Les Mille et une escales de Murielle et Stanislas commencent par Paris, avant que la balade en cuisine qu'ils nous proposent sur leur site tout nouveau tout beau, La table monde, continue à tourner autour du monde… Alors j'ai commencé la balade et j'ai cuisiné à Paris… il faut dire que Paris c'est un peu ma ville à moi, moi qui suis du sud, du sud mais peut-être pas celui qu'on croit…
Souvent quand on a un nom comme le mien, qu'on imagine facilement être celui d'un de ces illuminés à cape rouge qui taquine régulièrement le taureau ou d'un chanteur d'opérette, quand on a donc ce genre de nom qui rime avec Olé ! Olé !!!… et qu'on dit qu'on est du sud, on voit tout de suite dans les yeux de ses interlocuteurs s'afficher paella, éventails et castagnettes et toutes ces images liées au sud… au sud de là-bas ! Et c'est généralement là que je précise, …de Paris, le sud ! moi j'suis né dans l'quinzième !
Là, je sens mes interlocuteurs décontenancés et je vois dans leur yeux la paella se mélanger au pot-au-feu, les éventails aérer de fiers gaillards aux allures de boucher des halles et plus de belles andalouses et les castagnettes… rester des castagnettes ! Et pour se rassurer ils concluent la discussion d'un, oui mais tes origines elles sont quand même au sud de là-bas…
Mais si je suis de là-bas, je suis d'abord d'ici !
Parce que je suis bien né dans le sud du 15e de Paname de la rencontre d'une paysanne de la pampa grenadine et d'un tailleur castillan… et alors que j'aurais pu être un bel andalou en d'autres lieux, ici je finis parigot tête de veau ! Et si je devais retenir quelque chose de Paris ce sont sans aucun doute les longues marches qui m'ont fait le traverser alors que j'étais encore adolescent, le traverser de long en large et de large en long… pas pour visiter mais pour rentrer à la maison vu qu'on avait encore loupé ce foutu dernier métro !
Il faut dire qu'à l'époque j'avais deux activités principales, les filles, je sais j'en ai déjà beaucoup parlé, et tout ce qui tournait autour, les chercher, les attendre, les attendre encore, les espérer… et puis finalement terminer la soirée au bistro à jouer au flipper parce que de toute manière à cette heure-là… elles viendront plus ! Et le flipper ! Forcément vu le temps que je passais dessus, j'ai fini par m'attacher.
Et comme on n'arrivait pas tôt à Paris, on avait attendu les filles... qu'il nous fallait quand même un temps pour dire tout ce qu'on avait à dire sur ces filles qui n'étaient pas venues… quand on se réveillait les grilles des métros parisiens avaient fermé depuis longtemps. Et bien sûr nos poches au moment de repartir étaient vides comme un rayon d'œufs au chocolat le jour de Pâques, alors pas question d'attraper un taxi, il fallait rentrer à pieds…
C'est comme ça que j'ai découvert mon Paname du petit matin, celui des derniers noceurs à la démarche hésitante, celui des éboueurs qui vous dépassent en criant, faites gaffe les vampires le soleil arrive ! faut dire qu'on avait de ces têtes des fois… celui des petites rues où soudain les lumières s'éteignent et où on se rend compte surpris qu'il fait jour, celui de ce couple qui s'embrasse comme pour repartir avec un bout de l'autre… encore un dernier baiser… celui des grilles de métro qui s'ouvrent mais où on ne se glisse plus, 'y reste que deux stations ça vaut plus le coup… celui de la première averse de la journée, qui douche tout de la veille et vous fait danser bien plus mal que Gene Kelly, celui du dernier café brûlant pris au pied de la maison où on trempe un croisant tout chaud sortant du four du boulanger voisin, avant d'aller enfin dormir… dormir… dormir et rêver… aux filles !
