'époque, des Rocheteau et des Revelli et des Van de Kerkhof… Alors
de l'herbe dans une soupe, et de l'herbe qui sentait… foutument fort ! C'est
vite devenu très compliqué pour moi.
Je l'ai consciencieusement écartée pour atteindre le
bouillon mais je me suis vite rendu compte que le dedans avait le même goût que
l'odeur du dehors ! Je pense que je n'ai jamais mangé si peu de chose à la
table d'un restaurant…
Depuis ça va mieux, la coriandre et moi sommes même
devenu des amis et mes plats sont souvent parfumés de ces jolies graines et de
ces belles feuilles qui, je le sais maintenant, ne poussent pas sur les
terrains de football !
Si je vous ai raconté cette histoire c'est parce que je
vais vous proposer maintenant de raconter la vôtre. En effet pour fêter ses 125 ans de McCormick (dont Ducros fait partie depuis 2000)
vous propose un joli jeu…
Tout simplement vous laissez un commentaire à la suite de
ce message où vous avez juste à me raconter un de vos souvenirs autour d'une
saveur comme je l'ai fait ici, ne vous sentez pas obligé de faire si long ni de parler de la coriandre...
Vous avez jusqu'au 18 juin à minuit pour participer ! Nous
choisirons, mon cher hamster et moi, le plus touchant, le plus drôle, le plus
savoureux… celui qui nous touchera le plus tout simplement.
Et cerise sur le gâteau, chacun de vos commentaires vont
aussi avoir d'autres effets…
Pour chaque histoire partagée, Ducros et McCormick feront un don de 1 dollar à United Way et ses
associations partenaires. En France, Ducros soutiendra le Secours populaire.
Chaque commentaire sera ici comptabilisé. Plus il y aura d’histoires et mieux
ce sera pour le programme solidaire et l’association. Du coup n'hésitez pas à
écrire plusieurs commentaires si vous le souhaitez.
On gagne quoi ?
- Une sélection d’épices Ducros
- Le livre de recettes des 50 ans de Ducros
- Un coffret offrant un dîner gastronomique d’exception pour 2 - tables
étoilées d'une valeur de 370 euros
Alors, à vos claviers, et bonne chance !
Et en attendant une petite recette de Financiers rentrant dans les 5 grandes
tendances de saveurs identifiées par la marque et qui vont sans
doute influencer vos habitudes alimentaires dans les années à venir.
Ingrédients : 150g de beurre doux - 90g de poudre d'amande – 180g de sucre glace – 60g de farine – 150g
de blanc d'œuf – ¼ de càc de thé noir
fumé moulu- 2càs de sirop d'érable – 1càc de graines de coriandre - 60g de noisettes
grossièrement concassées
Mettez le beurre dans une poêle et faites-le grésiller à
feu assez vif jusqu'à ce qu'il devienne noisette. Attention noisette pas noir, sinon on recommence ! Ensuite filtrez-le.
Mettez dans un saladier le sucre glace, la poudre
d'amande et la farine et mélangez bien le tout.
Ajoutez les blancs d'œufs et mélangez, ne fouettez pas,
mélangez. Ajoutez le beurre, le thé
et mélangez de nouveau. Laissez reposer une demi-heure au moins.
Beurrez généreusement vos moules s'ils sont en tôle comme
les miens, sinon ça colle à tous les coups. Versez la pâte dans les moules puis répartissez un peu de noisette sur
chaque financier.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant une
douzaine de minutes. Le temps dépendant comme toujours du four et du moule
vérifiez après votre première fournée.
Recommencez autant de fois que nécessaire.
Pendant ce temps
faites chauffer dans une petite casserole, le sirop d'érable et les graines de
coriandre et laissez blobloter pendant 3 minutes puis laissez refroidir.
Quand les
financiers sont prêts et froids, arrosez-les de quelques gouttes de sirop de coriandre.
Tea and coriander financiers
Ingredients: 150g butter - 90g ground almonds - 180g icing sugar - 60g flour - 150g egg whites - 1/4 tsp ground smoked black tea - 2 Tbsp maple syrup - 1 tsp coriander seeds - 60g roughly chopped hazelnuts
Put the butter in a pan on high heat and make it sizzle until nut brown. Nut brown is not burnt black. If so, just start over. Then, filter it.
In a large bowl, mix together the icing sugar, ground almonds and flour.
