Des fois je me
demande si je me demande si la bouffe n'a pas pris un chouya trop de place dans
ta vie… juste un chouya !
Souvent quand on
cauchemarde il y a plein plein de choses affreusement horribles qui semblent décidées
à vous dévorer, vous trucider, vous… enfin vous faire passer un moment pas
vraiment agréable.
Mais dans mon rêve
de l'autre nuit il n'y avait rien d'anormal, pas de surprise, aucune grenouille
géante et bavante au coin d'une rue prête à m'avaler d'un coup de langue, juste
l'impression d'une balade dans une ville où tout semble normal… sauf cette
curieuse impression…
Un peu comme ce
jour où je me suis subitement réveillé comme un coucou en voyant que mon réveil
indiquait huit heures moins cinq… soit juste cinq toute toute petites minutes
avant que l'infernale pointeuse du boulot retentisse et que mon chef d'alors
commence à réfléchir au sermon qu'il allait me faire, un long long sermon.
Et c'est comme ça
que je me suis retrouvé trois secondes quinze plus tard, dans la rue, à moitié
habillé, haletant, le sac poubelle à la main et la pantoufle aux pieds à me
dire y'a un truc bizarre, y'a un truc… avant de me rendre compte à quelques pas
de l'usine que les boutiques fermées et le peu de gens dans la rue finalement
c'était normal… un 14 juillet.
Donc me voilà dans
mon rêve, presque dans la même position à me dire y'a pas, y'a un truc qui…
C'est sans doute en
passant devant cette boulangerie à côté de laquelle la chocolaterie de Charlie
pourrait passer pour un temple de la sobriété que j'ai commencé à comprendre en
entendant un mot qui résonnait tout doucement dans mon esprit, chocolat,
chocolat, chocolat…
Dans cette devanture
pas le moindre éclair, pas de religieuse, pas d'opéra, pas… pas de chocolat !
C'est ce que ce sont d'ailleurs mis à répéter polonaises ventrues et baba
dégoulinant… pas de chocolat ! pas de chocolat !!! Et me voilà parti à courir
dans les rues et les allées des supermarchés et partout des rayons et des
visages hilares répétant pas de chocolat ! pas de…
J'avais beau courir
de plus en plus vite pas une tablette, pas un carré, même pas un copeau ! Le
chocolat avait disparu de l'univers !
Et me voilà enfin
devant mon placard, ne me demandez pas par quel raccourci, la logique et les
rêves… me voilà trempé de sueur, le cœur prêt à éclater et quand j'ouvre mon
placard…
C'est là que je me
suis réveillé me redressant d'un coup comme dans les pires épisodes de la
momie, en sueur, affolé et désorienté… C'est aussi là que j'ai senti que
j'avais un drôle de truc chaud et liquide qui me collait aux mains, un truc qui
avait dû être une tablette de chocolat sur laquelle j'avais du m'endormir et
que j'avais dû malaxer avec angoisse pendant mon cauchemar…
Et c'est aussi là
que j'ai vu Marie me regarder l'air un peu moqueur, regarder mes mains et les
traces de mes mains sur les draps, regarder mon visage digne du sioux Castor
gourmand quelque peu badigeonné de chocolat et que je l'ai entendue dire
Chouchou t'es peut-être pas obligé de passer la nuit avec tes tablettes de
chocolat, elles savent que tu les aime… elles ! avant de se retourner et
s'endormir comme si de rien n'était...
Tartelettes
chocolat framboises et citron vert
Pour les fonds :
125g de farine – 50g de sucre en poudre – 75g de beurre – la moitié d'un œuf
battu – 1pincée de sel
Pour la garniture :
100g de chocolat noir – 100g de crème fraîche liquide – 1 barquette de
framboises – 1citron vert – du sucre glace
Mettez dans un
saladier la farine, le beurre coupé en petits morceaux (plutôt frais le beurre)
et le sel, et mélangez jusqu'à obtenir une consistance sableuse.
Mélangez à part
l'œuf et le sucre puis versez sur la première préparation, mélangez rapidement
et dès qu'une pâte se forme, faites une boule, mettez-la dans un film
alimentaire et réservez-la au frais une bonne heure.
