samedi 1 décembre 2012

En lisant le livre de Mathilde Dewilde, Foodista, Traité pratique d'une gourmande accomplie j'ai eu la révélation… Il y a une foodista qui vit en moi !

Quand j'ai commencé à lire le livre de Mathilde Dewilde, Foodista, Traité pratique d'une gourmande accomplie aux éditions de La Martinière, j'ai dévoré les mots de la foodista avec appétit et envie parce que son livre est goûteux, impertinent et vif comme un petit velouté d'écrevisses sur lequel on aurait poudré un rien de yuzu pour le surligner…  Et du coup les pages se sont vite accumulées, je lisais avec une sorte de frénésie presque de la boulimie.
Mais au fil des pages j'ai aussi senti comme une gène, comme quand un truc vous gratouille mais que vous vous demandez en même temps si ce n'est pas plutôt que ça vous chatouille, sans vraiment décider si ça vous gratouille ou si ça vous…
Je suis resté avec mon impression et j'ai continué de dévorer la vie de la foodista au quotidien, ses achats, ses conseils, ses rencontres et forcément sa cuisine. Mais le gratouillis…
Et puis la révélation est venue me frapper d'un seul coup presque à la fin du livre, elle m'est arrivée dessus comme le presse-purée sur la pomme de terre ! Et j'ai failli crier mais c'est bien sûr ! en voyant devant moi les pièces du puzzle se rassembler virtuellement, en voyant sa vie de foodista, la vie de Mathilde défiler à vitesse accélérée devant mes yeux, c'était comme une évidence, je suis " une " foodista !!!
Forcément j'aurais du mal à me glisser dans les habits de Mathilde, les talons hauts me feraient sans doute de cruelles ampoules et puis en 43 les jolis vernis ont quand même beaucoup, beaucoup moins de charme. Mais je me suis rendu compte que par contre je me suis glissé dans sa vie sans le moindre mal parce que finalement, elle et moi, nous avons bien des choses en commun.
Chez moi aussi il arrive qu'on me retrouve à pas d'heure en train de mettre en page une dernière recette ou une dernière chronique alors qu'à cinq heures Rungis m'attend, à moi aussi il m'arrive de m'émouvoir pour tel ou tel produit, pour le plat du dernier restaurant, ou juste devant la devanture d'un boulanger et moi aussi, certaines fois, j'ai l'impression de vivre dans un monde parallèle où mes préoccupations ne semblent intéresser personne d'autre au monde…
Alors forcément, il y a aussi bien des différences entre nous, et pas seulement physiques, autant Mathilde est organisée et prévoyante, autant je suis moi du côté noir de la force dans ce domaine, ma cuisine et mes préparations sont aussi ordonnées qu'une boîte de couture après le passage d'une tribu de chats sauvages. 
Mais ce n'est pas important, son livre, en plus de tout le reste, m'a permis de découvrir une chose, je ne suis pas seul au monde ! D'autres fondus de bouffe rôdent dans la rue avec une seule préoccupation à l'esprit, avec seulement en tête, elle sera à la pistache ou à l'abricot la petite sauce de ce soir…
Alors si comme moi vous êtes une foodista dans l'âme jetez-vous sur ce livre, vous allez y découvrir une autre comme vous et partager ses coups de cœur, ses envies et ses passions. Et si vous ne l'êtes pas, ne vous inquiétez pas, jetez-vous aussi dessus et en le finissant vous vous direz peut-être… J'aimerai mieux à l'abricot !
Ouvrage offert

Mais pourquoi, bon pistache ou abricot finalement… est-ce que je vous raconte ça…

3 commentaires:

  1. Salut Dorian

    Merci pour ce partage, je vais l'ajouter à ma wish liste de Noël, cette bible de foodista!
    J'espère que ce sera plus savoureux que le roman de François Simon: "Dans ma bouche" bof bof... arhhh, mais je déteste dire du mal de quoi, ou de qui que ce soit: il y a trop de belles et bonnes choses et de belles personnes à célébrer pour me laisser aller à la critique facile.
    A bientôt Dorian
    ALANNIE

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Alannie,
    Merci de ce petit mot et j'espere que la lecture vous plaira !
    Mathilde

    RépondreSupprimer
  3. Tiens, cela me rappelle que je n'ai toujours pas lu le tien, Dorian...

    RépondreSupprimer