Add the egg whites and stir. Do not whisk or beat. Stir. Add the butter and tea and gently mix in as well. Set aside for at least half an hour.
Generously brush your moulds with butter, if they’re made of sheet metal like mine.
Pour the batter in the moulds and sprinkle some hazelnuts on top of each financier.
Bake for 12 minutes in the oven, preheated at 180°C/350°F. The time depends on your oven and your moulds, so check after the first batch.
Bake as many batches as you need.
In the meantime, in a small saucepan, heat up the maple syrup with the coriander seeds and let simmer for 3 minutes then let cool down.
When the financiers are done and cooled down, drizzle some drops of syrup on top.
Produits offerts
Vous pouvez aussi retrouver la marque et ce concours sur sa page Facebook : Père Ducros
Ingredients: 150g butter - 90g ground almonds - 180g icing sugar - 60g flour - 150g egg whites - 1/4 tsp ground smoked black tea - 2 Tbsp maple syrup - 1 tsp coriander seeds - 60g roughly chopped hazelnuts
Put the butter in a pan on high heat and make it sizzle until nut brown. Nut brown is not burnt black. If so, just start over. Then, filter it.
In a large bowl, mix together the icing sugar, ground almonds and flour.
Add the egg whites and stir. Do not whisk or beat. Stir. Add the butter and tea and gently mix in as well. Set aside for at least half an hour.
Generously brush your moulds with butter, if they’re made of sheet metal like mine.
Pour the batter in the moulds and sprinkle some hazelnuts on top of each financier.
Bake for 12 minutes in the oven, preheated at 180°C/350°F. The time depends on your oven and your moulds, so check after the first batch.
Bake as many batches as you need.
In the meantime, in a small saucepan, heat up the maple syrup with the coriander seeds and let simmer for 3 minutes then let cool down.
When the financiers are done and cooled down, drizzle some drops of syrup on top.
Produits offerts
Vous pouvez aussi retrouver la marque et ce concours sur sa page Facebook : Père Ducros
Mais pourquoi, et dire que ses parents aimaient aussi le
porridge… est-ce que je vous raconte ça…
Souvenir de saveur... le café nubien en Egypte. Pour des saveurs, y'en a des saveurs. Café, cardamome, gingembre, clou de girofle... Piégée sur une île avec des nubiens, on m'offre un café, moi qui ne boit jamais de café, j'accepte quand même gentiment pour ne pas vexer. Qu'est ce que je n'ai pas fait la. Les larmes aux yeux pour le finir ce café. Cul sec!
RépondreSupprimerTu me fais découvrir un café dont je n'avais jamais encore entendu parler Lisa et que je risque de chercher à découvrir maintenant !
SupprimerJ'ai toujours eu la menthe en horreur. Celle des bonbons chimiques, des chewing-gums et des sirops chimiques passait très bien, mais les feuilles de menthe fraîches, impossible de m'en approcher, leur seule odeur me rendait migraineuse. Un vieux souvenir de sauce à la menthe en Angleterre suffisait à me tenir éloignée de cette plante. Exit donc les taboulés, les thés à la menthe, les soupes de concombre...
RépondreSupprimerEt puis un jour, enceinte jusqu'aux yeux, un thé avec mon meilleur ami. Une envie irrépressible de thé à la menthe. J'en ai bu deux théières !
Plus de 10 ans après, le meilleur ami est devenu le fiancé, le papa de ma petite dernière, et nous achetons tous les dimanche un bouquet de menthe au marché, pour notre petit thé rituel...
j'ajoute : merci pour m'avoir permis de sentir à nouveau ce joli souvenir :)
RépondreSupprimerMerci à toi de l'avoir partagé surtout Callie !