L'amandine aux poires de Mme Wells (une recette largement inspirée de celle de P.Wells extraite de son ouvrage incontournable : Les meilleurs recettes de la cuisine de bistrot chez J.C. Lattès)
Ingrédients : 150g d'amandes entières épluchées (P.Wells utilise des amandes entières non blanchies) – 1oeuf – 75g de sucre vanillé maison (ou de sucre mélangé avec un sachet de sucre vanillé) – 20cl de crème fraîche épaisse – 3 poires (j'ai utilisé des conférences) pelées et coupées en 2 puis chaque moitié en 4 dans la longueur – ½ càc d'essence d'amande amère – 1 càc de sucre vanillé de préférence maison – une pâte brisée (je l'ai acheté toute faite mais vous pouvez la faire)
Commencez par précuire à blanc la pâte brisée, pour cela mettez votre pâte dans le moule, vous pouvez utilisez du papier sulfurisé entre la pâte et le moule, mettez une autre feuille de papier sulfurisé et remplissez de haricots secs ou de poids spécialement fait pour ça. Enfournez à 175° pendant une quinzaine de minutes, puis retirer les haricots et poursuivez la cuisson une dizaine de minutes, poursuivez quelques minutes si la pâte n'est pas assez cuite. Attention il ne faut pas qu'elle brunisse trop. Laissez refroidir.
Mettez les amandes dans un mixeur et réduisez-les en poudre la plus fine possible, ajoutez ensuite l'œuf légèrement battu, le sucre et l'extrait d'amande et refaite tourner le tout jusqu'à obtenir une pâte homogène. Versez dans un grand bol, ajoutez la crème, mélangez bien à la cuillère et réservez.
Posez les quartiers le poires sur la pâte précuite en faisant un joli cercle, versez par-dessus la crème, n'étalez pas trop et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant une quarantaine de minutes. Vérifiez que le dessus ne brunisse pas trop et que l'intérieur est bien cuit.
Dès qu'il est prêt, versez dessus la càc de sucre et glissez sous un grill très chaud quelques minutes, 2 ou 3 juste le temps que le sucre chauffe et caramélise à peine, attention ça peut brûler très vite ! Il n'y a plus qu'à déguster à température avec si vous êtes gourmand une grosse cuillère de crème fraîche dessus… si vous êtes gourmand…
Souvent quand on a un nom comme le mien, qu'on imagine facilement être celui d'un de ces illuminés à cape rouge qui taquine régulièrement le taureau ou d'un chanteur d'opérette, quand on a donc ce genre de nom qui rime avec Olé ! Olé !!!… et qu'on dit qu'on est du sud, on voit tout de suite dans les yeux de ses interlocuteurs s'afficher paella, éventails et castagnettes et toutes ces images liées au sud… au sud de là-bas ! Et c'est généralement là que je précise, …de Paris, le sud ! moi j'suis né dans l'quinzième !
Là, je sens mes interlocuteurs décontenancés et je vois dans leur yeux la paella se mélanger au pot-au-feu, les éventails aérer de fiers gaillards aux allures de boucher des halles et plus de belles andalouses et les castagnettes… rester des castagnettes ! Et pour se rassurer ils concluent la discussion d'un, oui mais tes origines elles sont quand même au sud de là-bas…
Mais si je suis de là-bas, je suis d'abord d'ici !
Parce que je suis bien né dans le sud du 15e de Paname de la rencontre d'une paysanne de la pampa grenadine et d'un tailleur castillan… et alors que j'aurais pu être un bel andalou en d'autres lieux, ici je finis parigot tête de veau ! Et si je devais retenir quelque chose de Paris ce sont sans aucun doute les longues marches qui m'ont fait le traverser alors que j'étais encore adolescent, le traverser de long en large et de large en long… pas pour visiter mais pour rentrer à la maison vu qu'on avait encore loupé ce foutu dernier métro !
Il faut dire qu'à l'époque j'avais deux activités principales, les filles, je sais j'en ai déjà beaucoup parlé, et tout ce qui tournait autour, les chercher, les attendre, les attendre encore, les espérer… et puis finalement terminer la soirée au bistro à jouer au flipper parce que de toute manière à cette heure-là… elles viendront plus ! Et le flipper ! Forcément vu le temps que je passais dessus, j'ai fini par m'attacher.
