jeudi 28 janvier 2010

Black & blue is beautifuuuul ! Un cupcake tout chocolat irrésistible ? À vous de juger…

J’avais juste envie de chocolat, de beaucoup de chocolat et puis de couleurs, Black & Blue… Black & Blue comme un vieil album des Rolling Stones, quand les pierres qui roulent faisaient encore s’enflammer les foules et que Mick Jagger arrivait à transformer en poisson pané les trois premiers rangs de jeunes filles d’un seul déhanchement ou d’un passage de langue sur ses lèvres pulpeuses… Drôle d’époque où le disco avait déjà envahi nos nuits au point que même les Rolling Stones avaient cédés, un album plus tard, en lâchant leur Miss You sur les dancefloors.
J’avais juste envie de chocolat, de beaucoup de chocolat et mon petit cupcake a fini en Black and Blue… alors à vous de voir si vous craquez pour lui !
I've been holding out so long… I've been sleeping all alone… Lord I miss youuu… I've been hanging on the phone… I've been sleeping all alone… I want to kiss youuuuuuu !!!
Cupcakes Black & Blue is beautifuuuul !
Pour les cupcakes : 120g de beurre – 120g de sucre roux en poudre – 2 œufs – 60g de farine à poudre levante incorporée (ce qu'on appelle aussi farine à gâteau) - 60g de farine – 60g de chocolat noir – 1càs de cacao en poudre
Pour la mousse au chocolat : 150g de chocolat noir – 2 œufs – 20g de beurre – 30g de sucre glace – du sucre coloré bleu
Commencez en préparant la mousse au chocolat.
Mettez dans un saladier le chocolat noir, le sucre et le beurre et faites fondre le tout au micro-ondes. Mélangez bien. Laissez tiédir puis ajoutez les jaunes d'œufs en mélangeant bien le tout à chaque fois.
Montez ensuite les blancs en neige bien ferme avec une pincée de sel, versez-en un tiers dans le saladier contenant le chocolat et mélangez vivement, puis le reste en mélangeant délicatement à la cuillère. Réservez au frais au moins deux bonnes heures.
Faites ensuite les cupcakes.
Mettez dans la cuve d’un batteur (vous pouvez aussi utiliser un batteur à main) le sucre et le beurre et laissez tourner jusqu’à obtenir un mélange bien homogène. Ajoutez alors les œufs, un par un en les incorporant bien à chaque fois.
Ajoutez les farines et le cacao (vous pouvez aussi utiliser de la farine classique mélangée à ½ càc de levure chimique) petit à petit, mélangez bien, finissez en ajoutant le chocolat réduit en poudre.
Remplissez les caissettes à cupcakes, pas trop, et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 15 à 20minutes selon la taille des caissettes.
Quand les cupcakes sont prêts, laissez-les refroidir. Déposez ensuite une quantité de mousse à votre goût et donnez-lui la forme que vous souhaitez. Répartissez le sucre coloré et dégustez sans attendre.

Mais pourquoi, I want to kiss youuuuuuu !!!... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 26 janvier 2010

Vite, vite, vite il est midi moins le quart… salade minute et ensoleillée pour énergiser une flapie affamée !