SupprimerOulala Dorian, moi qui suis aussi bavarde que toi, et qui adore cuisiner et voyager, j'en ai beaucoup des souvenirs de saveurs, dur dur de choisir! Ouf pour moi, on a le droit d'en raconter plein ! ;)
RépondreSupprimerJ'ai retourné la question dans tous les sens, essayant de classer par pays visité, par personne, mais je n'ai gardé que celles qui m'arrachent un sourire tendre... :)
La première histoire que je voulais partager c'est la découverte du Trianon au chocolat. J'avais une amie avec laquelle nous avions pris l'habitude d'organiser des "repas de rêve" (l'une choisissait ce que l'autre devait cuisiner , avec pour seule limite l'aspect financier parce que nous étions étudiantes). J'ai adoré ce dessert, avec cette couche croustillante pralinée...mais surtout, il m'en restait une tonne , et je commençais déjà à avoir mon âme de "partageuse extrême" (j'offre de la nourriture à à peu près n'importe qui, mes marchands de légumes...bref, revenons à nos moutons). J'ai donc pris mon courage à deux mains, mis une part dans une assiette en plastique, et suis allée voir le sans abri qui était là tous les jours devant la porte de mon immeuble, et je lui ai proposé d'en manger, en lui demandant si je pouvais m'assoir avec lui... J'ai ainsi appris qu'il s'appelait Marcel, que son gâteau préféré était le moka, puis je suis rentrée chez moi.
Mais ce n'est pas tout! Il m'en restait encore pas mal, et je venais de rencontrer un garçon sur internet, que je n'avais jamais rencontré en vrai, et dont j'avais, par je ne sais plus quel miracle, l'adresse. J'ai donc repris mon courage à deux mains, j'ai emballé une part dans de l'alu, ai pris le métro, suis allée jusque chez lui sans qu'il soit au courant de rien, et j'ai déposé la part sur une fenêtre de l'immeuble, que j'ai prise en photo pour qu'il situe, puis lui ai envoyée par mms avant de me sauver en courant pour surtout pas qu'il m'aperçoive... Tout ça le cœur battant à tout rompre!
5 min après, je recevais un mms de la part à moitié entamée avec en commentaire qu'il voulait m'épouser ;)
Bref, cette première anecdote illustre à quel point j'aime la cuisine pour les rencontres qu'elle nous permet de faire et les relations qu'elle crée. (et depuis, j'offre des croissants à mes marchands de légumes, je cours dans tout l'immeuble partager des religieuses, j'emmène des gâteaux pendant mes gardes... no limit ;) )
Oups, j'ai vraiment beaucoup écrit! Bon, ma deuxième histoire, qui concerne aussi la coriandre ;)
RépondreSupprimerEntre temps, j'étais devenue amie avec ce garçon, que je voyais toutes les semaines et avec qui j'échangeais de longs mails quotidiens.
Jusqu'au jour où il est parti au ski une semaine sans internet, et où je me suis rendue compte qu'il me manquait énormément.
Je décide donc de lui organiser un super repas pour son retour, et de faire des brioches vapeur maison (nous adorions ça tous les deux). J'utilise de la coriandre pour la première fois mais je n'avais aucune crainte, je ne lésine donc pas sur la quantité...Les préparatifs s'éternisent, nous passons 3h en cuisine en plus de ce que j'avais déjà préparé, ce qui devait être un super repas tournait à la galère, j'étais à deux doigts de tout envoyer bouler (mon côté un peu ...sanguin :D)
Au moment de la dégustation (enfin!), non seulement la pâte était loupée, mais j'ai failli recracher la farce. Je me suis rendue compte que je déteste la coriandre, et que ce qui m'avait pris tant de temps à préparer était absolument immangeable... Mon ami, si poli, essayait de ne pas me froisser 'euh...mais non, ce n'est pas si mauvais..."
J'avais vraiment envie de pleurer, mais je me suis reprise. Nous avons tout jeté, décongelé des cakes maison, et passé notre soirée devant un DVD... que nous avons très peu suivi, car j'étais si déçue et tristounette, et lui si adorable, que j'ai trouvé réconfort dans ses bras ;) Et voici comment d'un fiasco culinaire est née ma première histoire d'amour :)
Par contre je n'aime toujours pas la coriandre, à mon grand regret car il y en a de plus en plus dans les restaurants chics!
Et ma dernière histoire (à moins que d'autre ne me revienne!) est celle du pain noir Finlandais (à la farine de seigle).
RépondreSupprimerJ'ai eu la chance de rencontrer en Australie lors d'un voyage linguistique une Finlandaise qui m'a invitée chez elle, ainsi qu'une de mes meilleures amies parisiennes, l'été suivant.
Dans l'avion qui nous mène à Helsinki, on nous amène un rectangle de pain plat, que nous goûtons avec gourmandise...Avant de recracher, tellement le goût nous paraissait fort et amer. "Mais ils sont fous ces Finlandais! " ;)
N'empêche, les Finlandais ne mangeant presque que ça, j'ai réessayé, un peu chaque jour, et à la fin, j'en mangeais même au petit déjeuner, et pour mon retour en France, j'en embarquais un paquet plein dans ma valise!