Etalez alors la pâte bien finement, il faut vraiment que la pâte soit bien fine pour que les tartelettes soient bonnes.
Etalez alors la pâte bien finement, il faut vraiment que la pâte soit bien fine pour que les tartelettes soient bonnes.
Garnissez avec des
cercles à pâtisser posés sur du papier sulfurisé. Enfournez dans un four
préchauffé à 160° pendant une dizaine de minutes. Surveillez bien la cuisson,
selon l'épaisseur les fonds de pâte cuisent plus ou moins rapidement.
Pendant ce temps
préparez la garniture.
Hachez
grossièrement le chocolat. Faites chauffer la crème bien chaud et versez-là sur
le chocolat, couvrez avec une assiette et laissez comme ça pendant trois
minutes.
Mettez ensuite à
refroidir. Laissez juste le temps que le mélange soit froid n'attendez pas
qu'il durcisse. Battez très rapidement juste pour donnez un peu de légèreté.
Quand les fonds
sont prêts, laissez-les refroidir puis garnissez-les généreusement avec la
ganache.
Parsemez les
framboises et finissez en saupoudrant d'un peu de sucre glace et de quelques
zestes très très fin de citron vert.
Mais pourquoi,
heureusement que je ne me suis pas endormi en mangeant des ailerons de poulet
en sauce… est-ce que je vous raconte ça…
Mais quel cauchemar, je n'ose imaginer le monde sans chocolat.
RépondreSupprimerQue deviendrait-on ? Comment serait-il possible de se réconforter des maux d'amour, du temps de crotte ...
OUf tu me rassures en découvrant tes jolies tartelettes
Plus de chocolat ? Je ne veux même pas l'imaginer !!!
RépondreSupprimerbelle gourmandise!
RépondreSupprimerWhaaaaouuu!! Je t'en pique une en passant! j'adore
RépondreSupprimerQuelle rêve? Enfin non, quel cauchemar!
RépondreSupprimerTon cauchemar me provoque des palpitations, je ne préfère même pas imaginer ce que serait ma vie sans chocolat. Tiens rien que pour calmer ses palpitations, je fais aller me faire une tartine de nutella pour le gouter. En parlant de nutella, j'ai acheté le pot pour ton concours, je t'envoie ma participation demain :)
RépondreSupprimerUn monde sans chocolat ? Impossible !
RépondreSupprimerIl parait qu'un jour, peut-être, le cacao n'existerait plus. Mais ce jour là, j'aurais fait mes provisions parce que je serai aussi en voie d'extinction.
RépondreSupprimerquel cauchemar horrible, Dorian ! J'espère que ça ne t'arrive pas tous les jours.
Si le chocolat n'existait pas il faudrait l'inventer!
RépondreSupprimerUn vrai cauchemar!!! Tu m'as fait peur... je vais aller vérifier si mes tablettes de chocolat sont toujours là...
RépondreSupprimerOouf!! je peux aller dormir tranquilement.
Quel horrible cauchemar !
RépondreSupprimerHeureusement tu es là pour nous réveiller en douceur avec tes tartelettes à tomber !
Merci Dorian ;-)
C'était vraiment un cauchemar, dis!....tu le jure?....
RépondreSupprimerGRrrrrrrr chaque fois que je passe par ici je repars avec des idées et envies qui me trottent dans la tête :-/ Celle là je vais avoir du mal à oublier, et autant dire que la prochaine fois que je tombe sur des Ananas je la fais ;-)
RépondreSupprimerTu m'as fichu la trouille avec la grenouille géante prête à t'avaler d'un coup :-S
Des bises
Ah ah ah j'ai beaucoup sourit encore en te lisant merci ;-)
RépondreSupprimerMais quel cauchemar quand même ... dire qu'on aurait pu ne jamais voir ces petites tartelettes hmmmmmmmmmmmmm !!!
Bonne aprèm !
ne nous porte pas la poisse stp !!!!! sans chocolat, c'est la fin des gourmandises.......
RépondreSupprimerTrop marrante ton histoire !! Tu m'as captivée jusqu'au bout !!!!
RépondreSupprimerC'est toujours tellement bon de te lire !
RépondreSupprimerQuel cauchemar !
Bises d'Athenes