samedi 17 novembre 2018

Mes p'tites pommes d'amour parce qu'un jour où l'autre il fallait bien que j'en fasse...

Il y a des recettes qui font furieusement envie parce qu'on sait ou qu'on devine le bon moment à venir et qu'on a les papilles au garde à vous rien que d'y penser. Et puis il y a d'autres recettes qui nous font tout aussi envie pour un tas d'autres raisons... un tas de raisons qui ne tiennent pas vraiment à quoi que ce soit de rationnel et des fois même pas au goût des choses qui la composent.
J'ai toujours eu envie de faire des pommes d'amour et pourtant ce n'est franchement pas quelque chose sur laquelle je sauterais aujourd'hui au détour d'une fête foraine, pour peu d'ailleurs que j'aie encore des envies de me faire retourner la tête sur des manèges. Aujourd'hui peut-être pas, mais hier...
Je n'avais plus de pantalons courts depuis un moment mais je ne suis pas sûr que j'avais encore autant grandi dans ma tête que les jambes de mes culottes pour pouvoir m'affirmer comme un adulte, je ne suis pas sûr... 
J'avais donc cet âge entre deux quand nous allions avec quelques amis se tamponner l'auto, s'éclater la pipe ou juste espérer que les filles... Les fêtes foraines sans filles... Et comme nous avions tous les poches plus pleines d'oursins que de pièces, il fallait bien faire des choix, les manèges ou les pommes d'amour.
Enfin c'était un peu plus compliqué que ça, les manèges ou la pomme d'amour pour la fille, celle qui semblait... Tous autant que nous étions, nous avons fait bien des tours de manège, offert quelques pommes et ramassés bien des râteaux avec lesquels nous ramassions nos échecs, avant de retourner se tamponner un peu. Du coup finalement j'ai goûté peu de pommes d'amour... trop peu et depuis le temps je me demandais si avec une jolie pomme bien acidulée, avec juste ce qu'il faut de sucre fondu dessus... L'envie est une chose terrible !
Et puis l'autre jour, j'ai vu la très jolie couverture du dernier Delicious magazine sur laquelle trônent des pommes... d'amour ! Il n'en fallait pas plus pour qu'en arrivant chez Valérie pour une de nos journée de coworking je lui dise, des pommes d'amour ça se tente ? Et heureusement comme elle est joueuse, elle a répondu ça se tente !
Mes p'tites pommes d'amour !
Ingrédients : 6 petites pommes bien acidulées (c'est mieux pour faire face au sucre) – 400g de sucre en poudre – 120g sirop de glucose – 15cl d'eau – du colorant rouge liquide – quelques gouttes d'essence de vanille (facultatif) – des petites billes de sucre multicolores (facultatif)
Versez dans une casserole le sucre, le sirop de glucose, l'eau et éventuellement l'essence de vanille et faites chauffer jusqu'à atteindre 150°. Là, une sonde n'est pas inutile ! En tout cas il faut de la patience.
Pendant ce temps plantez vos pommes avec des piques à brochettes, après le sucre vous pourrez les enlever et les remplacer par autre chose comme mes branches de pommier mais pour être sûr de pouvoir bien les tenir, les piques c'est bien ! En tout cas, n'oubliez pas que le caramel n'aime pas les chocs thermiques donc laissez vos pommes dans la cuisine le temps de le préparer, elles viendront à température ambiante de la cuisine.
Quand le sucre est à la bonne température versez et mélangez le colorant après l'avoir rapidement réchauffé au micro-ondes, toujours les chocs thermiques, même si là avec la quantité le risque est réduit.
Faites alors tournez la première pomme dans le caramel de manière à bien l'enrober mais n'insistez pas trop quand même ! Quand elle est bien couverte laissez s'écouler le surplus de caramel pour que la couche ne soit pas trop épaisse, pour cela continuez à faire tourner la pomme au dessus de la casserole que vous aurez laissé à petit feu, ça va tomber puis au bout d'un moment des fils vont commencer à se former sous la pomme, il est temps d'arrêter, de la poser sur du papier de cuisson et de passer à la suivante !
Quand toutes les pommes sont enrobées, vous pouvez saupoudrer quelques pincées de billes de sucre multicolores et laisser durcir le caramel.
Attention les pommes d'amour n'aiment pas attendre sinon le caramel risque de fondre...
La prochaine fois j'essaierais avec un caramel au beurre salé !
Mais pourquoi, on se souvient plus du goût des filles que des pommes... est-ce que je vous raconte ça...

6 commentaires:

  1. Bon, elles sont superbes tes pommes, mais je passe mon tour, je n'ai jamais trop aimé^^...Par contre, un très joli billet (comme toujours) rempli de nostalgie...

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    1. Merci Sonia ! C'est vrai que moi plus je n'en rêvais pas forcément et que c'est plus sentimental que gustatif mon envie ,-) !

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  2. Elles sont presque trop belles pour être mangées ! Merci Dorian.

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  3. J'adore ton histoire drôle et touchante à la fois... Tu n'es pas de ceux "qui se la racontent" comme on dit maintenant 😉
    C'est vrai que la pomme d'amour est indissociable de la fête foraine. Quand j'étais enfant puis plus tard, je n'aimais pas les manèges : une fille bizarre peut-être ?! Mais j'aimais y aller pour cette pomme rouge et brillante ; alors qu'en réalité, bahhhh "c'était pas bon". La qualité de pomme était plus que quelconque et croquer dedans était très risqué pour les dents !!!
    Les tiennes sont ma-gni-fiques. Et la petite branche avec le chaton au bout : c’est chou 😊
    Corinne

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    1. A vrai dire j'aimais plus les auto-taponeuses que les manèges... j'avais déjà mon petit soucis avec la hauteur mais difficile de le montrer aux filles ,-) ! Et je suis d'accord avec toi les pommes d'amour des fêtes foraines... bon en même temps ce n'est pas un endroit pour la grande gastronomie mais pour les petits plaisirs. En tout cas grand merci pour ton commentaire Corinne !

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