Aujourd'hui encore je garde un souvenir très précis de cette saveur, de cette "leçon de vie" car j'étais une adolescente un peu critique et fougueuse, qui s'est rendue compte que ce qui est différent n'est pas forcément mauvais, et qu'avec de la bonne volonté on peut vraiment se faire à tout (ainsi, maintenant j'aime les desserts au citron, la cannelle, prochaine étape la coriandre et le gingembre ;) )
Souvenir d'enfance :
RépondreSupprimerMon grand-père cultivait dans son jardin en Haute-Savoie, fruits et légumes que nous allions vendre au marché de Genève. Enfant, je passais donc mes vacances dans son jardin pour l'aider et j'adorais ça. Mais j'adorais aussi les framboises, du coup très vite mon grand-père m'avait reléguée aux herbes aromatiques car je mangeais trop de fruits en les ramassant. Je les cueillais et je faisais de petits bouquets joliment décorés de raphia. Petit à petit, c'est comme cela que je me suis forgée cette mémoire olfactive qui me sert aujourd'hui. Je ne peux froisser une feuille de basilic sans avoir une pensée émue pour lui...
Un bien joli souvenir Denise qui montre comment nous nous construisons petit à petit !
SupprimerMon souvenir à moi ne date que de quelques mois, mais, je n'avais jamais eu l'occasion de goûter à la truffe avant. On a donc un restaurant étoilé pour fêter mes quelques ans. En plat, un gratin de macaronis parfumé aux truffes. Première gifle! en dessert, une glace à la truffe. et de 2! Je comprends mieux pourquoi on peut payer des truffes aussi chères ;)
RépondreSupprimerEt si tu savais combien n'aiment pas la truffe ! Tant mieux pour nous !!!
SupprimerJ'aime la cannelle. J'en rafole même et je le dois a ma chère grand mère. D'origine espagnole, elle cuisine a merveille les montecaos delicatement parfumés a la cannelle. Dès que cette odeur est dans un plat, un dessert je me remémore ses montecaos a la sortie du four sentant la cannelle dans toute la maison. Malgré qu'elle m'a transmis ses secrets, mes montecaos ne seront jamais a sa hauteur; aussi parfait que ma grand mère.
RépondreSupprimerJe ne sais pas s'ils sont aussi parfaits mais matecaos est un des mots qui fait vibrer mon appétit !
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerUn de mes nombreux souvenirs d'enfance porte sur la rhubarbe que ma maman préparait régulièrement en compote. Je faisais la moue devant son goût acidulé, sa consistance fibreuse...et finalement, 25 ans plus tard, tout d'un coup, je me suis mise à l'aimer cette rhubarbe. Son acidité que je n'aimais guère m'est devenue familière, trait de caractère qui rehausse les desserts aux fruits rouges, donne du pep's à un foie gras ou un magret et surtout, surtout, saveur d'enfance!
RépondreSupprimerJe vois que nous avons eu le même le cheminement face à la rhubarbe ! Longtemps je l'ai détesté avant de...
SupprimerUn hiver, il y a des années, dans la chaleur de la cuisine familiale, au fond d’un froid pays scandinave, l’heure du thé…
RépondreSupprimer- Tiens, goûte donc ces biscuits !
- Hum, c’est bon… Mais ?! Je connais, non ? Qu’est-ce que c’est ?
- Des alfajores, tu adorais ça lorsque tu avais deux ans.
- … ?!!!
- Oui, à Buenos-Aires. Ce sont des amis argentions qui nous les ont rapportés.
Et là, j’ai eu en bouche ce goût inimitable de la vraie dulce de leche prise dans les deux épaisseurs de biscuits, et en mémoire une impression de douce chaleur humide et l’odeur du grand pin derrière la maison, la pelouse juste tondue, le parfum du grand escalier ciré dans l’entrée, l’appel du laitier qui passait le matin, les tous premiers souvenirs d’enfance qui remontent…
Si on me demande quels goûts je retiens de l'enfance, je me rappelle avant tout de la cuisine de ma grand mère. Elle nous disait toujours qu'elle n'avait rien préparé, rien cuisiné et sur la table se trouvaient les mets les plus simples, en quantité, dans différents plats. Elle s'excusait de poser la casserole sur la table alors qu'elle aurait du, selon elle, mettre le contenu dans un joli plat. On se retrouvait avec une table encombrée, odeurs mélangées parmi lesquelles flottait l'arôme d'un simple riz blanc.
