samedi 23 juin 2012

Petit cocktail Tutti quanti au cidre du samedi midi pour accompagner votre Cheesey pull-appart bread…

Quand Pascale m'a parlé de Slow drinking j'ai levé le sourcil, c'est un peu une habitude chez moi, dès que c'est nouveau j'ai l'sourcil qui se lève tel  un suricate devant une tarte aux myrtilles. Rien de grave sauf quand je m'attrape enfin un carré d'as autour d'une table de poker… En tout cas en écoutant Pascale me raconter de quoi il s'agissait, de cette manière de profiter, de déguster, d'échanger je n'ai pas pu m'empêcher de penser à quelques sirotages du dimanche midi du temps d'alors où comme Mr Jourdain faisait de la prose sans le savoir, nous, nous pratiquions une sorte de Slow drinking avant l'heure…
Ces dimanches-là nous nous retrouvions à quelques pré-post et surtout ado autour d'une table à résumer nos marasmes de la veille autour de quelques verres légers et de quelques grignotages faciles.
Le dimanche étant le lendemain du samedi et le samedi le jour de tous nos espoirs, le jour où nous espérions attraper UNE fille, ce jour-là nous avions besoin d'étaler nos râteaux sur la table et de nous consoler les uns les autres en lapant doucement des petits cocktails multicolores.
Nous avions besoin d'entendre de la bouche des autres, qu'ils avaient eu les mêmes espoirs, les mêmes rêves, qu'eux aussi s'étaient imaginés que la petite blonde, brune ou rousse les avait regardés pendant toute la soirée avec un regard gourmand… Et que finalement quand quelques heures plus tard nous allions enfin l'aborder, la combler de notre présence, elle c'était levée, c'était dirigée tout droit vers nous et était venue comme dans un rêve s'asseoir juste là à côté de… notre voisin en le regardant avec un regard cannibale.
Nous avions besoin de ces dimanches-là où nous nous réchauffions le moral avec les échecs  des autres et de partager la certitude  que la fille était un bien drôle d'animal auquel décidément nous ne comprenions pas grand-chose. Nous avions besoin de ces dimanches pour arriver à repartir le samedi suivant avec le cœur de nouveau plein d'espoir...
Je n'ai pas pu m'empêcher de me rappeler cette lointaine époque et peut-être que je suis resté un siroteur du samedi et du dimanche midi, un slow-drinkeur qui n'attends qu'une chose c'est d'entendre l'arrivée des copains pour profiter, déguster et échanger autour d'un cocktail amical et de petites choses gourmandes à grignoter avec.
Et aujourd'hui j'ai eu envie de refaire un Cheesey pull-appart bread dont vous retrouverez la recette en cliquant sur la photo et si vous passez par là n'hésitez pas, je vous attends le verre à la main…
Petit cocktail Tutti quanti  au cidre
Ingrédients : 1 bouteille de cidre demi-sec ou brut (j'ai utilisé du cidre du pays la Risle) – des citrons verts – de l'Apérol ou un autre bitter italien  - du sirop de sucre
Coupez la moitié des citrons en petits morceaux.
Versez une belle rasade d'Apérol dans les verres.
Déposez quelques morceaux de citron, éventuellement un trait de sirop de sucre mais ce n'est pas obligatoire.
Complétez avec du cidre et finissez avec quelques traits de citron vert. Il ne vous reste plus qu'à siroter aimablement votre verre en tirant des petits morceaux de Cheesey pull-appart bread
Vous pouvez découvrir le Slow drinking par là : Le Slowdrinking en détails et si vous faites vite peut-être gagner un des 50 kitscocktails premium destiné au votant du jeu actuellement organisé autour du Slow drinking… mais vite vite vous n'avez que jusqu'à demain minuit pour voter !
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »

Mais pourquoi, je sens que le week-end va être très cidre… est-ce que je vous raconte ça…

2 commentaires:

  1. Plongée dans des souvenirs vécus pour ma part au féminin avec le même rappel de ces we qui alors filaient doucement dans les blablas et les fous-rires d'une bande de copines qui confrontaient leur idée du prince charmant avec celle du gars à demi-beurré qui le regard vide revisitait Gabin en nous assenant des "t'as d'jà bit qu't'avais dé bos yeux twaaa". Quelques années plus tard, mêmes blablas mêmes fous-rires et parfois... même histoire!

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