Et comme on n'arrivait pas tôt à Paris, on avait attendu les filles... qu'il nous fallait quand même un temps pour dire tout ce qu'on avait à dire sur ces filles qui n'étaient pas venues… quand on se réveillait les grilles des métros parisiens avaient fermé depuis longtemps. Et bien sûr nos poches au moment de repartir étaient vides comme un rayon d'œufs au chocolat le jour de Pâques, alors pas question d'attraper un taxi, il fallait rentrer à pieds…
C'est comme ça que j'ai découvert mon Paname du petit matin, celui des derniers noceurs à la démarche hésitante, celui des éboueurs qui vous dépassent en criant, faites gaffe les vampires le soleil arrive ! faut dire qu'on avait de ces têtes des fois… celui des petites rues où soudain les lumières s'éteignent et où on se rend compte surpris qu'il fait jour, celui de ce couple qui s'embrasse comme pour repartir avec un bout de l'autre… encore un dernier baiser… celui des grilles de métro qui s'ouvrent mais où on ne se glisse plus, 'y reste que deux stations ça vaut plus le coup… celui de la première averse de la journée, qui douche tout de la veille et vous fait danser bien plus mal que Gene Kelly, celui du dernier café brûlant pris au pied de la maison où on trempe un croisant tout chaud sortant du four du boulanger voisin, avant d'aller enfin dormir… dormir… dormir et rêver… aux filles !
L'amandine aux poires de Mme Wells (une recette largement inspirée de celle de P.Wells extraite de son ouvrage incontournable : Les meilleurs recettes de la cuisine de bistrot chez J.C. Lattès)
Ingrédients : 150g d'amandes entières épluchées (P.Wells utilise des amandes entières non blanchies) – 1oeuf – 75g de sucre vanillé maison (ou de sucre mélangé avec un sachet de sucre vanillé) – 20cl de crème fraîche épaisse – 3 poires (j'ai utilisé des conférences) pelées et coupées en 2 puis chaque moitié en 4 dans la longueur – ½ càc d'essence d'amande amère – 1 càc de sucre vanillé de préférence maison – une pâte brisée (je l'ai acheté toute faite mais vous pouvez la faire)
Commencez par précuire à blanc la pâte brisée, pour cela mettez votre pâte dans le moule, vous pouvez utilisez du papier sulfurisé entre la pâte et le moule, mettez une autre feuille de papier sulfurisé et remplissez de haricots secs ou de poids spécialement fait pour ça. Enfournez à 175° pendant une quinzaine de minutes, puis retirer les haricots et poursuivez la cuisson une dizaine de minutes, poursuivez quelques minutes si la pâte n'est pas assez cuite. Attention il ne faut pas qu'elle brunisse trop. Laissez refroidir.
Mettez les amandes dans un mixeur et réduisez-les en poudre la plus fine possible, ajoutez ensuite l'œuf légèrement battu, le sucre et l'extrait d'amande et refaite tourner le tout jusqu'à obtenir une pâte homogène. Versez dans un grand bol, ajoutez la crème, mélangez bien à la cuillère et réservez.
Posez les quartiers le poires sur la pâte précuite en faisant un joli cercle, versez par-dessus la crème, n'étalez pas trop et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant une quarantaine de minutes. Vérifiez que le dessus ne brunisse pas trop et que l'intérieur est bien cuit.
Dès qu'il est prêt, versez dessus la càc de sucre et glissez sous un grill très chaud quelques minutes, 2 ou 3 juste le temps que le sucre chauffe et caramélise à peine, attention ça peut brûler très vite ! Il n'y a plus qu'à déguster à température avec si vous êtes gourmand une grosse cuillère de crème fraîche dessus… si vous êtes gourmand…
Et parce que je trouve que c'est une très bonne idée, je rajoute une proposition de Valérie, remplacer l'amande amère par une fève tonka râpée... à essayer !