RépondreSupprimerMon "plat" préféré, c'était... la salade de tomates. Soit des tomates en quartier, une basique vinaigrette, du gros sel, un peu de poivre. Trop fun, la gamine que j'étais. Oui, mais les tomates venaient du marché ou du jardin et c'était le goût que je préférais. Comment résister à ça? Evidemment, la mousse au chocolat de ma grand-mère, c'était aussi tout un truc formidable, mais les tomates... les tomates!
Y'a pas d'histoire, autour de ces tomates, juste un souvenir d'une gourmandise incongrue de petite fille, et le souvenir de bons moments, autour d'une table sans même une nappe.
Cela doit être très délicieux ! Huuumm ça à l’air bon ! J’achèterai les ingrédients et je la préparerai bientôt !! Je vous dirais pour le résultat… Merci de nous avoir mis ce joli partage.
RépondreSupprimervoyance gratuite par mail ; voyance par mail gratuite
Je n'ai lu qu'une partie des commentaires mais avec le tien, que de beaux souvenirs partagés !
RépondreSupprimerSi je dois penser à une saveur que je me remémore à la fois avec tendresse mais aussi beaucoup de rires, c'est le piment. Un classique en Italie, ce sont les spaghetti aglio, olio e peperoncino (c'est-à-dire à l'ail, à l'huile et au piment). Je suis très loin d'être italienne, mais l'homme de ma vie l'est. Une des premières choses qu'il a essayé de m'apprendre, c'est cette recette (un peu l'enfance de l'art pour un italien).
La première fois que j'ai tenté de la reproduire, c'était pour mon frère. Nous sommes très proches et je voulais lui annoncer mon futur départ en Italie pour rejoindre mon chéri. Je lui ai donc précisé (très fière de moi) que j'allais lui faire une recette que celui que je partais retrouver m'avait enseigné... Manque de chance, j'ai eu la main plus que lourde sur le piment... mon frère, mort de rire et complètement rouge à la première bouchée m'a demandé si je partais rejoindre un empoisonneur et j'ai tenté tant bien que mal (plutôt mal d'ailleurs) de lui expliqué qu'en Italie on les mangeait ainsi... avant de goûter moi-même.
Cette gaffe est restée mémorable (je ne cuisine pas aussi mal d'habitude ^_^ ) et elle a indirectement créé un lien entre ces deux personnes qui me sont chères. Depuis quand j'invite mon frère, il me précise toujours que la condition sine qua non, c'est que je ne fasse pas de pâtes au piment !
Belle journée :-)
Ma maman a toujours beaucoup cuisiné. Famille nombreuse à la campagne avec potager et arbres fruitiers. Nous mangions toujours très équilibré et des très bonnes choses ! Mes soeurs et frères et moi avons notamment un souvenir ému de l'odeur qui régnait dans la maison lorsque maman préparait un gratin dauphinois sur lequel elle mettait beaucoup de thym. Les tomates farcies embaumaient également la maison. Et bien sur les excellentes tartes aux fruits (pommes, rhubarbe, prunes...). Maman n'a malheureusement plus la force de faire tout cela aujourd'hui mais elle l'a fait jusqu'à ses 85 ans !!! ... pfff... finalement ce n'est pas si facile d'en parler...
RépondreSupprimerMerci pour ce joli partage même si comme tu le dis ce n'est pas facile d'en parler... c'est d'autant plus touchant Christelle !
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe me souviens particulièrement de la corde de piment rouge-brun qui séchait dans la cuisine accrochée non loin des torchons et des maniques. De cette corde, dont on prenait un piment, que ma maman ou mon papa hachait grossièrement pour les mettre dans la cocotte avec les moules ou bien dans la soupe. Pour compléter, il y avait sur la table, tout les jours à la place du poivre, ce pot entouré de papier d'aluminium, pour qu'il soit à l’abri du soleil et ne perde pas sa belle couleur rouge et surtout ses arômes ! Pour moi, le piment d'Espelette, c'est avant tout des souvenirs culinaires familiaux, ceux de tout les jours, même s'ils sont aussi liés à ce village qui m'a vu grandir.