Finalement y’ finissent à 11 heures et demie et pas à midi… je suis en chemin tu m’as préparé quoi pour midi Chouchou, j’suis toute flapie et j’ai faim ! tu m’as préparé quoi… ??? J’adore les surprises de ce genre surtout quand j’ai passé la matinée à me demander si mes pieds sont bien ces trucs aux bout de mes jambes qui refusent de m’emporter ailleurs qu’au fond du canapé et ma tête la sorte de presse purée qui répond en écho à mes pieds, canapé bon, canapé bon… en boucle.
J’adore les surprises mais là à part un heuuuuu… je n’ai pas pu répondre autre chose.
Chouchou tu m’as rien préparé ? qu’elle me dit alors et je sens qu’elle a le menton à deux doigts de s’attraper une tremblote annonçant des temps pluvieux et que la prochaine phrase risque de contenir au moins une fois le mot divorce. Du coup je coupe court d’un ramène toi et tu vas voir ce que tu vas voir… J’entends son sourire en même qu’un j’arrive !
Elle arrive, elle arrive… un moment j’imagine que la Sibérie c’est beau et que je pourrais peut-être y arriver avant qu’elle sonne à la porte. Mais je me rappelle que je n’aime pas les grands froids, que je ne parle pas russe et qu’il me faut une demi semaine pour me préparer à aller au marché, alors pour la Sibérie… Du coup j’essaye de me cacher en mettant la tête dans le frigo en me disant comme les enfants, si je ne la vois pas elle ne me verra pas…
Et à force, j’ai vu deux ou trois choses qui trainaient là et qui feraient bien une jolie salade de midi moins le quart !
Salade énergisante de midi moins le quart
Ingrédients : 1 poignée de roquette – 1clémentine – 1boule de mozzarella – 2 ou 3 tiges de menthe – 1douzaine de noix de pécan – 1 ½ càc de sucre en poudre – 2 ou 3 tranches très très fines de jambon cru – huile d’olive – vinaigre de cidre – sel et poivre
Commencez en hachant très grossièrement les noix. Mettez ensuite 1càc de sucre en poudre dans une poêle et faites le fondre. Quand il est bien fondu et commence à caraméliser, retirer du feu, ajoutez les noix et mélangez rapidement.
Pressez la moitié de la clémentine et mettez le jus dans une casserole avec le sucre restant, ½ càc, et faites légèrement réduire ce mélange.
Coupez l’autre demi clémentine pelée en tranches très très fines (vous pouvez aussi couper d’abord les tranches au centre de la clémentine et presser les deux extrémités restantes).
Mélangez dans un petit bol, 2càs d’huile d’olive, le jus de clémentine et 1càc de vinaigre.
Défaites grossièrement la mozzarella et le jambon.
Montez ensuite la salade, mélangez la roquette et la menthe effeuillée et déchirée à la main, puis ajoutez la mozzarella et le jambon, finissez par les noix et l’assaisonnement, salez et poivrez… Elle vient tout juste de frapper à la porte…

Mais pourquoi, je commence à voir des cupcakes partout moi… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 25 janvier 2010

Cuisine solo ou cuisine à plusieurs, de chez moi à l’école de cuisine de Ducasse… c’est du chou au menu !

