vendredi 13 juillet 2012

Coup d'vin, coup d'cœur ? Petit voyage en Californie où le vin peut aussi se boire frappé… complètement frappé même !

Quand Agathe m'a glissé ces deux drôles de bouteilles Le Gallo Summer Red et le Le Gallo Grenache rosé de la maison Gallo Family Vineyards elle m'a conseillé avec un air de conspiratrice bois-les avec des glaçons…
Sur le coup je n'ai pas trop prêté attention à son conseil et je suis retourné comme si de rien n'était à ma dégustation du moment. Mais je sentais bien comme un… comme si un truc n'était pas à sa place.
Un peu comme ce jour où j'étais tranquillement en train de discuter au téléphone dans le jardin de belle-maman, tout allait bien, tout était beau, sauf que je sentais bien comme un truc… Ce n'était pas la conversation, ni le téléphone, ni le temps, ni les oiseaux, ni même belle-maman… C'est curieux ces moments où on sent bien que quelque chose… mais quoi ? C'est à ce moment-là que je me suis enfin rendu compte que j'avais les deux pieds bien figé dans une fourmilière et que les charmantes bestioles étaient en phase de colonisation avancée de mes jambes ! Je sentais bien que quelque chose…
Et là c'est bien plus tard en posant les deux bouteilles sur la table que j'ai enfin identifié ma démangeaison du jour et que j'ai fini par lâcher à haute voix, mais on ne met pas de glaçons dans le vin !
Des glaçons dans le vin m'est apparu presque aussi grave que de déguster une douzaine d'huîtres bien charnues le coca à la main ou de tartiner son foie gras à l'Opinel avant de le couvrir de cornichons ! Et puis subitement je me suis trouvé bien conventionnel…
Alors je suis parti sur les marches de la maison mes deux bouteilles à la main et quelques glaçons dans un verre.
Les marches de la maison sont un endroit particulier pour moi, c'est l'endroit où les quelques gènes de lézard qui habitent dans mes chromosomes se réveillent régulièrement et où je peux rester comme un végétal heureux à seulement attendre que le temps passe. C'est là que j'ai goûté ces vins dans un grand verre plein de glaçons, bien frappés, terriblement frais… terriblement rafraichissants.
Et je n'ai pas pu m'empêcher de penser à mes premiers verres de " vin ", du temps où mes culottes n'étaient plus si courtes que ça. A ces verres que me glissait discrètement la grosse Maria quand ma mère ne regardait pas, des verres qu'elle m'encourageait à boire d'un geste complice de la main. Ce n'était pas vraiment du vin, il y en avait juste un peu dans le fond d'un verre rempli de glaçons qu'elle couvrait de limonade.  C'était frais, c'était désaltérant, c'était bon finalement… Un peu comme ces vins faciles qui m'avaient fait passer ce moment sur mes marches, sans complication mais pas sans plaisir.
Au final certains vins peuvent donc, comme ceux-là, très bien se boire frappés sous les glaçons. Comme ils peuvent aussi servir, pour le Grenache rosé, de base à un rosé pamplemousse ou se servir en remplaçant les glaçons par des framboises congelées et complété d'un doigt de ginger ale comme je l'ai fait avec le Summer Red, parce que finalement  chaque vin correspond à une envie et un moment…  Et ceux-là était parfait pour le lézard qui sommeil ne moi.
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« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »

Mais pourquoi, et finalement si j'essayais le fois gras cornichons… est-ce que je vous raconte ça…

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