dimanche 21 octobre 2018

Vive la sérendipité et les macarons rochers d'Estelle !

Je ne crois pas trop aux vertus de la sérendipité dans le domaine de la cuisine... Rassurez-vous avant que je ne lise l'article d'Estelle je n'avais jamais entendu parler de sérendipité, enfin du mot, parce que du principe qui consiste à découvrir conduit par un heureux hasard, comme Colomb devant l'Amérique, forcément plus... 
On pense bien sûr dans ce domaine, pour peu qu'il s'agisse de la cuisine, aux célèbres sœurs Tatins et à leur tarte, à la bien nommée bêtise de Cambrai, mais aussi à d'autres, comme la célèbre Circumterrestre sauce, le Carambar ou même paraîtrait-il le Nutella et le four à micro-ondes... Tout cela devrait, comme quelques autres, bien des choses au hasard ou en tout cas aurait été produit sans une volonté farouche d'atteindre ce but-là.
Je dois donc dire que je reste sceptique devant ces drôles d'explication, mais comme souvent cela donne aussi de jolies histoires, souvent basées sur d'étonnantes maladresses, je reste incroyant tout en ne cherchant pas une vérité peut-être moins extraordinaire.
Et puis voilà que je tombe donc sur l'article d'Estelle après avoir eu envie d'aller y voir de plus près ses macarons rochers et voilà que j'apprends qu'ils devaient bien des choses à cette sérendipité en question ! Du coup si cette recette doit au hasard et au manque de certains ingrédients dans les placards d'Estelle, je n'ai plus qu'à remercier cette suite heureuse d'événements inattendus qui a fini par produire ces bien jolies petites gourmandises !
Les macarons rochers d'Estelle !
Ingrédients : 180g de blancs d’œufs – 180g de sucre en poudre – 180g de poudre d'amandes - 90g de noix de coco râpée déshydratée – 60g de petites pépites de chocolat noir (attention je n'en ai mis que dans la moitié de la pâte) – ¼ d'extrait d’amande amère
Mettez tous les ingrédients dans un saladier puis fouettez le tout jusqu'à ce que la préparation soit bien homogène. Séparer la pâte en deux dans deux petits saladiers, ajoutez pépites de chocolat dans l'un d'eux puis mélangez.
Couvrez deux plaques de papier de cuisson et là vous avez deux solutions, soit vous faites des jolies tas comme Estelle à l'aide de 2 cuillères à café, soit vous faites comme moi et vous pesez des morceaux de pâte d'environ 30g (donc entre 30g et 30g pour moi, mais vous n'êtes pas obligé d'avoir mes monomanies!) puis vous les roulez en boules et vous les écrasez un peu avant de les placer sur les plaques. Ma manière permet de réaliser des macarons plus « réguliers » mais je préfère vous prévenir que la pâte colle bien aux doigts, même si ma pâte est un peu plus sèche que la sienne (Estelle utilise 75g de noix de coco râpée déshydratée) et qu'au final je ne suis pas sûr que ça change vraiment le goût ! Donc à vous de voir...
En tout cas laissez reposer le tout 1 heure à température ambiante puis enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 18 à 20 minutes. Si vous avez un four à chaleur tournante pensez comme moi à retourner la plaque à mi-cuisson pour avoir une cuisson homogène.
Ensuite vous n'avez plus qu'à laisser refroidir et à déguster !
Une dernière petite chose, j'ai utilisé du chèvrefeuille sur ma photo pour « faire joli » mais attention les baies ne sont pas du tout du tout comestibles ! Donc à éviter de laisser traîner à côté des biscuits surtout si des petites mains traînent par là...
Mais pourquoi, ça serait malin d'avoir deux torchons quand j'essaie de tourner une plaque... est-ce que vous raconte ça...

5 commentaires:

  1. ça me rappelle la découverte du chocolat dulcey (en plus c'est pas trop compliqué à refaire ;) )

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    1. Le chocolat dulcey... tu me vois venir ? Tu as encore la recette bien sûr ,-) ?

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  2. mais voyons toutes la cuisine c'est de la sérendipité à l'état brut :p

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    1. Des fois quand je vois le résultat de certaines de mes recettes c'est ce que je me dis ,-) !

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