La plupart du temps quand je cuisine c’est tout seul devant mes fourneaux à moi ou alors juste accompagné par Rantanplan mon chat à l’unique neurone, le neurone qui fait fonctionner sa mâchoire… Mais vu son regard transparent et largement absent, j’ai plutôt l’impression de cuisiner sous l’œil d’une webcam à fourrure plutôt que d’être vraiment accompagné.
De temps en temps je la caresse, Rantanplan est une fille, juste pour vérifier si elle est bien avec moi et là selon que le neurone se connecte elle se met subitement à chasser une mouche imaginaire ou si j’ai plus de chance à ronronner furieusement ou je ne sais quoi… la vie avec Rantanplan est une surprise sans fin…
Mais c’est pas grave si je suis seul, j’aime ces moments que je passe avec mes instruments et mes ingrédients pendant lesquels mes plus hautes pensées philosophiques consistent à me demander si je hache ou si je émince l’oignon... Ces moments où tout ce que je pense et tout ce que je fais est tourné vers une seule et unique direction, vers un seul but, la marmite ! Quand je cuisine comme ça, tout seul, ma cuisine est une sorte de gouffre où je tombe en oubliant toutes mes autres préoccupations, juste le temps d’un miroton ou d’un bœuf aux carottes…
D’ailleurs à force je me demande si c’est grave cette sorte de cuisinite que je me suis attrapé. Et je croise les doigts pour que mes voisins ne me voient jamais quand je fais l’elfe joyeux dans ma cuisine et tout ça parce que je nage dans le bonheur d’égrener de jolis petits pois sautillants ou d’éplucher de petits navets à la fesse toute rose… Il suffit que je sois devant mes fourneaux pour que je prenne un sourire de benêt attendri et finalement je me dis que ce n’est pas grave… pas si grave… j’aime tellement ça…
Et puis d’autres fois, je me retrouve dans d’autres cuisines, plus grandes, beaucoup plus grandes avec certaines fois des dizaines de mains qui s’affairent, qui coupent et qui touillent, des mains d’autres gens qui eux aussi pensent et font tout en regardant dans une seule direction, celle de la marmite ! Et ça aussi j’aime furieusement…
La semaine dernière grâce à l’invitation d’Alice, je me suis retrouvé à l’Ecole de cuisine Alain Ducasse dans une de ses cuisines pour découvrir par la pratique la cuisine de Nature, le dernier livre d’Alain Ducasse écrit avec Christophe Saintagne et Paule Neyrat. Et là-bas m’attendaient Adèle, Patrick, Gwen, Tit, Mercotte, Pascale, Joëlle, Anne, Johanna, Edouard, Requia, Sophie et Romain notre chef du jour.
Et curieusement si j’ai aussi tout oublié du monde extérieur le long de cette matinée de cuisine commune, là je n’ai pas eu besoin de " caresser " ceux qui étaient là, tellement leurs yeux reflètaient la passion de ce qu’ils font et de ce qu’ils aiment, cette foutue bouffe qui nous rapproche !
Et comme le chou était au menu là-bas, le chou est aussi au menu chez moi pour une recette extraite de l’ouvrage que j’ai juste un peu remise à mon goût, juste un peu…
Ouvrage et cours de cuisine offert
Chou et saint jacques et haddock
Ingrédients : 1petit chou frisé – 150g de haddock – 12 coquilles saint jacques – 1carotte – 1branche de céleri – 5 ou 6 ciboules – 1càc de gingembre râpé – ½ càc de curry en poudre – 3ou 4 baies de genièvre – 25cl de bouillon de volaille – sel et poivre
Commencez en effeuillant le chou, puis passez-le trois minutes dans une casserole d’eau salée bouillante. Egouttez-le bien ensuite. Enlevez les plus grosses côtes puis émincez-le en bande d’environ 1cm.