Et comme je sais que Stanislas a besoin de réconfortant en attendant d'être encore plus beau qu'un camion… voilà un compagnon de route pour lui passer certaines douleurs…
Ingrédients pour 1 cocktail : 1 fruit de la passion (du type de ceux en photo) – 2càs de Folle Blanche – 1càs de sirop de canne
Coupez le haut du fruit de la passion comme un œuf le plus haut possible, mélangez la pulpe à l'intérieur avec une petite cuillère. Posez le fruit dans un petit verre pour le faire tenir droit versez la Folle Blanche et le sucre et si vous avez le temps mettez au frigo et oubliez le tout une paire d'heures. Au bout de ce temps videz le tout à travers un tamis, et avec le dos d'une cuillère ou un pilon faites bien passez toute la pulpe, au final il ne doit rester dans le tamis que les grains du fruit. Faites tomber un glaçon dans le verre et laissez-vous allez à la passion…
La Folle Blanche est une eau de vie de raisin titrant 40° que vous pourrez si vous n'en avez pas, soit essayez de remplacer par un autre alcool ou eau de vie blanche, ou essayez de trouvez, ce qui est de plus en plus facile chez les cavistes. Et si vous ne trouvez pas passez par la maison on ira faire un saut à l'Entre Pots ma petite cave préférée…
Mais pourquoi, Paaaaaaaaris, Paaaaaaaris… ça sonne bien Paris… est-ce que je vous raconte ça…
Coupez le haut du fruit de la passion comme un œuf le plus haut possible, mélangez la pulpe à l'intérieur avec une petite cuillère. Posez le fruit dans un petit verre pour le faire tenir droit versez la Folle Blanche et le sucre et si vous avez le temps mettez au frigo et oubliez le tout une paire d'heures. Au bout de ce temps videz le tout à travers un tamis, et avec le dos d'une cuillère ou un pilon faites bien passez toute la pulpe, au final il ne doit rester dans le tamis que les grains du fruit. Faites tomber un glaçon dans le verre et laissez-vous allez à la passion…
La Folle Blanche est une eau de vie de raisin titrant 40° que vous pourrez si vous n'en avez pas, soit essayez de remplacer par un autre alcool ou eau de vie blanche, ou essayez de trouvez, ce qui est de plus en plus facile chez les cavistes. Et si vous ne trouvez pas passez par la maison on ira faire un saut à l'Entre Pots ma petite cave préférée…
Mais pourquoi, Paaaaaaaaris, Paaaaaaaris… ça sonne bien Paris… est-ce que je vous raconte ça…
P.S.: La fin de l'étape parisienne est reportée jusqu'à dimanche soir... alors à vos recettes !
larmes aux yeux, faudrait que je me repose.Mon flipper préféré c'était celui de La Grange, avec les cartes à jouer. Premier baiser dans le bruit des tilts et adieu minette en juke box. Mais pas de métro.
RépondreSupprimerTraverser Paris à pied au petit jour, c'est pas un truc de fille ça. Alors, il me reste la tarte, bien mignonne ma foi.
RépondreSupprimerBueno, me tomo 5 minutos y leo un poco tu blog, que hace siglos que no me doy una vuelta por acá. Pero qué pasa? Me encuentro con una infinidad de cosas interesantes para leer. Y ahora por donde empiezo? ;) He, 5 minutos eran. :D
RépondreSupprimerSaludos,
Marcela
Oh ! Quelle jolie tarte avec son dessus caramélisé !
RépondreSupprimerMoi aussi, je suis née dans le sud. Le 15ème, quoi !
t'en as de bonnes toi, passez à la maison, bon je peux trouver des poires au sirop et me consoler avec la tarte
RépondreSupprimerbesos señor del sur de Paris
Quel joli billet... d'amour! Paris en a de la chance, non? ;-D
RépondreSupprimerDe belles visites!
RépondreSupprimerComme je t'imagine,rentrant au petit matin, les mains dans les poches, à rêvasser à ce qui avait ou n'avait pas eu lier.
RépondreSupprimerRentrer à pied, ce n'est pas trop un truc de filles : une histoire de chaussures à talon pour impressionner les hommes ;)
Inutile de te dire que je suis aux anges devant cette tarte!
RépondreSupprimerTu es né dans le 15 ème ... je suis née dans le 1é 7me, c'est pas parisien, ça aussi!
RépondreSupprimermiam, dorian, j'adore quand tu fais des tartes... et des cocktails ! Ce menu me va très bien !
RépondreSupprimerAh, les croissants tout chauds qu'on déguste alors que la boulangerie n'est pas encore ouverte mais qu'on a toqué à la porte de derrière...
Bien sûr que si, traverser Paris à pied, au petit jour, après une nuit de fête, ça peut aussi être un truc de fille (je dis ça pour Gredine)! Ta description m'a replongée quelques années en arrière ! Tu en as admirablement bien rendu l'atmosphère ... Je vais tenter de traîner mon chéri sur ton blog, pour que lui aussi ait sa petite minute de nostalgie !