Marie.
profadoc@live.fr
Quand j'ai découvert la feuille de combawa, c'était au départ par erreur. Plus jeune, dans mes années collèges, ma Maman s'était mis en tête de faire des tables d'hôtes dans notre maison, dans la campagne bordelaise. Belle idée me direz vous ?! Cependant, elle l'avait fait sans se soucier de mon petit frère et moi, tous deux âgés de 9 et 12 ans. Alors, c'était une belle idée mais pendant qu'elle partait en formation, qu'elle faisait des stages ou même qu'elle cuisinait en bas dans la cuisine, nous, nous nous débrouillions pour manger un truc par ci, un truc par là... Qu'est ce qu'on a pu se faire comme variations de pâtes-knackis-gruyère... Oui, parce qu'il ne fallait pas toucher aux bons plats qui mijotaient pour les convives, on sentait les odeurs monter jusqu'à nos chambres mais pour nous, c'était pâtes (souvent mal cuites ... à 9 ans, vous nous excuserez...) et puis c'est tout.
RépondreSupprimerSauf qu'un jour, j'en ai eu marre qu'elle nous oublie comme ça notre Maman. Un soir de décembre, le 24, pour ne rien vous cacher, il y avait beaucoup de monde autour de la grande table. Maman s'affairait en cuisine, nous nous amusions sur nos ordinateurs. Je suis descendue, et pendant qu'elle papotait avec les couples venus pour l'occasion, je nous ai concocté un petit plateau repas, à mon frère et à moi même. Par là, j'ai pioché un morceau de saumon fumé maison, ici une coupelle de risotto au gingembre et ailleurs, un cabillaud cuit sous vide accompagné d'une sauce qui avait l'air très bonne... C'est dans cette sauce que j'ai découvert le combawa. Cela nous a fait voyager, le temps d'un noël.
On pourrait penser que ce souvenir n'est pas que positif, mais finalement, les choses ont changé, et on a pu partager cette sauce tous ensemble...
Charlotte
charlottethizeau@hotmail.fr
La lavande... L'arrivée chez ma grand-mère dans le sud pour les vacances, j'adore!
RépondreSupprimerAnaïs (nana7893@hotmail.com)
Pour ma part c'est la Cardamone, déjà j'adore le nom en Suédois Kardemmuma. Et le Kardemumma Kaka ou gâteau à la cardamone que me faisait ma Grand mère reste ma Madeleine de Proust.
RépondreSupprimerAh des souvenirs d'odeurs, de goûts.. j'en ai tellement, avoir grandi dans la cuisine de ma grand'mère italienne n'a pas du aidé ;) Celle qui a pourtant une saveur particulière c'est la pâte crue.. La pâte crue a tout : celle sablé que préparait ma grand'mère pour ses tartes aux fruits, le pâte aux amandes et noix de coco pour fabriquer les gâteaux de Noël si typiques par chez nous, la pâte crue des gnocchis juste avant d'être plongés dans l'eau bouillante... J'en ai toujours mangé aussi longtemps que je m'en souvienne et malgré ma grand'mère qui me répétait sans cesse que ça allait gonfler dans mon estomac (tout en mettant à chaque fois un morceaux de côté).
RépondreSupprimerElle a aujourd'hui 86 ans et cuisine beaucoup moins mais j'ai toujours une pensée pour elle quand je cuisine une pâte et que je peux m'empêcher dans manger tout au long de la préparation ;)
Bonjour Dorian! Moi mon souvenir de saveur/odeur c'est l'huile d'olive, ma mère en mettait partout, même dans tous les gâteaux (elle était anti-beurre...) J'ai mis du temps à vouloir en réingérer...
RépondreSupprimerMes plus beaux souvenirs de saveurs sont ceux vécus avec mes grand parents: ce gâteau de savoie si moelleux que ma grand-mère allait chercher dans une pâtisserie à l'autre bout de Paris juste parce que je l'adorais, cette tarte aux pommes de mon grand-père normand avec beaucoup de beurre, son gâteau de riz avec des raisins secs recouvert de crème anglaise, ces clafoutis avec les cerises qu'il fallait dénoyauter à la main mais comme nous étions bien récompensés du délice de ce gâteau! elle m'a fait gourmande et même si les diktats de la mode me le font regretter parfois, ces souvenirs là, je les garde précieusement dans mes petits bourrelets, bien cachés ^^
RépondreSupprimerLe plus joli souvenir, je crois que c'est le goût des rostis de mon grand père.