Coupez le céleri et les ciboules en petits tronçons et la carotte en cubes. Coupez le haddock en petits cubes.
Mettez 2càs d’huile d’olive dans une cocotte et faites chauffer à feu moyen. Ajoutez le céleri, la ciboule et la carotte, remuez et laissez sur le feu pendant 3minutes. Ajoutez le gingembre, le curry et les baies de genièvre et poursuivez de nouveau pendant 3 minutes.
Ajoutez alors les ¾ du chou et en remuant bien, poursuivez encore une fois la cuisson de trois minutes.
Versez le bouillon et poursuivez la cuisson à couvert pendant une quinzaine de minutes.
Pendant ce temps mettez au feu une poêle avec un filet d’huile et faites dorer à feu vif les coquilles saint jacques, elles ne doivent être que saisies.
Quand les légumes sont à point, ajoutez le haddock et le chou restants, remuez sur le feu pendant une minute puis retirez la cocotte du feu, ajoutez les coquilles mélangez et laissez la cocotte couverte pendant 2 minutes avant de servir. Poivrez et servez sans attendre.
Mais pourquoi, un jour quand elle sera très très vieille elle aura peut-être un deuxième neurone… peut-être… est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 21 janvier 2010

Chocolat, chocolat toujours chocolat… un sourire contre un petit plaisir minute chocolat et épices !

Des fois j’ai envie de faire des trucs et des machins, de mélanger et d’arranger, de cuisine compliquée, une cuisine qui va provoquer l’envie et l’appétit à force de préparations et d’ingrédients. Et puis d’autres fois j’ai envie d’avoir un sourire juste contre trois coups de cuillère à pot, un clin d’œil culinaire contre une levée du coin des lèvres, c’est le marché que j’aime passer… Et là pour l’avoir, je suis allé chercher un peu de chocolat et deux ou trois autres choses… Et le temps d’une trace chocolatée, je n’ai plus qu’à guetter si j’aurai mon sourire…
Trace chocolatée craquante et parfuméeIngrédients : 50g de chocolat de couverture (j’ai utilisé le chocolat Barry Tanzanie 75%) – 5g de beurre demi-sel – 2càs de pignons - 1 belle pincée de fève tonka – 1 petite pincée de fleur de sel (facultatif) – quelques copeaux de piments
Commencez en faisant dorer les pignons. Pour cela écrasez-les grossièrement puis versez-les dans une poêle et feu moyen faites les joliment dorer.
Mettez ensuite le chocolat et le beurre dans un bol et faites fondre le tout au bain marie. Vous pouvez aussi réaliser cette recette avec seulement du chocolat en le tempérant, et si vous voulez savoir comment faire, passez donc voir l’irrésistible article de la Parigote là : petites billes de chocolat. Etalez ensuite à la maryse le chocolat encore chaud sur une feuille de papier sulfurisé, faites assez fin. Ensuite il n’y a plus qu’à répartir de manière irrégulière tous les autres ingrédients de la recette. Laissez ensuite durcir dans un endroit frais, évitez le frigo si possible. Là il n’y a plus qu’à casser les morceaux et à les croquer avec j’espère mon sourire aux lèvres…
Et si vraiment même ça c’est encore trop, passez chez mon chocolatier préféré, les chocolateries Colas (Chocolaterie Colas 21 bis boulevard Paul-Barré 78580 Maule) et essayez leurs petites feuilles de chocolat parfumé qui m’ont d’ailleurs largement inspiré pour cette recette. Ensuite vous pouvez passer prendre le café à la maison… et j’ai bien dit ensuite !!!

