RépondreSupprimerEt super astuce, de faire tout d'abord macérer les maracudja, avant de filtrer les graines, je retiens, tu peux en être sûr !
Au milieu de cette débauche de louanges, je glisse une petite remarque : tu devrais essayer de remplacer l'arôme amande amère (je pense que tu prendrais peur si tu savais comment il est élaboré ; pas trace d'amande en tout cas)par de la fève tonka râpée !
ta ballade avec toi au petit matin est fort agréable, j'aime bien ce moment là on a l'impression que Paris est à soi. Voir le soleil se lever dans cette ville endormie est magique notamment sur les bords de seine. Quant à ta tarte amandine j'en prendrai bien un morceau pour remplacer ce petit croissant
RépondreSupprimerJ'adore te lire et laisser mon esprit vagabonder jusqu'à que je vois ce que tu es en train de dire et je me retrouve devant une maison avec une forte envie de croissants, j'ai pas encore déjeuné moi. J'ai jamais vu des fruits de la passion come ça, ils sont tous fripés les miens.
RépondreSupprimerLa tarte amandine un classique qui faisait mes délices mais il y a longtemps et je n'en ai pas refait depuis..... Merci pour la piqûre de rappel! ;-)
RépondreSupprimerMerci Dorian pour la balade, la tarte , le cocktail (il y en a un qui peut même pas encore y goûter!), tout quoi!
RépondreSupprimerNous voici quelques (bon d'accord, plusieurs!) années en arrière nez à nez avec la grille du métro "tout pareil" que toi et légèrement mal aux pieds...
non non Dorian, new york new york, c'est pour moi !!! dans un peu plus d'une semaine et je chante ca...bon sans la tarte et le truc qui me fait de l'oeil mais bon, on ne peut pas tout avoir !!! Bonne journée et à bientot
RépondreSupprimerJe m'en vais traverser paris d'ici 1/2 heure....tu vois, je suis en grand décalage avec les vampires!
RépondreSupprimerJ'ai hésité à faire de la tarte comme la tienne, pfiou moins une ! Par contre je ne connaissais pas la belle blanche... je préfère notre bon vieux schnaps alsacien ;-) (meuh non je suis pas chauvine!)
RépondreSupprimerquelle jolie ballade nostalgique!
RépondreSupprimerj'aime Paris mais en touriste bien sûr!
c'est CE Paris que tu decris si bien que seul les Parisiens peuvent connaitre
j'ai vecue la même chose avec Marseille quand je sortais bien évidement mais aussi plus tard quand je travaillais de nuit et que par manque d'envie de lit froid car personne dedans je trainais un peu....
Le marché s'eveille, on nettoit les rues, les travailleurs diurnes eteignent leur reveille et moi je m'envais me coucher apres un nuit pleine de joies (en maternité) ou de corps trop fatigués (en oncologie)
Il est 7 heures, Marseille ...
MCC de mon cabanon
y a plein de fautes! bon ben je vais me coucher!
RépondreSupprimerAh Paris au petit matin, je l'ai fait aussi mais pas la "grande traversée", juste un crochet d'arrondissement pour attraper le premier métro. L'aurore parisienne qu'a chantée Dutronc, je connais aussi, celle du premier boulanger ouvert, des premiers croissants qu'il faut attendre au zinc d'un café... Souvenirs... La folle blanche est-elle du sud ? Jamais entendu parler, d'où est-elle ?
RépondreSupprimerHum je l'imagine très bien avec la crème de calisson que je viens d'acheter la tarte amandine, j'avais justement prévu d'en faire!
RépondreSupprimerL'homme lui aussi il aime dire qu'il est du sud, mais du sud de la Bretagne! ;-)
Et maintenant alors, quelles sont tes activités principales, à part cette fois TES filles? Plus de flipper?
Mercid e ne pas répondre la cuisine, trop facile!
Une vraie merveille cette tarte! Il faut dire que quand il y a de l'amande... :D
RépondreSupprimerJe chanterais bien New York, NY... Peut-être que ça m'y emmenera!
Bon, déjà Londres, puis le 30 à Paris!
En ce moment, Paris ou pas Paris, je mange ... des pâtes. Bravo pour la superbe amanadine et vivement que je sois en meilleure forme pour faire autre chose que chauffer de l'eau, voire préparer une petite sauce les bons jours...