RépondreSupprimerIl suffit que j'évoque ce mot et je sens sur ma langue, le croustillant de la pomme de terre et surtout cette saveur de grillé inimitable.
Il les faisaient cuire sous une grosse assiette en terre, ce qui donnait une texture moelleuse et croustillante inoubliable...
Il est loin désormais mais jamais je ne pourrai oublier cette sensation culinaire...
Des réminiscences d’enfance se bousculent car c’est à cette période de la vie que se découvrent les saveurs, que tout est première fois
RépondreSupprimerDans mon enfance, mon père se déplaçait pour son travail et revenait à la maison pour de courts week-ends. Ces jours précieux nous les passions presque toujours dans un petit chalet au pied des montagnes grenobloises où nous abandonnions le confort de nos vies citadines pour vivre tout près de la nature. La cueillette des champignons, le potager, le lait à la ferme et nos grandes randonnées dans la montagne, tout était nature et vie simple.
La saveur qui symbolise mon enfance est finalement celle des myrtilles de montagne
Je me rappelle ces dimanches d’aout, les heures à grimper les alpes, puis la découverte émerveillée des étendues vertes piquetées d’indigo, le ratissage des myrtilles avec de gros peigne et les récoltes qui remplissaient nos seaux. Mes sœurs et moi nous mangions goulument celles que nous trouvions les plus appétissantes, faisant éclater la bulle fruitée sur nos langues pour avaler la chair sucrée et acidulée, ou parfois la surprise sure des myrtilles pas mures. Nos bouches étaient maculées de fuchsia et de violine et notre langue complètement violette.
Puis, au retour, maman préparait SA tarte boulangère. Elle confectionnait sa pate levée et nous la regardions pétrir avec vigueur puis elle mettait la jatte de pate sous la couette dans son lit pour la faire pousser. Nous observions et sans le savoir nous apprenions le tour de main. Elle étalait sa pate gonflée et boursouflée puis nous étions chargées d’enfoncer nos petits doigts pour faire le nid de la garniture de sucre et de crème fraiche qu’elle recouvrait des précieuses myrtilles.
La tarte qui cuisait dans le four bien chaud embaumait la maison de cette odeur réconfortante du gâteau maison qui attend les enfants au retour de l’école. Souvent nous mangions la tarte à peine tiédie, les grains de myrtille confiturés par la chaleur recouverts de sucre glace, cette pate briochée chaude et moelleuse et ce petit goût de cannelle qui enrobait le tout nous enchantaient le palais. Notre rituel était de ne dévorer qu’une moitié de cette gourmandise et nous la retrouvions le lendemain matin bien froide pour notre petit déjeuner systématiquement accompagnée du thé russe que maman adorait.
Maintenant, Je l’ai sur la langue cette tarte tiède et douce, sucrée et acidulée, ce ne sont pas mes mots qui se souviennent mais ma bouche, mon nez, mes papilles.
Souvenir de saveur… saveur des souvenirs…
Bonsoir à vous
RépondreSupprimerpour ma part je me souviendrais toujours du premier poulet au curry que j'ai goûté !! ce dernier était l’œuvre de mon beau frère originaire d’Indonésie que je venais de rencontrer à l'époque ! avant cette dégustation de ce plat je détestais tout ce qui était relevé et épicé !!
et la première bouchée de ce poulet sauce curry a été une révélation !!! j'ai découvert le bonheur de manger épicé !! cette explosion de saveurs dans ma bouche a été un déclic et sa recette est vraiment unique, je n'ai jamais goûté de poulet au curry aussi bon que le sien même dans les très bon restaurants. C'est une recette qu'il tient de sa mère et je le soupçonne de ne pas m'avoir tout révélé car à chaque fois que j'essaye de préparer moi même ce poulet sauce curry ce n'est jamais aussi bon...ils ont probablement un secret familial concernant cette recette...
depuis ce jour là pas une semaine sans manger un plat relevé !! bien entendu mon placard regorge d'épices diverses et bien sûr de curry ;)
merci et ce fut un plaisir de lire les expériences des autres lecteurs et lectrices!
à bientôt ;)
jacob.k (at) laposte(point)net