Chocolats offerts
Mais pourquoi, chocolat, chocolat… j’ai pas un cupcake redoutablement chocolat qui m’attend moi… est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 20 janvier 2010

Cupcakes crottes de Shrek… ou cupakes pistache à tous les étages…

Quand j’ai fait mon petit livre sur les cupcakes, j’ai fait un joli petit cupcake tout vert avec un chapeau en forme de turban sur la tête… J’étais fier comme un bartabac repeint à neuf de ma petite création, en plus je lui avais mis des petites billes écrasées sur la tête et il brillait dans la nuit, c’est tout juste si je ne suis pas resté toute la nuit à le regarder comme hypnotisé… Et au matin je m’attendais à être accueilli par des yohoooo admiratifs de la part de ma petite bande, mais à la place de ça dès que ma tribu les a vus et ils ont tous lancé en cœur, y’a papa qu’à fait des crottes de Shrek !!!
Des fois les nôtres sont bien cruels…
Mais après avoir vidé trois boîtes de kleenex dans la cuisine, seul, ma créativité meurtrie au plus profond, je suis revenu dans la salle à manger vide et en les regardant bien je me suis dit qu’ils n’avaient peut-être pas complètement tort… peut-être !
Du coup, aujourd’hui je me suis dit que je pourrais peut-être réessayer, mais en oubliant de faire leur drôle de chapeau, histoire de voir leur réaction devant ces nouveaux venus. Et après les avoir faits, comme la première fois, je les ai laissés sur la table. Et quand ils sont tous arrivés le soir, les uns après les autres m’ont posé la même question… Mais pourquoi ils n’ont pas leur chapeau tes crottes de Shrek papa ?
Vous retrouverez ces cupcakes dans mon petit livre sous le nom de cupcake pour les géants verts… un nom qui m’a beaucoup été reproché à la maison ! Aujourd’hui ils retrouvent leur vrai nom. Cupcakes crottes de Shrek
Pour les cupcakes : 120g de beurre – 120g de sucre roux en poudre – 2 œufs – 60g de farine à poudre levante incorporée (ce qu'on appelle aussi farine à gâteau) - 60g de farine – 60g de pistaches émondées – 2càc de sucre en poudre
Pour la crème : 15g de pistaches émondées – 20cl de crème fraîche – 4belles càs de mascarpone – des billes de sucre rose concassées
Commencez en concassant grossièrement les pistaches des cupcakes. Mettez ensuite les 2càc de sucre en poudre dans une poêle et faites-le fondre à feu assez vif. Une fois qu’il a caramélisé, ajoutez les pistaches concassées et mélangez rapidement, retirez du feu. Laissez tiédir puis hachez plus finement le tout.
Mettez ensuite dans la cuve d’un batteur (vous pouvez aussi utiliser un batteur à main) le sucre et le beurre et laissez tourner jusqu’à obtenir un mélange bien homogène. Ajoutez alors les œufs, un par un et incorporez-les bien à chaque fois.
Ajoutez les farines (vous pouvez aussi utiliser de la farine classique mélangée à ½ càc de levure chimique) petit à petit, mélangez bien, finissez en ajoutant les pistaches caramélisées, mélangez encore.
Remplissez les caissettes à cupcake’s, pas trop, et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 15 à 20minutes selon la taille des caissettes.
Pendant que les cupcakes refroidissent, préparez la crème.
Mettez les pistaches et le sucre dans un mixeur et réduisez le tout en poudre fine.
Montez en chantilly la crème liquide, puis ajoutez la poudre de pistache et battez le tout rapidement. Ajoutez le mascarpone et mélangez rapidement à la cuillère, le mélange va se serrer de plus en plus, n’insistez pas trop.
Quand les cupcakes sont prêts, laissez-les refroidir. Déposez ensuite une quantité de crème à votre goût et donnez lui la forme que vous souhaitez, pourquoi pas des jolies petites montagnes faites à la poche à douille, ou comme moi à la cuillère, ou un turban pour un côté plus « crotte ». Répartissez les éclats de billes de sucre et dégustez sans attendre.Mais pourquoi, heureusement qu’ils n’étaient pas roses, des crottes de Barbies je ne sais pas si j’aurais supporté… est-ce que je vous raconte ça…