RépondreSupprimerParis au petit matin ! Ca valait bien un post ça ! Dutronc en a bien fait une chanson lui.
RépondreSupprimerJe connais bien mal le Paris donc tu parles, celui ou on croise des zombis ou des éboueurs goguenards...et pour cause, je suis du sud moi, mais attention le sud, le vrai (petit imposteur, pfff le 15 ème !!!) ;-D
Je suis de Saint Raphaël, tu sais cette drôle de ville qui s'étend sur la côte comme de la pâte à cookies sur la plaque du four. Mais si, tu sais, cette ville, ou tu mets 2 heures, 3 mois de l'année, pour aller faire des courses si tu t'es planté d'itinéraire et que tu as pris "direction, bord de mer" (malheureux !). Cette ville ou, en dehors de la saison pleine tu ne trouves que deux vieux, un chat et un palmier (ambiance).
Le sud quoi ! Enfin le mien !
Quant-à Paris, le tien, je l'ai arpenté des dizaines de fois, carton à dessin sous le bras (ou pas), mais a vrai dire, c'était à une heure tout-à fait décente de la journée.
Si, une fois ça m'est arrivée de rentrer tard la nuit (grosse fête à Bastille) mais à vrai dire, je ne m'en souviens plus. A part ça, je ne me suis jamais fait traiter de vampire par un éboueur mais je crois que ça m'aurais amusée.
Merci pour cette superbe tarte O toi le Bel Andalou ;)
RépondreSupprimerTu es presqu'en avance à ce que je vois! Quelle ponctualité (je sais c'est un peu lourd mais je sais que tu sais que j'aime bien ça!)! Je ne savais pas que la tarte amandine était une recette parisienne écrite par une anglaise et reprise par un torréador...si c'est pas mondial ça!
RépondreSupprimerL'amandine aux poires est très alléchante... surtout après une balade dans Paris !
RépondreSupprimerDans ton titre, j'avais lu "panaris", je trouvais ça pas très glamour... ;-)
RépondreSupprimerQuelles photos, une fois de plus, je m'extasie sur ce dessert !
chacun son sud...et son nord aussi d'ailleurs. Pour garder le cap, un verre de ton coktail - que je m'empresse, avec ta permission, de mettre en favori pour une de nos prochaines amuseries - et surtout une part de cette tarte aux poires et amandes...je veux bien aller à pieds à Paris pour cela et on n'est pas voisin, crois-moi!
RépondreSupprimerAh, que de souvenirs. J'ai toujours adore rentrer a pieds au petit matin, traverser tout Paris la nuit, la voir avec d'autres yeux. C'est comme si on aviat fait expres de rater le dernier Metro, pour pouvoir encore une fois profiter de la balade.
RépondreSupprimerCôté fille, le Paris des soirées, c'est le dernier métro ... Et parfois aussi le premier bus de nuit : celui des fêtards qui ont pris "un dernier verre", celui des artistes de rue qui rentrent dans leur chambre meublée, celui des célibataires "qui doivent quand même aller bosser demain matin". J'ai des souvenirs extraordinaires de ces petits moments et de ces rencontres très gaies ... je crois que je ratais le dernier métro "exprès" (mais faut pas le dire à ma mère !)
RépondreSupprimerJe préfère ne pas parler de mes flippers préférés Annie à mon époque ils étaient encore en bois… ,-)
RépondreSupprimerPourtant Gredine j'en ai croisé des filles à l'époque… malheureusement je n'ai fait que de les croiser !
Uyyyy que gracia Marcela crusarte por aqui ! si 5minutos podian volverse en siglos… ,-) ! Saludos y abrazos !
Toi aussi tu es une fille du sud alors Mingoumango ,-) !
Forcément des fois quand on dit passez à la maison on ne se rend pas compte… ,-) besos tan lejos señora
Des fois je sais pas Gato Azul quelle faute a fait Paris pour me mériter ,-)
Merci Clo !
Surtout à ce qui n'avait pas eu lieu Anne ,-) enfin finalement ça nourrit l'imagination… c'est déjà ça !
Inutile de te dire que je le suis alors à mon tour Lisanka !