mardi 19 janvier 2010

Dernière galette noix de coco et ananas de la saison et 750g de rencontres et de plaisir !!!

J’aime les saisons et j’aime aussi ce qui revient comme une saison…
J’aime les pêches, le nouvel an chinois, le moment où je me dis tiens j’ai froid, l’hiver va bientôt arriver… les cerises, juillet quand je râle contre les paquets de cyclistes impossibles à doubler sur les routes, les galettes…
J’aime tous ces moments et ces choses parce que je dois les attendre et qu’ils n’ont qu’un temps, j’aime regretter et attendre et retrouver. Le problème c’est que plus rien ne semble devoir avoir ni fin, ni début. Les fraises ne disparaissent même plus des étals, elles sont là toute l’année en rangs bien ordonnés. J’aimerai bien ne plus les voir, avoir seulement de l’envie, du désir, alors je me cache derrière ma main quand je passe au marché et je pense très fort qu’il n’y en a plus… mais quand j’ouvre les yeux les barquettes sont toujours là bien rangées en plein mois de janvier.
Et la galette c’est pareil, j’aime la galette en janvier, au début de janvier juste après que j’ai crié partout que je ne mangerai plus que des soupes légères faites avec des légumes et de l’eau allégée, et puis arrive la galette… Mais certains ont décidé que la galette était bonne à manger dès décembre et qu’elle serait bien encore bonne en janvier et puis peut-être encore en février, et ils finiront peut être par se demander si en mars et puis toute l’année… et alors je n’en aurai sans doute plus du tout envie ni en janvier, ni jamais…
Mais pour l’instant elle disparait encore une fois il faudra attendre l’année prochaine pour qu’elle revienne et celle-ci sera donc la der des ders ! Celle-là, c’est celle qu’on a faite avec Stéphanie… enfin on s’est partagé le travail, elle l’a faite et moi je l’ai mangée… Je l’ai mangée elle et quelques lors de notre rencontre avec la bande des 750 Grammes et celle des joyeux blogueurs faiseurs et mangeurs de galettes, Stéphanie bien sûr mais aussi Mamina, Myrtille, Silvia, Sandrine, Garance, Anna, Gwen, notre Philou, Aurore, Elodie, Clémence, Hervé, Philo… et je dois en oublier !
Galette ananas et coco…
Ingrédients : 75g de beurre à température ambiante- 75g de sucre roux en poudre - 100g de noix de coco déshydratée - 1 œuf - 2càs de sirop d'érable - 125g d’ananas - 2 rouleaux de pâte feuilletée - 1 jaune d'œuf - une fève
Commencez par découper les 2 cercles de pâte en carré, vous pouvez bien sûr choisir de les garder en rond.
Mettez dans le bol un batteur avec une pale à mélanger le beurre, le sucre et battez le tout jusqu'à obtenir un mélange bien homogène et presque mousseux. Ajoutez alors la noix de coco, l’ananas coupé en tout petits cubes, l'œuf et le sirop d'érable et battez de nouveau.
Versez le jaune d'œuf dans un petit bol avec 1càs d'eau et mélangez. Avec un pinceau, badigeonnez le tour de la plus petite des pâtes, attention ne débordez pas.
Étalez ensuite au centre la crème à la noix de coco et à l’ananas, en laissant 2cm tout autour sans garniture. N'oubliez pas de déposer la fève dans la crème. Posez le deuxième carré de pâte sur le premier, ajustez bien les bords, écrasez un peu la pâte tout autour avec les doigts ou avec une fourchette pour être plus sûr, puis avec le plat d'un couteau faites le tour en tassant un peu les bords vers l'intérieur.
Faites une petite cheminée avec la pointe d'un couteau au centre de la galette.
Badigeonnez-la de jaune d'œuf pour qu'elle dore bien, attention ne débordez toujours pas sinon le feuilletage va moins bien lever.
Faites quelques jolies décorations sur le dessus avec la pointe du couteau.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 25minutes.
Après il n’y a plus qu’à la manger en pensant que c’est la dernière de l’année et que c’est bien d’attendre l’année prochaine…Mais pourquoi, je me demande par quelle couleur je vais commencer les pêches cette année… est-ce que je vous raconte ça…

dimanche 17 janvier 2010

Attention les cupcakes sont de retour et le 2nd cupcake’s day est annoncé ! A vos recettes !!!

Depuis plus d’un an « la caisse » était bien rangée dans un coin de la réserve, un coin loin et avec plein d’autres choses devant, comme pour dire que c’est une caisse qui ne sera pas ressortie avant longtemps, bien longtemps, quand on aura oublié, quand on ne saura plus… A la maison quand on dit « la caisse » et on sait de quoi on parle mais on ne le dit pas, surtout pas ! C’est notre « celui dont on ne doit pas dire le nom » à nous, parce qu’on sait ce que peut déclencher ce nom, on sait tous les malheurs qui ont failli s’abattre sur notre famille à cause de… Alors il ne faut pas, non il ne faut vraiment pas dire le nom !
Et puis un jour où j’étais atteint d’une guilletterie matinale, un de ces dimanches où y’a du soleil en hiver et la maisonnée raisonne de plein de bruits signifiant que la bonne humeur s’est levée de partout dans la maison. Entre la tartine et la tartine, une de ces tartines chaudes et craquantes beurrées et confiturées en couches XXL qui envahissent la bouche d’un craquant fondant… Enfin juste là, alors que j’allais presque avoir un frétillement de la bouche, subrepticement et gilleret comme le piaf moyen j’ai lâché, tiens aujourd’hui j’vais faire des cupcakes où c’est qu’on a mis la… « caisse »… j’avais prononcé le mot ! j’avais dit cupcakes !
Et d’un coup quatre regards noirs ce sont tournés vers moi.
Il y a longtemps j’étais fumeur, un de ces fumeurs qui s’allume la clope suivante avec la précédente, on ne sait pas des fois que le feu disparaisse du monde comme ça pchiouteee et que je ne puisse plus jamais allumer la suivante ! Y’a deux seconde y’en avait partout, briquet, allumettes, gazinière… toutes ces choses qui permettaient d’allumer LA clope et pchiouteee plus rien ! Je fumais donc à cette époque un peu plus que raisonnable…
Et pourtant il m’arrivait d’essayer régulièrement d’arrêter fort fort fort ! Et des fois je tenais même des jours et des… enfin surtout des heures d’ailleurs… Le problème c’est que je n’arrivais pas à jeter mon paquet de clopes quand « j’arrêtais », je trouvais ça trop cruel de les abandonner d’un coup dans le noir d’une poubelle. Du coup je le posais sur la télé à côté de la télécommande et curieusement ça loupait jamais à chaque fois que j’allais chercher la télécommande, de retour dans le canap’, je me rendais soudain compte je savais qu’un truc curieux qui faisait de la fumé au bout de la main… et pourtant je n’avais aucun souvenir de l’avoir prise…
Et bien là c’était pareil quand j’ai dit cupcake’s j’ai eu l’impression que je venais d’en fumer une sans faire attention !
Il faut dire que les cupcakes ont un passif assez lourds à la maison, vu qu’à un moment ils ont failli rendre tout le monde à moitié fou le temps d’un livre… enfin les cupcakes et peut-être moi aussi… peut-être ! Mais là, après prononcé le mot, j’ai promis, juré, craché, que plus jamais je ne fumerai plus d’un paquet de cupcakes par jour… et bizarrement je ne suis pas sûr qu’ils m’aient crus, pas sûr du tout… mais ils ont quand même mangé le nouveau venu, toutes dents dehors, un peu trop dehors d’ailleurs comme s’ils voulaient me dire quelques chose… Je suis quand même allé chercher « la caisse » celle où se trouvent toutes les merveilles à cupcakes.
Cupcakes tout pamplousse crémeux
Pour les cupcakes : 120g de beurre – 120g de sucre roux en poudre – 2 œufs (merci Martine !) – 60g de farine à poudre levante incorporée (ce qu'on appelle aussi farine à gâteau) - 60g de farine – le jus d’½ pamplemousse – 4càs de sucre en poudre - 20cl de crème fraîche – 4belles càs de mascarpone – des décorations en sucre
Commencez en réalisant le sirop de pamplemousse. Mettez le jus filtré dans une petite casserole avec le sucre et laissez sur feu moyen jusqu’à obtenir un joli sirop.
Mettez ensuite dans la cuve d’un batteur (vous pouvez aussi utiliser un batteur à main) le sucre et le beurre et laisser tourner jusqu’à obtenir un mélange bien homogène. Ajoutez alors les œufs, un par un et incorporez-les bien à chaque fois.
Ajoutez les farines, petit à petit, mélangez bien, finissez en ajoutant 1 tiers du sirop, mélangez encore puis laissez reposer une dizaine de minutes.
Remplissez les caissettes à cupcake’s, pas trop, et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 15 à 20minutes selon la taille des caissettes.
Pendant que les cupcakes refroidissent, préparez la crème.
Montez en chantilly la crème liquide, puis ajoutez le mascarpone et battez le tout rapidement. Versez un 2e tiers du sirop dans cette crème et mélangez rapidement.
Quand les cupcakes sont prêts, laissez-les refroidir. Déposez ensuite une quantité de crème à votre goût et donnez lui la forme que vous souhaitez, pourquoi pas comme moi des jolies petites montagnes faites à la poche à douille, ou comme moi à la cuillère. Répartissez le sirop restant et finissez avec les décorations en sucre.
Qu’ils agacent ou qu’ils plaisent un peu, beaucoup, passionnément ou à la folie… Ils sont donc de retour ! Et puisqu’ils sont là autant les faire beaux et bons… et pour cela j’espère vos recettes, parce que je sais qu’elles seront aussi bonnes et belles que celles que vous avez créées l’année dernière pour le 1th cupcake’s day !
Pour participer au 2nd CUPCAKE’S DAY c'est simple, vous avez un peu plus d’un mois pour trouver votre recette, avec vos idées, vos ingrédients, vos proportions…
Ensuite si vous avez un blog, vous publiez votre recette sur votre blog entre aujourd'hui et le 7 Mars prochain et m’envoyez votre prénom, le nom de votre blog et la photo (480x640 c'est bien) de votre plat et hop direction le mail, là : doriancuisine@free.fr
Et si vous n'avez pas de blog envoyez-moi avant le
7 Mars prochain votre prénom et la photo (480x640 c'est bien) de votre plat et hop direction le mail, là : doriancuisine@free.fr
Et si vous voulez écrire un article sur les cupcakes et vous, vos bonnes adresses, vos tours de main et bien sûr les cupcakes que vous avez déjà faits, n’hésitez pas je l’annoncerai aussi ici…