Je sens que deux parisiens vont se retrouver très loin de chez eux alors Mamina ! et très bientôt…
Alors ça je n'ai jamais osé Aude, aller les chercher derrière… mais arriver au bistro en même que les premiers oui ! eux se levaient et moi…
En plus s'il n'y avait eu que des garçons dans les rues parisiennes je crois que je serais rentré en bus ,-) ! par contre des fois on n'arrive pas à tout mettre selon la taille des fruits Valérie alors il suffit de rajouter au moment où on filtre… et pour ce qui est de l'idée de la fève elle est retenue et approuvée !
C'est exactement ça Valérie l'impression d'être seul au milieu de la ville et l'impression que Paris est à soi !
J'espère alors t'avoir fait voyager une nouvelle fois jusqu'à Paris Bérangère ! et pour les fruits normalement dès qu'ils sont mûrs ils se fripent, les miens, les moins fripés étaient un poil vert
Je vais aller rôder du côté de chez toi voir si tu as une recette Choupette… j'ai toujours eu un faible pour tes versions !
J'espère que Stanislas pourra bientôt le goûter et pour le reste vivement la prochaine étape !
Tu as New York à tes pieds Claude… tu peux oublier ma tarte tu as bien mieux à faire ,-)
Parce que tu es à Paris Virginie ???
Remarque un bon vieux schnaps je pense qu'on doit en faire des choses tout à fait délicieuses aussi Flo ! meuh non t'es pas chauvine… tant que c'est bon y'a pas d'raisons !
Ta manière de raconter Marseille au petit matin et toi traversant la ville est très touchante Mcc et j'en redemande ! et les fautes c'est parce que c'est tôt alors rien de grave !
Alors la folle blanche est effectivement du Sud et plus précisément un peu au sud d'Agen, d'ailleurs il y a plusieurs producteurs qui en confectionnent… et je vois que nous avons eu en commun quelques balades parisiennes matinales Tiuscha
Alors là si tu fais ça tu me préviens Aurélie, depuis un certain jour où j'ai goûté à la crème de calisson je suis fan ! Mes activités ??? non, plus les filles… organiser des concerts pendant lesquels je peux faire… de la cuisine ,-) !
Le 30 c'est bientôt $ha très très bientôt ! et c'est tant mieux !
Vivement ces jours que je sens très très prochains Marie !
Heureusement que j'ai pas fait une chanson Dou et surtout que je ne l'ai pas chanté ! Quant à ton sud… Saint Raphaël rien que d'y penser j'en ai un peu mal en même temps du côté de la tête et du foie… faut dire que j'ai passé là-bas quelques jours de vacances du temps où les dinosaures couraient encore sur la terre… et que ça a été l'aventure sauvage ,-) ! et dire que je ne m'en souvenais plus !
Et dire que j'ai attendu mon âge pour être traité de bel Andalou !!! merci Mimine ,-)
Arfff presque comme tu dis Adèle ! j'peux pas m'empêcher déjà que je fais des recettes à la japonaise quand on me dit Européennes… alors quand j'entends Paris… ,-)
A l'époque je dois dire que j'étais uniquement croissant… mais aujourd'hui j'dis pas Valérie !
Dommage effectivement je me serais bien vu en train de chanter panaaaaaris panaaaaris ,-) m'enfin Bergamote !
Effectivement 372km Fabienne ! effectivement… si tu viens ça mérite au moins double part alors !
Et pourtant qu'est-ce qu'on a pu se reprocher les uns les autres d'avoir été à l'origine du loupage du métro… et pourtant qu'est-ce qu'on a aimé ça en même temps… décidément on est pas simples !
Je crois que finalement moi aussi je le ratais exprès Chris… mais moi c'est parce que je ne voulais pas rentrer…
J'avais complètement râté cette recette au moment de sa publication ! Heureusement que j'avais tout un stock de poires du jardin à écouler, ce qui m'a permis de la découvrir ! Et dire qu'avant je me contentais d'une "préparation pour tarte amandine"... Quelle honte !
RépondreSupprimerJ'ai utilisé une pâte sablée pour foncer mon moule et ajouté des amandes effilées préalablement grillées à sec, c'était parfait et quel goût !!
Merci Doriann !
Amicalement blog,
Ingrid