Mais pourquoi, bon je fais m’en refumer un de cupcake maintenant que j’ai fait l’plus dur… est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 15 janvier 2010

Petit voyage au pays du goûter, souvenirs, souvenirs… et goûter revivifiant au menu !

Je passais du côté du blog du goûter à la recherche d’une poignée de bonnes idées à attraper pour ma bande de hamsters sans imagination… Hier, l’un d’eux m’a encore lancé le fameux j’peux pas manger y’a rien ! y’a pas de pain de mie et y’a pas de Nutella ! y’a rien ! Du coup j’espérais trouver dans les goûters des autres quelques gourmandises à mettre sur la table, histoire de sortir du pain Nutella ou la mort !
Et là j’ai remarqué le goûter d’Adèle et comme souvent il a suffit d’un petit déclic pour que ma machine à mémoire se déclenche, juste un petit déclic… et puis il y avait mon goûter préféré. C’était le goûter des jours de piscine… ça a suffit pour que je commence à sentir l’odeur du chlore et que je retrouve le souvenir de mon goûter de ces jours-là, du pain et du chocolat, comme tous les jours… mais pourtant ce jour-là il avait un goût bien bien différent, celui du réconfort. Et tout ça à cause d’un bermuda, un bermuda blanc à grosses fleurs exotiques bleues, celui qui a accompagné une partie de mon enfance, une bien bien longue partie…
Du temps de mon époque à culottes courtes, les vêtements n’avaient pas la même importance qu’aujourd’hui et l’on pouvait survivre sans problème au milieu d’une cour de récréation sans porter la moindre marque, ou même si on était couvert d’étiquettes Prisunic, le pas cher de l’époque… Alors qu’aujourd’hui le soupçon d’une seule étiquette de ce genre suffirait à déclencher un bannissement d’au moins plusieurs générations. Mais même en ces temps bien bien lointains il y avait des limites et mon bermuda les dépassait malheureusement toutes...
La première fois que je l’ai vu il pendouillait entre les mains de ma mère qui l’agitait sous mes yeux pensant que je ne le voyais pas, alors que moi j’essayais justement de ne pas le voir, et peut-être ainsi de le faire vraiment disparaître… Mais je me suis vite rendu à l’évidence cette chose n’allait pas s’évaporer et il faudrait que nous vivions ensemble des moments qui promettaient d’être longs et pénibles… Et ma première sortie avec la chose sur les fesses a confirmé toutes mes pires craintes.
Je me vois encore, lors d’une de ces séances de piscine scolaire, enfilant la chose me demandant en même temps si j’arriverais à creuser le carrelage de la piscine avec mes ongles pour m’enterrer profondément dans le sol. Je me vois encore sortant de la cabine et les yeux étonnés de mon meilleur ami, il n’a rien dit, il a juste avalé sa salive. Et je me vois la croisant… ça et qu’elle a dit, t’es vraiment obligé hein dis t’es vraiment… j’ai juste avalé la salive que je n’avais plus pour lui dire oui…
Lui c’était mon meilleur ami et elle mon amoureuses secrète, enfin c’est ce que je croyais avant qu’on me dise que notre secret était à peu près aussi visible que l’Arc du Triomphe depuis le bas des Champs Elysées. Et quand nous nous sommes retrouvés ce jour-là sur le parapet de la piscine les jambes dans le vide, après une baignade qui avait duré au moins plusieurs siècle… Quand nous nous sommes donc retrouvés là pour le goûter, que j’ai déballé le pain et le chocolat et que je l’ai mangé en silence, il n’avait pas que le goût habituel il avait le goût du réconfort après l’épreuve. C’était un goût familier et rassurant. Et puis pendant que je continuais de manger mon pain et mon chocolat, je me suis mis à léviter juste au dessus du parapet, elle venait de poser sa main sur la mienne…
Et c’est en me souvenant de tout ça que je me suis dit que je me ferais bien un petit goûter moi aussi, mais comme depuis mes goûts ont un peu changés celui-là sera très énergétique et tonique !
Goûter coup d’fouet yaourt fruit’and’nut’s
Ingrédients : 1 yaourt – 1douzaine de belles mûres – 1douzaines de framboises – le jus d’½ pamplemousse – 2càs de sucre en poudre - 1càc de pistaches émondées – 1 digestive biscuit ou un autre biscuit sablé (les Ginger nuts de McVities sont parfait pour cette recette)
Commencez par couper les mûres en tranches, 2 ou 3 chacune. Puis mettez-les au congélateur le temps de réaliser le reste de ce goûter.
Filtrez le jus de pamplemousse puis mettez-le dans une petite casserole et ajoutez le sucre en poudre. Réduisez à petit feu jusqu’à obtenir la consistance d’un joli sirop.
Ecrasez les pistaches presque en poudre, vous pouvez aussi les hacher au mixeur.
Quand le sirop est prêt laissez-le tiédir, puis versez-y les framboises et remuez bien.
Il n’y a plus qu’à mettre le yaourt dans un plat à verser le sirop et les framboises dessus, à ajouter les mûres bien froides, les pistaches et à saupoudrer avec du biscuit écrasé à votre goût… à manger de suite !
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Mais pourquoi, et si on parlait vraiment du deuxième cupcake’s day… demain… ou après-demain... est-ce que je vous raconte ça…